Les tableaux dits
"de Saunière" et quelques oeuvres remarquables
Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand
secret
Au fil des investigations, passionnés et chercheurs sont obligatoirement confrontés à
l'étude de certaines peintures dites curieuses ou
remarquables en lien avec l'affaire de Rennes. Les tableaux
fondamentaux ont été cités par
Gérard de Sède en faisant monter Bérenger Saunière à
Paris
afin de se procurer une copie de trois toiles qui auraient
été archivées au Musée du
Louvre. Ces toiles ont naturellement amené les
chercheurs à s'intéresser à deux des auteurs : Nicolas Poussin
et Téniers le jeune. Mais
d'autres peintures troublantes existent, soit liées à ces
maîtres du XVIIe siècle, soit liées à des éléments en relation de près ou de loin avec
l'énigme.
Ces éléments sont par exemple le " ET IN ARCADIA EGO " de Gerchin,
une formule qui est une véritable signature, ouvrant sur des
pistes d'investigation à la fois historiques et mystérieuses.
En plus des scènes
qui contiennent des détails récurrents, certaines œuvres utilisent la
Géométrie sacrée et les mathématiques dorées comme dans le tableau "Les
Bergers d'Arcadie II"
de
Nicolas Poussin. Cette toile
a d'ailleurs
suscité des analyses géométriques très complexes par les
plus grands experts, mais aucune n'a vraiment permis de
conclure.
À noter que le thème des Bergers arcadiens
a été repris par de nombreux artistes, renforçant l'idée que cette toile est d'une
importance capitale.
Enfin, pour tenter un décryptage
de certaines oeuvres, il est fondamental d'avoir à l'esprit le contexte historique et
les grandes étapes de l'énigme. C'est l'une des raisons pour lesquelles les experts et les historiens, n'ayant pour la
plupart aucune notion de l'affaire de Rennes, ne parviennent jamais à saisir le sens réel de ces tableaux, hormis une lecture au premier
degré. La toile de
Téniers le Jeune révélée en 2011 par Franck Daffos et
Didier Héricart de Thury est indubitablement un parfait exemple. On ne peut
la comprendre qu'en traduisant son rébus
allégorique, une scène symbolique qu'il faut mettre en perspective avec le
fil rouge historique des deux Rennes. Autre exemple : le tableau "Le Christ au lièvre"
qui est pour un simple observateur une toile religieuse quelconque traitant
d'une pietà, et pourtant...
Les 3 tableaux dits de Saunière
Voici ce que
Gérard de Sède
nous rapporte :
Lorsque
Bérenger Saunière décida
de rejoindre la capitale, le diocèse lui
paya son voyage. Saunière remit les parchemins à l'abbé
Bieil. Ce dernier le présenta à son neveu l'éditeur Ané et à
son petit‑neveu Émile Hoffet, oblat de 20 ans
féru d'occultisme et de sociétés secrètes. Saunière visita
également l'église de Saint‑Sulpice, et regarda étonné
l'insolite crucifixion de Signol. En 3 semaines, il passa le
plus clair de son temps au Louvre où il essaya d'acheter
3 reproductions :
"Les bergers d'Arcadie " de Nicolas Poussin, un" Saint‑Antoine ermite " de
David Ténierset, curieusement, le tableau " Le sacrement du pape Célestin V ".
Depuis la publication en
1967 de "L'Or de Rennes" par
Gérard de Sède, tous les chercheurs bâtirent leurs
thèses en nous décrivant Bérenger Saunière
comme un petit curé de campagne au charisme imposant et
partant à la découverte de trois tableaux à la fois célèbres
et mystérieux. Mais cette belle histoire a laissé malgré
40 ans d'efforts de nombreuses lacunes. Elle apporte en
effet plus de questions que de réponses :
Comment Saunière a‑t‑il
pu identifier trois tableaux alors que la sentence ne
suggère que deux artistes peintres, Poussin et Téniers ?
