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L'église Saint Sulpice, son histoire - Rennes-le-Château Archive

L'église Saint‑Sulpice de Paris       1/3
Lieu de culte lazariste

Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

 


L'église Saint‑Sulpice de Paris et la fontaine des quatre cardinaux

   Pour beaucoup, l'église Saint‑Sulpice de Paris est devenue médiatiquement célèbre grâce à l'auteur Dan Brown devenu célèbre avec son Best‑Seller DA VINCI CODE. Pour le grand public, Saint‑Sulpice serait soit le symbole d'un ordre secret et mystérieux, soit une simple église que l'écrivain aurait exagérément utilisée pour le bien de son roman, et ceci jusqu'à énoncer des erreurs historiques. Il est vrai que le DA VINCI CODE n'est qu'un roman...

 

   Tout ceci aura finalement nui à la beauté historique, artistique et architecturale du site, la majorité du public n'y voyant aujourd'hui qu'un formidable montage publicitaire au service du livre le plus vendu au monde. Il était d'ailleurs amusant d'apercevoir durant la visite de l'église quelques panneaux indiquant aux visiteurs qu'il convient de  distinguer les écrits de Dan Brown et de son DA VINCI CODE avec les vérités historiques de Saint‑Sulpice.

 

   Pourtant l'église Saint‑Sulpice mérite bien autre chose. Cette paroisse monumentale, richement décorée dans un style jésuite, a nécessité durant plusieurs siècles des efforts artistiques considérables. Surtout, et les chercheurs de Rennes le savent bien, ce majestueux monument est depuis longtemps fortement lié aux secrets du Razès, et ceci pour de multiples raisons.

 

   Et pour comprendre les liens et les indices qui unissent cette église avec l'énigme, il faut au préalable connaître les fondements de l'affaire et surtout le Serpent Rouge qui fournit un fil d'Ariane. Car c'est dans cet ordre que l'on pourra apprécier le plongeon initiatique. Pour qui sait observer, tout y est symbole et allégorie. Comme dans le cas du Prieuré de Sion, il y a ceux qui n'y verront que des coïncidences fortuites ou une manipulation de l'esprit, ceux qui s'en tiendront à l'Histoire officielle, et ceux qui pensent qu'il n'y a jamais de fumée sans feu...

 

 

Sommaire

 

   L'église Saint‑Sulpice de Paris ‑ Lieu de culte lazariste

   L'église Saint‑Sulpice de Paris ‑ Ses curiosités

   L'église Saint‑Sulpice de Paris ‑ Ses liens avec l'énigme de Rennes

 

La période moyenâgeuse

   C'est au Moyen‑Âge, en pleine période mérovingienne, que l'église Saint‑Sulpice est née. Son emplacement est situé près d'une ancienne abbaye, Saint‑Germain‑des‑Prés, construite à l'époque sur les prairies du bord de Seine, et dont ses origines remonteraient à l'an 542 sous le règne du roi mérovingien Childebert, fils de Clovis. Ce bourg SaintGermain qui abritait des villageois et des paysans était doté d'une chapelle dédiée à Saint Pierre devenue ensuite une église paroissiale. Ce sont les reconstructions successives au cours des siècles qui donneront à l'église Saint‑Sulpice son apparence actuelle.


La crypte actuelle témoigne de l'ancienne église

   Les cryptes qui peuvent aujourd'hui se visiter sont les restes de l'ancienne église "Saint‑Sulpice des champs" construite au XIIe siècle.

 

   La paroisse fut ensuite agrandie successivement et embellie au XIVe, XVIe et XVIIe siècle...

 

 

   Le plan ci‑contre montre la situation de l'église en 1552 dans son  aspect ancien.


Église Saint‑Sulpice ‑ Plan de Bâle 1552

 


Ancienne église Saint‑Sulpice‑des‑Prés par Matthys Schoevaerdts vers 1665

 

   L'église est dédiée à Saint‑Sulpicius, archevêque de Bourges au VIe siècle, et qui mourut le 17 janvier 647. C'est pourquoi sa fête se déroule le 17 janvier , un jour de l'année hautement symbolique dans l'énigme de Rennes...

 

Qui était Saint‑Sulpice ?

 

   Saint‑Sulpice naquit en 570 à Vatan dans le Berry. D'origine gallo‑romaine, il voulut très vite devenir moine, mais ses parents l'envoyèrent  durant six ans comme page au palais royal du roi franc Gontran, le petit fils de Clovis.

   De retour à 16 ans, il confirma son désir de rejoindre la vie des moines, mais son père le força à travailler sur les terres agricoles familiales.

 

   Sa foi ne cessa de progresser, soulageant les mendiants, les pauvres, et les prisonniers, ceci jusqu'à l'âge de 40 ans. Mais un évêque de Bourges, Saint Outrille, qui l'avait connu au palais royal, le nomma en 612 archidiacre. Sa mission fut l'assistance aux pauvres et la direction de la cathédrale de Bourges. Il devint prêtre en 618 puis rejoignit le roi Clotaire II, neveu de Gontran où il fut chargé de devenir aumônier des armées.