BERGÈRE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF
PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J'ACHÈVE CE DAEMON DE GARDIEN
A MIDI
POMMES BLEUES
Pourquoi est‑il monté à Paris pour
décrypter les parchemins alors que la connaissance de la
phrase clé"BERGERE PAS DE TENTATION..."implique déjà un minimum de
décodage extrêmement poussé ?
Comment
Saunière a‑t‑il pu aussi rapidement être introduit dans des
milieux occultes et pourquoi ?
Pourquoi n'existe‑t‑il aucune trace du
passage de
Bérenger Saunière à
Paris ?
Nous savons aujourd'hui que Gérard de Sède, fabuleux
chercheur et romancier, consolida certainement des éléments
en sa possession et que pour aboutir à un récit
cohérent, il dut assembler plusieurs histoires à priori
indépendantes. N'oublions pas que Pierre Plantard
était son mentor et qu'il lui fournissait des indices à dose
homéopathique, des pistes issues d'un dossier que ce dernier récupéra
chez Noël Corbu. C'est ainsi que pour amener
dans son récit les
trois tableaux du
Louvre, Gérard de Sède dut faire monter Saunière à
Paris, et que pour introduire
l'église Saint‑Sulpice, il
amena le prêtre à
rencontrer certains abbés mystérieux comme Émile Offet. La légende et la
rumeur firent le reste...
Or, ceci ne veut pas dire qu'il
n'y a rien à observer dans l'église de
Saint‑Sulpice,
ou que ces trois tableaux n'ont aucun fondement. Bien au contraire, Gérard de Sède a tout simplement
assemblé plusieurs récits indépendants et bien réels,
rendant son roman passionnant et crédible.
Les recherches actuelles montrent largement que les deux tableaux :
"Les Bergers d'Arcadie II"
et "Les 7 péchés capitaux"
s'inscrivent parfaitement dans l'histoire des deux Rennes.
Premier tableau :
"Les Bergers
d'Arcadie (II)"
de Nicolas Poussin
Peintre français hors norme, Nicolas Poussin
(1594‑1665) fut l'un
des plus grands maîtres de son temps. Il nous laissa parmi son
œuvre immense un tableau très particulier et d'une grande
portée allégorique et géométrique. Cette toile "Les Bergers d'Arcadie
(version II)" est incontestablement la première
peinture directement liée à Rennes‑le‑Château. Elle fut
d'ailleurs reprise par de nombreux artistes et elle
figure sur la tombe de Poussin...
Les Bergers d'Arcadie
(version II) par Nicolas Poussin (officiellement élaboré entre 1638 et 1640)
... Plus vraisemblablement
vers 1655
Cette seconde version est la
plus célèbre de Nicolas Poussin sur le
thème de la mort en Arcadie. Nous ne savons pas officiellement qui
a commissionné l'œuvre. Exécutée officiellement selon le
Louvre entre 1638 et
1640, les recherches
et la maturité du dessin montrent qu'elle serait plus
récente, vers 1650, en tous cas au‑delà de 1646, date de
la découverte du
berger Paris...
La peinture fut en tout
cas destinée à
devenir célèbre. Louis XIV la rechercha
durant trois ans
et finit par l'acheter. En 1685,
elle entra dans la collection privée du roi
et il la conserva jusqu'à sa mort dans sa chambre à
Versailles. Pendant deux siècles elle inspira artistes, auteurs, et poètes.
La peinture est même reprise en Angleterre sur un monument mystérieux.
Le thème est identique, on y trouve trois bergers et une
bergère contemplant un tombeau avec l'inscription :
"ET IN ARCADIA EGO"
Deuxième tableau : "Les 7 péchés capitaux"
de Téniers le Jeune (1610‑1690)
C'est la phrase clé issue du
grand parchemin"BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF..." qui nous fournit le
nom de l'artiste lié à l'énigme. En effet, l'expression "PAS
DE TENTATION" indique qu'il faut déterminer une
œuvre de Téniers sans tentations, ou en tout cas une peinture marginale
sur le thème de Saint‑Antoine.