Saint‑Sulpice

   En 624, l'évêque de Bourges décéda et la ville ainsi que le clergé réclamèrent Saint‑Sulpice comme nouvel évêque. Son pouvoir était alors important puisqu'il dirigeait plusieurs diocèses : Clermont, Limoges, Cahors, Albi, Mende, Le Puy et Rodez.

 

   Son souci permanent des pauvres et des malades lui permit d'obtenir du roi Dagobert, successeur de Clotaire II, l'abolition de certaines taxes. Il s'occupa aussi de convertir à la foi les hérétiques. Sa vie était très austère, n'hésitant pas à jeûner ou à dormir dans un lit sommaire. Affable et hospitalier, sa charité fut exemplaire.

 

   Saint‑Sulpice dit le pieux disparut le 17 janvier 647 et enterré à ND de la Nef près de Bourges. Cette église devint ensuite un lieu de pèlerinage célèbre (elle est aujourd'hui la maison des Petites Sœurs des Pauvres à Bourges).

 

   Il existe au moins 350 paroisses en France, en Belgique et en Suisse dédiées à Saint‑Sulpice. La région du Berry compte à elle seule 22 paroisses ou chapelles.

 

   Saint‑Sulpice fut évêque sous le règne de Dagobert I et Dagobert II, mais surtout il servit toute sa vie le long règne mérovingien. C'est ainsi que l'ancienne église Saint‑Sulpice de Paris, bâtie dans l'enceinte de l'église SaintGermaindesPrés d'origine mérovingienne, ne pouvait qu'être dédiée à cet évêque. 

 

1642 ‑ 1678  Période de reconstruction

La période du XVIIe siècle ‑ L'essor culturel

 

   C'est en 1642 que le curé Jean‑Jacques Olier prit en charge la cure de Saint‑Sulpice. Quelques mois plus tard, il décida de reconstruire la paroisse. La petite église était devenue trop vétuste, s'accordant mal avec les nouvelles constructions parisiennes entreprises à cette époque par Marie de Médicis. De plus, la paroisse de Saint‑Germain‑des‑Près devenait importante grâce à ses reliques, un morceau de la Vraie Croix et la tunique de Saint Vincent.

 

   La proposition de reconstruction fut adoptée dans une assemblée tenue le 16 mars 1643 sous la présidence du prince de Condé. À partir de 1646, Saint‑Sulpice fut donc continuellement reconstruit et agrandi pour recevoir une population locale à la fois plus nombreuse et plus aisée.

 

  Le 15 août 1645, les plans furent adoptés et c'est Anne d'Autriche, régente et veuve de Louis XIII qui posa la première pierre le 20 février 1646, accompagnée de Louis XIV âgé de 8 ans.

 

   Le premier architecte et concepteur des plans fut Christophe Gamard qui travailla dans l'ancienne église. Il mourut en 1649 et ce fut Louis Le Vau (1612‑1670), premier architecte du roi, qui prit le relais. Malheureusement, la charge de Versailles et de Vaux Le Vicomte lui laissait peu de temps. Il se contenta de modifier légèrement les plans et de construire la chapelle de la Vierge.

 

   Trop absorbé par d'autres chantiers, Louis Le Vau ne pouvait se consacrer pleinement à Saint‑Sulpice. Ce fut Daniel Gittard (1625‑1686) qui continua et termina les travaux, excepté pour la façade. On peut donc considérer qu'il fut le principal architecte de Saint‑Sulpice.

 

   Curieusement, en 1678 les travaux s'interrompirent durant 4 ans pour cessation de paiement. La reconstruction avait déjà duré 70 ans et le chœur était encore inachevé. Il faut dire qu'Olier avait vu grand. La nouvelle église devra avoir 119 m de long sur 57 m de large (5 fois plus grande que l'ancienne) et sa taille est comparable à Notre Dame de Paris.

 

   Le projet était sans aucun doute très ambitieux. Le corps du bâtiment respecte les traditions moyenâgeuses françaises, la nef est entourée de chapelles, et le transept se termine par un chœur en hémicycle. Yves Boiret, l'architecte en chef des monuments historiques dira : "Le décor a été conçu par des architectes recherchant la sobriété liée aux grandes lignes de l'édifice (...). On a construit en pierre et on a voulu que l'ornement fasse corps avec la structure même ".

 

   Sur une période de 136 ans, pas moins de 6 architectes se succédèrent pour mener à bien le projet, et chacun voulut innover en respectant la tradition. Gittard alla jusqu'à concevoir un nouveau chapiteau corinthien.


Comparaison entre l'ancienne église Saint‑Sulpice en rouge et celle d'aujourd'hui en bleu

L'exercice montre l'ambition du projet pour l'époque

 

   A ce stade, il est intéressant de poser la question sur l'origine du financement des travaux. Nous savons qu'ils furent arrêtés pendant 4 ans faute de ressources, mais d'où venaient les fonds ? Une chose est sûre : au fur et à mesure que les années passaient, l'œuvre de reconstruction devenait immense et le nombre d'artistes de grandes renommées qui défilèrent dans l'église devenait impressionnant...

 

   Entre 1670 et 1678, la construction fut au point mort, juste après la pose d'immenses vitraux qui furent installés dans le chœur.

 

   À cette époque, les tendances étaient d'amener le plus de lumière possible dans les lieux saints. C'est aussi sur ces vitraux que l'on peut apprécier l'invention de la technique du jaune d'argent faite au XIVe siècle.

 

   Les thèmes religieux abordés dans ces verrières dénotent la volonté de célébrer le Sacré Cœur de Jésus et le Saint Sacrement, en réaction au protestantisme et au jansénisme en vigueur à l'époque.


Les vitraux du XVIIe siècle
au‑dessus du chœur (Saint‑Sulpice)


Vitrail de 1622
(des croix templières sont visibles)


Vitrail central 1672
Un bel exemple du style saint
sulpicien

 

Qui était Jean Jacques Olier ?

 

   JeanJacques Olier naquit à Paris le 20 septembre 1608. Entre 1617 et 1624, il séjourna à Lyon pour ses études au collège des Jésuites, et entre 1625 et 1629, il étudia la philosophie et la théologie au collège d'Harcourt, puis à la Sorbonne à Paris. Après s'être rendu à Rome en 1630, il tomba gravement malade et faillit perdre la vue. Il découvrit alors sa foi lors d'un pèlerinage dans le sanctuaire de ND de Lorette en Italie, et durant lequel il trouva la guérison.

 

   De retour à Paris sous la direction de Saint Vincent de Paul, il fut ordonné prêtre le 21 mai 1633. Pur exemple de la vie chrétienne, il se sentit investi d'une mission : créer les fondements des grands séminaires en France.


Jean‑Jacques Olier
(1608‑1657)

   Vers 1639, Olier tomba dans la dépression et dans la détresse spirituelle. La disparition de son directeur, le père de Condren, l'affecta certainement et son état dura deux ans. Il ressortit guéri de cette épreuve en 1641 et sa foi fut encore plus intense.

 

   Dès 1642, il créa à Vaugirard une petite communauté destinée à l'éducation de quelques ecclésiastiques qui se développera très vite. Olier voulait former de véritables prêtres et non des savants théologiens issus de la Sorbonne. C'est aussi cette année que Jean‑Jacques Olier commença sa cure à Saint‑Sulpice.

   Il accepta donc de travailler avec l'abbé de Saint‑Germain‑des‑Prés et prit en charge tout le faubourg qui avait en ce tempslà une triste réputation. C'est donc avec l'aide de sa communauté qu'il entreprit un énorme travail spirituel, ceci malgré les fermes oppositions et les immoralités qui régnaient dans le quartier.

 

   Prédications, offices liturgiques, culte du Saint Sacrement, soins des malades et des pauvres furent organisés pour rétablir l'ordre religieux et la foi des paroissiens. Toutes ces initiatives à réformer sa paroisse le rendirent vite célèbre.

 

   Mais le succès de sa réforme eut un prix. En effet, les paroissiens devinrent nombreux et il était urgent d'agrandir la paroisse. C'est ainsi qu'il conçut les plans d'une nouvelle église majestueuse avec l'architecte Christophe Gamard.

Mémoire à Jean‑Jacques Olier

 

   Curieusement, JeanJacques Olier s'occupa aussi d'évangéliser le Canada. Il fonda la société Notre Dame de Montréal avec Jérôme le Royer de la Dauversière, et la Ville‑Marie devint Montréal en 1642.

 

   Ce travail lui permettra d'être considéré comme le bienfaiteur de la ville. Il gardera de nombreux contacts avec le Canada et continuera à envoyer des sulpiciens. C'est ainsi que le 29 juillet de cette même année, les premiers sulpiciens débarquèrent au Canada pour assurer le service de la colonie de Montréal.

 

   Cette opération d'évangélisation fut aussi à l'origine d'une curieuse légende : celle du Grand Monarque.

 

   Olier avait aussi de grands projets. Il voulait que Saint‑Sulpice devienne un séminaire modèle pour tous les évêques de France et ainsi les aider à fonder leur séminaire selon le Concile de Trente. Mais l'énorme chantier de la reconstruction l'épuisa et il donna sa démission en 1652. Frappé d'une attaque, il mourut le 2 avril 1657 sous les yeux de Saint Vincent de Paul. Sa mémoire resta à Paris, mais également au Canada, aux États‑Unis et en Angleterre.