Les Téniers
sont issus d'une famille de peintres flamands dont le
plus célèbre est David Téniers II dit le jeune (Anvers 1610,
Bruxelles 1690). Fécond, raffiné, le peintre excelle
notamment dans la scène de genre populaire. Son talent
réside essentiellement dans le rendu des lumières et sa
faculté de figer des instantanés.
L'œuvre
liée à l'énigme des deux Rennes a été révélée en juillet 2011
par Franck Daffos et
Didier Héricart de Thury.
Sa composition est extrêmement complexe et comporte un
rébus allégorique.
David Téniers Le Jeune – La
Tentation de Saint‑Antoine du Prado 1670
(Ref. 1618 – 1849) Peinture sur cuivre
dim 55 x 69 signé D. Teniers fec.
Peinture provenant de la
collection de Don Luis de Benavides, marquis de Caracena,
Gouverneur et capitaine général des Flandres Collectionneur des Œuvres de David Téniers le Jeune
Il faut aussi
noter que c'est en 1660
que David Téniers le Jeune
se remet à peindre sur le thème de Saint‑Antoine. Or, il
ne s'agit pas ici d'une tentation classique. Lors d'une "vraie"
tentation, Saint‑Antoine est assaillie par une créature féminine
séduisante, or ici c'est une femme aux pieds griffus qui
apparaît. Autre curiosité : un ange lance une flèche cassée indiquant
que nous ne sommes pas en présence d'une scène où règne l'amour.
Il s'agit de toute autre chose : nous avons là une
représentation allégorique des 7 péchés capitaux
vus par Téniers...
Il existe en réalité trois Saint‑Antoine de Téniers le Jeune conservés au musée du Prado, dont
une version sur bois et une version sur toile.
Troisième tableau :
Le sacre du pape Célestin V (artiste inconnu)
Le troisième
tableau dit de Saunière est identifié, mais son
auteur reste inconnu. Il s'agit du sacrement du
pape Célestin V
Le sacrement du pape Célestin V (artiste
inconnu)
La peinture du
XVIe siècle
représente une allégorie du couronnement du pape
Célestin V qui
fut le 192e pape de Rome.
D'origine italienne, l'ermite Pierre Angeliner de Morron
(Pietro Angeleri du Morrone) (1215‑1296) fut élu pape
à Pérouse le
5 juillet
1294 après 27 mois de
vacance du siège pontifical due à la lutte des partis. Il
fut consacré à Aquila le 29 août sous le nom de Célestin V. Mais s'estimant
incompétent, il abdiqua le 13 décembre de la même année.
Il mourut deux ans plus tard. En réalité,
Charles II d'Anjou chercha à profiter de son
ignorance politique, et le pape abdiqua en décembre, cédant
à la pression du cardinal Benedetto Caetani, qui élu, le
garda en résidence forcée.
L'œuvre révèle deux éléments
intéressants : la présence d'une clé que l'on peut reliée au
message :
"BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS
GARDENT LA CLEF..."
et l'angle des deux cannes
faisant 18° comme l'un des bâtons des Bergers d'Arcadie.
Surtout, il faut retenir la date d'abdication de ce pape : 1294,
qui se situe 3 ans après la chute de
Saint Jean d'Âcre en 1291, une
défaite des Templiers qui les obligea à fuir par bateaux,
emmenant avec eux les richesses en leurs possessions.
Notez également le fauteuil papal
en
déséquilibre, une façon sans doute de souligner le caractère épisodique de ce sacrement...
Les autres peintures célèbres liées à l'énigme de Rennes
L'art
pictural revêt une importance primordiale dans
l'affaire de Rennes‑le‑Château. Nous
connaissons aujourd'hui plusieurs toiles directement
impliquées dans l'énigme, mais il existe beaucoup
d'autres qui véhiculent des symboles, des signes et des
inscriptions particulièrement énigmatiques
liées aux deux Rennes.
L'objectif n'est pas ici de dresser
une liste exhaustive d'ailleurs impossible à fournir, ni d'analyser chaque tableau. Vous trouverez seulement un
aperçu de quelques toiles dont certaines sont reprises sur
le site en détail.