 

La légende du Grand Monarque

 

   En Nouvelle‑France, le Québec actuel, Saint Vincent de Paul et la Compagnie du Saint‑Sacrement, société secrète, auraient emmené un trésor précieux, spirituel, un enfant: un garçon de 4 ans, de sang royal, qui descendrait du roi David et de Jésus. Était‑il le grand monarque ? Y aurait‑il une descendance de Jésus actuellement au Québec ? La légende est en tout cas très vivante...

 

Qu'est‑ce que la Compagnie du Saint‑Sacrement ?

 

   La Compagnie du Saint Sacrement appelée aussi "la compagnie des prêtres de Saint‑Sulpice" trouve ses origines durant la période d'évangélisation et de rénovation chrétienne dans la France du XVIIe siècle.

  C'est Jean‑Jacques Olier qui favorisa ce mouvement en prenant part à des missions organisées en Auvergne et à Chartres, mais il se heurta très vite au problème de la formation des prêtres. Cette formation ne pouvait passer sans une réforme du clergé et sans  l'application des décisions du Concile de Trente. Plusieurs tentatives avant Olier eurent lieu et de nombreux évêques voulurent fonder des séminaires, mais ce fut un échec.

  


Gravure représentant la Confrérie du SaintSacrement, 1643

   Vers 1642, Vincent de Paul, Jean Eudes et Jean‑Jacques Olier eurent l'idée de créer un nouveau style de séminaire basé sur des retraites organisées pour les ordinands. C'est ainsi qu'Olier fonda en décembre 1641 un séminaire à Vaugirard près de Paris.

 

    Quelques mois plus tard, Olier devint curé de Saint‑Sulpice et y installa la communauté à Paris, près du presbytère. D'autres prêtres se joignirent à lui, ce qui constitua la Compagnie des prêtres du séminaire de Saint‑Sulpice.

 

   Jean‑Jacques Olier ne désirait pas fonder une congrégation avec ses maisons propres. Son idée était plutôt de créer un regroupement de prêtres au service de l'Église de France. Il formerait ainsi les candidats au sacerdoce que les évêques lui enverraient. De plus, les prêtres attachés au séminaire de Saint‑Sulpice seraient mis à la disposition des évêques pour travailler à la fondation et à la direction des séminaires diocésains.

 

   Le développement de la Compagnie s'opéra à partir du séminaire de Saint‑Sulpice et des Évêques de France firent appel à ses membres pour prendre en charge leur séminaire. Ce fut Louis Tronson, Supérieur général de 1676 à 1700, qui donna à la Compagnie son organisation.

 

   Juste avant la Révolution française, la Compagnie géra 15 séminaires et le nombre de ses membres passa de 70 en 1704 à 140 en 1789. Mais cette période trouble gêna la Compagnie qui commençait à s'implanter dans d'autres pays.

 

   Entre 1782 et 1811, la Compagnie accepta la charge de 10 séminaires, mais elle fut supprimée par Napoléon en 1811, puis rétablie et approuvée par Louis XVIII en 1816 comme "congrégation autorisée". Le nombre de ses membres ne cessa de croître régulièrement et peu à peu elle prit en charge 20 séminaires en France.

 

La Compagnie au Canada

   Dès 1657, année de la mort de son fondateur Olier, elle assura le service spirituel de Ville‑Marie qui deviendra Montréal. La Compagnie commença par guider la paroisse Notre‑Dame et l'aumônerie de plusieurs communautés religieuses. Plusieurs collèges furent fondés et en 1840, le séminaire de Montréal obtint le statut d'université pontificale.

 

La Compagnie aux États‑Unis

   En 1791, en réponse à Mgr Carroll, premier Évêque des États‑Unis, monsieur Emery envoya 4 sulpiciens à Baltimore en vue de la fondation d'un séminaire. Aux États‑Unis, la Compagnie connut un large rayonnement. Son implantation difficile au début rassembla de nombreux étudiants de Baltimore et un sulpicien créa une communauté de religieuses noires. La Compagnie finit par créer 4 séminaires hors de Baltimore.

 

La Compagnie en Asie

   Plusieurs sulpiciens furent envoyés en mission : deux Français au Viêt Nam en 1929, deux Canadiens au Japon en 1933, deux Français en Chine en 1934. Les séminaires de Hanoi, Fukuoka et Kumming furent fondés.

 

   À partir de 1950, la Compagnie prit en charge plusieurs séminaires en Amérique latine et en Afrique... Le moins que l'on puisse dire est que la petite idée d'Olier fit son chemin et que le courant sulpicien voyagea dans le mode entier... Le séminaire et la congrégation qui le dirige ont aujourd'hui une existence officielle. Le séminaire de Saint‑Sulpice est le séminaire du diocèse métropolitain de Paris. Il comprend, sous l'autorité de l'archevêque, la maison de Paris dirigée par un vicaire général de Saint‑Sulpice et la maison d'Issy. La congrégation de Saint‑Sulpice dirige en outre le séminaire de l'Institut catholique de Paris.