L'œuvre de Nicolas Poussin
Il est difficile de
lister les toiles susceptibles d'avoir une relation avec
l'énigme tant le maître des Andelys est impliqué dans l'affaire.
Voici toutefois quatre œuvres majeures de Poussin dont bien sûr
les Bergers
d'Arcadie II
L'or du Pactole
Ce sujet traité
deux fois préfigure deux autres tableaux qui viendront plus
tard et qui seront les fameux Bergers d'Arcadie. Les deux
premières toiles réalisées vers 1624 concernent la légende du
roi
Midas qui reçut de Dionysos le pouvoir de changer en or tout ce
qu'il touchait. Ne pouvant plus manger, il alla se laver à la
source du Pactole.
Le Roi Midas se lavant à la source du
Pactole, par Nicolas Poussin (Version 1) vers 1624 (Œuvre non officiellement attribuée à Poussin)
Le Roi Midas se lavant à la source du
Pactole
par Poussin
Dimensions: 73 cm x 98 cm
Peinture à l'huile sur toile
Metropolitan Museum
New York
Version
2
vers 1624
Les Bergers d'Arcadie (version I)
par Poussin
Réalisé entre 1629 et 1630
Faisant suite à la
version des Bergers d'Arcadie
version 1,Nicolas Poussin
peint une œuvre mature réalisée à l'apogée de son art vers
1655.
C'est le tableau le plus célèbre et le plus important lié
à Rennes‑le‑Château. Il est associé a de
nombreuses autres versions, et son étude qui est
extrêmement complexe n'a pas fini d'alimenter les
chercheurs, les experts et les historiens.
Les Bergers d'Arcadie II
par Nicolas Poussin vers 1655
David Téniers
le
Jeune
"Saint Antoine et Saint Paul dans le désert"
Pendant très
longtemps les chercheurs de Rennes ont supposé que le
Téniers
visé par la sentence
"BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA
CLEF..."était la toile présentant Saint Paul de Thèbes et Saint
Antoine dans le désert. Cette œuvre est effectivement plutôt
marginale parmi les classiques tentations, le point le plus
important étant qu'elle affiche saint Antoine sans
ses tentations.
La scène présente les
deux ermites peu de temps avant leur mort, et les démons ne
sont plus présents. On retrouve toujours le bloc de pierre
quadrangulaire, un crâne, le crucifix, un sablier et des
livres. On peut voir également un édifice ressemblant à une église, un château, ou un
monastère, perché sur une colline, allusion possible à
Rennes‑le‑Château. La toile a aussi fait l'objet d'une étude géométrique basée sur l'angle des deux cannes.
Dans
le thème
classique, David
Téniers le Jeune présente
Saint Antoine près d'un
gros bloc de pierre quadrangulaire (rappelant une tombe ?)
et sur lequel est posé un crâne ("Memento Mori"), un sablier
symbolisant le temps, et la Croix. Au pied du bloc de pierre
se trouvent un grand livre ouvert et des livres fermés.
Saint Antoine est assailli de démons et résiste
aux
tentations.
Il faut noter que Téniers a peint également une
autre version de ce tableau.
"St Antoine et St Paul dans le désert"
par Téniers
le Jeune
Les tableaux jumelés
de l'église de Rennes‑les‑Bains
Deux tableaux
extrêmement importants dans l'énigme sont présents à
l'église de Rennes‑les‑Bains, là où
Boudet les a laissés en
1914 avant de partir
à Axat
pour y finir ses jours dans d'atroces souffrances.
Le Christ au lièvre d'un artiste inconnu aurait été donné
selon la légende par le marquis Paul François‑Vincent de
Fleury aux alentours de
1800.
On sait depuis que
son histoire est toute autre.
Son étude a conduit au
jumelage des tableaux
de Rennes‑les‑Bains,
le second étant "La crucifixion". Le
rapprochement de ces tableaux permettent de reconstruire la
pierre dolmen et de recomposer un paysage...