 

Qui était Saint Vincent de Paul ?

 

   Vincent de Paul naquit en France en 1581 et fit ses études à Dax puis à Toulouse. En 1600, il fut ordonné prêtre, mais un évènement très curieux le rendra célèbre : selon ses dires, capturé par des pirates au cours d'une navigation, il aurait été vendu à un alchimiste de Tunis, puis il aurait réussi à s'enfuir 2 ans plus tard après avoir converti son maître. Cette escapade ne fut jamais confirmée ni prouvée historiquement.

 

    Il est clair que cette obscure péripétie de sa vie présente un réel mystère. Curieusement, à son retour le 28 juin 1607, au lieu de rejoindre sa famille, il préféra aller directement à Avignon, puis à Rome, où il eut une entrevue avec le pape.


Saint Vincent de Paul

(1581‑1660)

   Le fait est tout de même surprenant, puisqu'il préféra rejoindre en priorité ses instances hiérarchiques, plutôt que prévenir ses proches de sa libération et de sa bonne santé. Car il faut rappeler que pendant cette absence, il était tout simplement passé pour mort. Qu'avait‑il de si important à confier au pape ?

 

   De retour à Paris, il se consacra entièrement aux pauvres gens, aux mendiants, aux forçats, aux enfants, aux vieillards et aux malades. Il devint l'aumônier de la reine Margot et renonça plus tard à tous ses privilèges. En 1617, il créa la première confrérie de la Charité et de retour chez le comte de Gondi, il se fit missionnaire sur ses terres. Il rencontra ensuite Saint François de Sales et fut nommé aumônier général des galères en 1619.

 

   En 1633, il fonda avec Louise de Marillac, la Congrégation des "Filles de la Charité" après avoir fondé l'année précédente celle des lazaristes.


Usé et fatigué, il mourut le 27 septembre 1660.

 

Remarque importante :  Jean‑Jacques Olier et Nicolas Pavillon furent les élèves de Saint Vincent de Paul.

 

1719 ‑ 1732  La reconstruction se termine

   Il fallut attendre 40 ans pour que de nouvelles ressources financières soient trouvées.

 

   Ce fut Jean Baptiste Languet de Gergy (1675‑1750) qui devint curé de Saint‑Sulpice en 1714, soit 1 an avant la mort de Louis XIV. Il quitta sa cure en 1748, 34 ans plus tard.

 

   Une explication officielle de ce nouveau financement est que Languet de Gergy eut le droit d'organiser une loterie accordée par Louis XV en 1721. Cette loterie sera proposée aux riches paroissiens près de SaintGermain‑des‑Prés.

 

   Il est malgré tout difficile de croire qu'une simple loterie ait pu financer la suite des travaux compte tenu de son importance et de sa durée...


Jean‑Baptiste Languet de Gergy
(Mausolée par M. A. Slodtz)

 


Détail du transept


La nef et le chœur au fond de l'église

 

   C'est un architecte décorateur, élève de Mansart, Gilles Marie Oppenord (1675‑1742)  qui reprit les travaux. Quant à l'ornementation, elle fut confiée aux frères Slodtz. Le sculpteur Edme Bouchardon réalisa les statues qui furent commandées par Languet de Gergy en 1734. Elles entourent aujourd'hui le chœur.

 

   Peu à peu l'ancienne église disparut, laissant place à un ouvrage gigantesque. Les portails sud et nord furent terminés en 1724, la coupole en 1727, la voûte de la nef et la décoration en 1731.

 

   Mais les travaux eurent de temps en temps quelques accrocs. La tour clocher construite par l'architecte Oppenord dut être démolie, car elle était trop lourde pour l'édifice.

 

   Les travaux furent pratiquement achevés en 1733, excepté la façade.

 

Il faut remarquer que
la nouvelle église a été réorientée


Les constructions successives

 

   L'église de Saint‑Sulpice à Paris possède de nombreuses richesses architecturales et artistiques amenées entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle.

   La croisée du transept est mise en valeur par de somptueux reliefs dans la pierre. Quant au chœur, il est fermé par une magnifique balustrade où dix statues de Bouchardon représentant 10 apôtres gardent le lieu.


La croisée du transept

 


Le chœur entouré des 10 apôtres
(et non 12) de Bouchardon


La Chapelle des Âmes du Purgatoire

   La commande de Bouchardon comprenait 14 statues : les 12 apôtres, le Christ et la Vierge. Malheureusement l'artiste mourut en 1762 et ne fit que 10 apôtres visibles aujourd'hui.

 

1732 ‑ 1789  Les premiers embellissements

   Si les travaux furent considérés comme pratiquement achevés en 1733, ce n'est pas pour autant qu'il n'y eut plus aucun projet. À l'intérieur, de nombreux embellissements devaient encore trouver leur place. Enfin, il manquait toujours la façade extérieure.

 

La façade extérieure

 

   En 1729, Languet de Gergy désigna un nouvel architecte italien, Jean Nicolas Servandoni (1695‑1766) qui décora la chapelle de la Vierge. Et en 1732, ce dernier remporta le concours pour le projet de la façade extérieure. Il construisit les deux premiers étages, mais le projet fut arrêté, car le dernier étage qui devait être formé d'un fronton triangulaire fut fortement contesté. Pendant 20 ans la façade extérieure était donc limitée au second étage. 

 

Les projets de façade ne manquèrent pas...

 

   Le portail de la façade fut finalement achevé en 1749. Il se compose de deux portiques superposés : le rez‑de‑chaussée d'ordre dorique, et le supérieur d'ordre ionique percés de sept arcades.


La tour nord est aujourd'hui
en cours de restauration


Le second étage de la façade en style ionique

 

 

   Après la mort de Jean Nicolas Servandoni en 1766, un nouveau concours désigna Oudot de Maclaurin qui construisit deux tours jumelles de 70 m (4 m de plus que les tours de Notre‑Dame de Paris) et 4 socles entre elles pour y poser 4 statues.

 

   Un autre architecte, Jean‑François Chalgrin (1739‑1811), célèbre pour sa construction de l'Arc de Triomphe,  fut chargé en 1776 d'agrandir les tours pour les harmoniser avec le reste. Il commença ses travaux sur la tour gauche (Nord), ce qui fut fait. Mais la Révolution l'empêcha de terminer la tour droite. Ceci explique sa hauteur plus réduite de 5 m et son décor inachevé. Elle est utilisée aujourd'hui pour nicher des faucons...

La tour droite (Sud) inachevée

 

   Les deux tours se composent d'un pavillon carré accompagné de colonnes corinthiennes et d'un fronton triangulaire. Au‑dessus du pavillon carré se dresse la tour circulaire. La tour nord renferme les cloches. Elle fut aussi utilisée pour recevoir un télégraphe aérien dont les bras noirs s'agitèrent au‑dessus de la rue des Aveugles jusqu'à l'installation de la télégraphie électrique à Paris en 1852.

 

La chapelle de la Vierge

 

   Outre les sculptures, les peintures et les boiseries qui vinrent petit à petit décorer les différentes chapelles, la chapelle de la Vierge derrière le maître‑autel fut l'un des éléments clés de cette période. Achevée en 1777, elle fut construite par Gamard pour sa forme elliptique, Le Vau pour les murs, et Servandoni pour la décoration. La niche et la coupole ouverte sont de Charles de Wailly et datent de 1774.

 

   Vanloo a peint les panneaux et les frères Slodtz en ont modelé les ornements de marbre, de bronze et d'or. Derrière l'autel, une étroite ouverture au fond de la coupole laisse filtrer depuis l'extérieur un rayon lumineux sur le marbre blanc de la statue de la Vierge, un chef‑d'œuvre de Pajou. Le plafond a été décoré par Lemoine dans le même style que le plafond d'Hercule peint par lui au château de Versailles.


La chapelle de la Vierge


 


La Vierge et l'Enfant écrasant un serpent, symbole lazariste

 

 

   On trouve dans cette chapelle ne nombreux thèmes bibliques comme la Genèse, l'Évangile de Jean et les noces de Cana, l'Apocalypse avec le livre aux 7 sceaux, l'agneau immolé ou les 7 lampes brûlant devant l'éternel.

 

   Un détail surprenant est celui de la Vierge écrasant un serpent, symbole lazariste. Cette image provient des apparitions de la Vierge à une jeune novice des Filles de la Charité en 1830. On retrouve d'ailleurs ce symbole à Notre Dame de Marceille dans le parc. Une statue de la Vierge et l'Enfant écrasant un serpent est effectivement dressée au milieu de la fontaine.

 

   Il faut rappeler que depuis la fondation de l'église Saint‑Sulpice par Olier, disciple de Saint Vincent de Paul et affilié à la Congrégation du Saint Sacrement, cette église a toujours été lazariste, et que c'est Saint Vincent de Paul qui fonda la Congrégation des "Filles de la Charité"...

 

La chaire

 

   Autre élément important installé juste avant la Révolution, une superbe chaire donnée par le maréchal Duc de Richelieu et réalisée par Charles de Vailly en 1788. La finesse de ses ciselures et la précision des dorures ne peuvent échapper aux visiteurs. Le corps principal repose sur deux escaliers de marbre, le tout surmonté d'un groupe en bois sculpté représentant la Charité entourée d'enfants.


La chaire date de 1788

 

Le gnomon astronomique

 

   Afin de déterminer la date et l'heure exacte des équinoxes et des solstices, un gnomon astronomique fut installé en 1737 par le curé Languet de Gergy.