" La Pietà "
appelé aussi "le Christ au lièvre"
(église de Rennes‑les‑Bains)
" La Crucifixion " par Henri
Gasc
(église de Rennes‑les‑Bains)
Deux oeuvres
essentielles
dans l'église de Rennes‑le‑Château
Le
bas‑relief Marie‑Madeleine
sous l'autel et la fresque
en haut‑relief "La Montagne fleurie" représentent deux œuvres
chargées de détails et qu'il convient de décrypter pour avancer
dans l'énigme (voir les études associées).
Le bas relief Marie‑Madeleine sous l'autel
La fresque de la Montagne
Fleurie au‑dessus du confessionnal
Le Mucha
de la Villa
Béthanie
Lorsque l'on empruntait l'escalier de
la
Villa Béthanie pour
accéder au premier étage, on pouvait admirer une
reproduction très particulière et bien
curieuse d'Alphonse Mucha.
En l'observant de près, on peut y
apercevoir un diable au bénitier, une tombe, et une source. Cette
dernière semble être une allusion à la source du cercle près
du Fauteuil du diable à Rennes‑les‑Bains.
Le tableau original est aujourd'hui
exposé au musée
Carnavalet à Paris et la lithographie de
Saunière fut achetée dans une maison de décoration parisienne
à
Home Décor, comme l'indique son cachet au dos.
Botticelli et ses
grenades
Sandro di Mariano Filipepi dit
Botticelli
(1444‑1510)fut un peintre tout
à fait
déconcertant lorsque l'on examine en détail ses œuvres. On y trouve de façon
récurrente le symbole de la grenade, signe de fertilité et
de descendance, dans les mains de
l'Enfant
Jésus.
Cette symbolique pour le moins curieuse et
étonnante semble suggérer une descendance christique...
La Madone à la grenade (1487) de
Botticelli
René d'Anjou et son
enluminure
"La fontaine de fortune"
L'enluminure est issue du Livre du Cueur d'Amours espris,
de René d'Anjou (1457)
dit le « Bon Roi René », né le
à Angers, et mort le
à Aix‑en‑Provence. C'est l'une des œuvres les plus
énigmatiques qui soit, tant par le thème que par son titre.
La scène présente un chevalier qui semble intrigué par une stèle ressemblant à une
fontaine.
La scène rappelle étrangement
la fontaine d'Arphays
où Dagobert II fut assassiné le
23 décembre 679. Il faut remarquer l'anomalie des ombres
qui ne portent pas dans la même direction.
D'après l'inscription, le sorcier
Virgile donna naissance au printemps et en effet, les
contemporains de
René d'Anjou (grand maître du Prieuré de Sion)
associaient le poète latin à l'Arcadie. C'est la première
apparition du thème du fleuve souterrain d'Arcadie,
Alphée, dans la culture occidentale moderne. On retrouve
plus tard Alphée ou plus exactement Alpheus, dieu du
fleuve, dans la peinture de Poussin
avec Les bergers d'Arcadie (version I)
"La Cène"
de Léonard de Vinci (1498)
Parmi les douze Apôtres, celui à la
droite du Christ semble être une femme, un détail rendu
célèbre par le livre culte
Da Vinci Code de Dan
Brown. Léonard de Vinci jette le
trouble et suggère Marie‑Madeleine aux côtés de
Jésus.
Cette
représentation ambiguë dans la représentation de la cène n'est
pas unique. De nombreux artistes utilisèrent ce code en
suggérant Marie‑Madeleine parmi les Apôtres...
La cène par Léonard de Vinci (1498)
La fresque de Notre‑Dame de France
par Cocteau (1960)
Cette fresque peinte par
Cocteau à Londres dans Notre‑Dame de France
est troublante par ses allusions. On y découvre dans la
scène de la crucifixion une rose au pied de la croix et un
M
sur l'autel. La rose rappelle évidemment l'Ordre de
Rose‑Croix. Le
M est une lettre symbolique bien
connue autour du mystère de Rennes‑le‑Château. C'est le
M
du statuaire et du Graal dans l'église de Bérenger Saunière.
C'est aussi le M de Marie‑Madeleine
et de Magdala.