   Le gnomon de Saint‑Sulpice est en réalité un cadran solaire annuel qui fait évoluer un rayon de soleil le long d'une bande de cuivre insérée dans le sol. Au cours de l'année, quand le Soleil est à son zénith, le rayon pénètre dans l'édifice par un trou situé dans une fenêtre du transept nord et se déplace dans la largeur de l'église jusqu'au sommet de l'obélisque.

 

   Son objectif premier était de servir à indiquer l'équinoxe vernal pour déterminer exactement la date de Pâques, mais comme nous le verrons dans le thème suivant, le gnomon revêt aussi un aspect ésotérique évident du fait de son lien étroit avec l'ancien méridien de Paris.


Le gnomon

 

Le grand orgue

 

   Au fond de la nef, au‑dessus de la porte principale, un immense buffet d'orgue fut installé et inauguré en 1781. Il fut réalisé par François‑Henri Clicquot (1732‑1790)

 

   Les boiseries sont en chêne et représentent avec ses colonnes corinthiennes un temple antique en forme d'hémicycle. Au centre, une statue du roi David chante des psaumes à l'aide d'une harpe entourée de chérubins.

L'orgue inauguré en 1781

 

   Le grand orgue fut restauré en 1861 par Cavaillé‑Coll. Il possède pas moins de 5 claviers complets et un pédalier, 118 registres, 20 pédales de Coulmans et environ 7000 tuyaux de 5 mm à 10 m de longueur. L'étendue des sons est de 10 octaves. Mû par des moteurs pneumatiques, il est le plus important d'Europe.

 

   Un détail insolite : dans un recoin des 7 étages de l'orgue se cache un instrument mondain et profane, le clavecin de Marie‑Antoinette, Reine de France.

 

   L'orgue majestueux repose sur une tribune portée par des colonnes composites de style corinthien et réalisées par Servandoni.

L'orgue inauguré en 1781

 

Les deux bénitiers

 

   Lorsque l'on entre dans l'église par la façade, il est impossible de ne pas remarquer deux immenses bénitiers largement séparés à gauche et à droite de la nef. Leur originalité réside dans le fait qu'ils sont la représentation d'un énorme coquillage de l'espèce nommée tridachne gigas. Ces sculptures furent données par la République de Venise à François Ier. Elles ont été réalisées par J.B. Pigalle.

 

Comme nous le verrons par la suite, l'une d'elles est fortement liée au Serpent Rouge


Le bénitier gauche


Le bénitier droit

 

1789 ‑ 1802  La Révolution politise Saint‑Sulpice

   Le déclenchement de la Révolution française interrompit tous les travaux et la tour droite de la façade resta dans l'état. Mais c'est aussi durant cette période que l'activité religieuse de Saint‑Sulpice prit part aux troubles politiques.

 

   Camille Desmoulins fut le premier à semer la discorde en voulant s'y marier. Et Antoine‑Xavier Mayneaud de Pancemont (1756‑1807), curé de Saint‑Sulpice, s'y opposa en déclarant qu'il était contre une célébration de mariage envers quelqu'un qui rejetait dans ses écrits l'Église. Le mariage se fit tout de même sur ordre du comité ecclésiastique de l'Assemblée Nationale.

 

   Un curé constitutionnel remplaça M. de Pancemont en 1791 et l'église de Saint‑Sulpice devint un lieu de réunions publiques, favorisé par son emplacement au chœur de Paris.

 

   Le 2 septembre 1792, la section du Luxembourg de la commune de Paris reçut dans l'église Saint‑Sulpice et par intimidation, l'ordre d'assassiner  tous les prêtres "insermentés" contenus autour de Saint‑Germain‑des‑Prés. On dénombra 114 victimes.

 


L'église Saint‑Sulpice au 18e siècle

 

   En 1793, l'église Saint‑Sulpice fut rebaptisée Temple de la Victoire et devint le lieu de séance des théophilanthropes, sous la présidence de La Revellière‑Lepeaux. On y donna aussi le 9 novembre 1799 un banquet au général Bonaparte.

 

   Enfin en 1802, elle fut rendue au culte et devint la paroisse du XIe (aujourd'hui VIe arrondissement).

 

   La Révolution fit aussi des saccages importants dans l'héritage historique. Entre 1797 et 1801, les dégradations et les profanations ne se comptaient plus. Le maître d'autel fut détruit. Les statues, les cloches, les tableaux et les autels des chapelles furent enlevés. Tous les objets de valeurs furent pillés. Les sépultures des cryptes furent violées et on retrouva des milliers d'ossements répandus sur le sol.  Seuls les objets inamovibles furent préservés comme l'orgue, le gnomon, les vitraux et certaines sculptures.

 

De 1802 à aujourd'hui

   Le concordat fut signé en 1802 et c'est Charles de Pierre (1762‑1836) qui devint le nouveau curé de Saint‑Sulpice. Sa première tâche fut de remettre en état l'église. Pour cela, il dut procéder à une véritable enquête pour retrouver les différents objets éparpillés durant la Révolution. Il put ainsi retrouver certains tableaux et des statues. Il dut aussi racheter des boiseries et certains objets qu'il repérait chez les brocanteurs.

 

   Une restauration plus complète fut toutefois décidée en 1815. Charles de Pierre resta curé de Saint‑Sulpice jusqu'à sa mort.


L'église Saint‑Sulpice en 1900 à l'époque de Bérenger Saunière et de Boudet

 

17 artistes

 

   La municipalité de Paris commanda entre 1820 et 1875  la décoration des murs du transept et de toutes les chapelles à 17 artistes renommés (on retrouve le fameux nombre 17).

 

   C'est ainsi que l'on peut  admirer aujourd'hui les peintures d'Eugène Delacroix (1798‑1863) dans la chapelle des Saints Anges et qui ont un lien indéniable avec l'histoire de Rennes‑le‑Château.


Les différentes chapelles de Saint‑Sulpice

 

Cette initiative de la municipalité permit de décorer les chapelles de la nef et du chœur par les maîtres de ce siècle, formant ainsi un riche musée de peintures religieuses.

 

Les 17 artistes qui ont laissé leur signature

 

  (1) Eugène Delacroix a peint (1849‑1861) pour la chapelle des Saints Anges

  (2) Heim a peint (1868) pour la chapelle des Âmes du Purgatoire

  (3) Abel de Pujol a peint (1845) pour la chapelle Saint Jean Baptiste de la Salle

  (4) Vinchon a peint (1822) pour la chapelle Sainte Jeanne d'Arc

  (5) Signol a peint (1872) pour les transepts sud et nord

  (6) Jobbé‑Duval a peint (1859) pour la chapelle Saint Denis

  (7) Mottez a peint (1862) pour la chapelle Saint Martin

  (8) Timbal a peint (1864) pour la chapelle Sainte Geneviève

  (9) Lenepveu a peint (1864) pour la chapelle Sainte Anne

  (10) Matout a peint (1870) pour la chapelle Saint Louis

  (11) Charles Landelle a peint (1875) pour la chapelle Saint Joseph

  (12) Pichon a peint (1867) pour la chapelle Saint Charles Borromée (et St Antoine de Padoue)

   (13) Glaize a peint (1859) pour la chapelle Saint Jean l'Évangéliste

   (14) Guillemot a peint (1824) pour la chapelle Saint Vincent de Paul

   (15) Drolling a peint (1850) pour la chapelle Saint Paul

   (16) Alexandre Hesse a peint (1860) pour la chapelle Saint François de Sales

   (17) Emile Lafon a peint (1859) pour la chapelle Saint François Xavier

 

La fontaine des 4 évêques

 

   Pour mettre en valeur l'architecture du portail, un grand espace fut aménagé devant l'église en 1754, prolongeant le parvis. Au centre, une fontaine fut construite en 1847 par l'architecte Louis Visconti (1791–1853).

 

   Ses quatre côtés sont ornés des statues représentant les évêques prédicateurs de l'époque Louis XIV : Bossuet, Fénelon, Fléchier et Massillon.

 

   Cette fontaine est aussi appelée "fontaine des 4 points cardinaux", les 4 évêques n'ayant jamais obtenu le titre de cardinal...

La fontaine des 4 cardinaux

 

Quelques personnages célèbres à Saint‑Sulpice

 

   Charles Baudelaire, poète français, naquit à Paris le 9 avril 1821 et fut baptisé à Saint‑Sulpice. Il fut aussi un ami et un grand admirateur d'Eugène Delacroix. Il mourut le 31 août 1867

 

Le marquis de Sade naquit à Paris le 2 juin 1740 et fut baptisé à Saint‑Sulpice.

 

   Victor Hugo se maria à Saint‑Sulpice pour épouser Adèle Fouché le 12 octobre 1822. Les témoins du marié furent Alfred de Vigny et Félix Biscarrat.


La nef


Les voûtes et l'orgue

 

Prenons de la hauteur

 

   Avant d'aborder les mystères de Saint‑Sulpice, il faut admirer sa vue aérienne.

On devine de gauche à droite, la fontaine des 4 évêques, la tour gauche en cours de restauration et la chapelle de la Vierge, nettement visible complètement à droite.


Saint‑Sulpice et sa place vue de haut
(photo Google 2005, orientée plein Nord)

 

D'autres images...

 

   À découvrir, le transept et les fresques d'Émile Signol, la somptueuse chapelle de l'Assomption, les nombreux détails dans les boiseries précieuses de la sacristie, la chapelle souterraine et la crypte...

 


La sacristie


La chapelle de l'Assomption


La chapelle de la Vierge écrasant le serpent

 


Le transept, le gnomon et
une fresques de Emile Signol


Une magnifique vue de haut de la nef


La crypte

 

 

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