Géométrie Sacrée, le pentacle - Rennes-le-Château Archive
Géométrie Sacrée
6/7 Le mètre et la coudée
royale, des origines
occultes
Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand
secret
Si vous
ouvrez un dictionnaire et que vous cherchez la définition du
mot "géométrie" vous trouverez une formule ressemblant à
celle‑ci :
"Branche des mathématiques qui étudie les propriétés de l'espace"
Et en poursuivant, vous découvrirez une liste de spécialités
comme : la géométrie analytique, euclidienne ou non, affine, pure,
algébrique, différentielle, vectorielle, 3D et même virtuelle...
Pourtant celle qui entoure notre vie, celle qui modèle notre
monde, celle qui fit rayonner les artistes de tout temps, celle
qui fit rencontrer les mathématiciens et les philosophes, celle
qui aida les hommes à dialoguer avec leurs dieux, celle qui aida
les bâtisseurs de nombreuses civilisations à concevoir et à
édifier des monuments extraordinaires, cette
géométrie que l'on nomme sacrée
est non citée. Cette science a‑t‑elle été évacuée de nos manuels
scientifiques pour son côté ésotérique et insaisissable ?
Les jardins de Versailles
Ou tout simplement, notre perception du monde ne serait‑elle
plus capable de décoder ce type de langage ?
L'énigme des deux Rennes nous rappelle constamment
l'importance de la Géométrie sacrée et son caractère
incontournable. Car elle est tout simplement l'une des disciplines qu'il faut
maîtriser si l'on veut espérer comprendre et décoder certaines
pistes.
La géométrie
sacrée est extrêmement riche et touche à de nombreuses
disciplines. Elle permet aussi de remonter dans le temps
et de confondre certaines vérités imposées par les
historiens et par des groupes d'experts qui préfèrent
ignorer plutôt que d'analyser et remettre en cause le modèle
historique officiel.
Voici un bel
exemple avec cette étude sur la naissance du mètre, une
mesure qui aurait été définie à la fin du XVIIIe siècle et qui
pourtant trouverait son origine dans la nuit des temps;
une origine que l'on découvre peu à peu dans l'ancienne Égypte,
côtoyant la célèbre coudée royale.
La thèse est bien sûr parfaitement ignorée des historiens et
des scientifiques, car
elle est extrêmement dérangeante, l'argument essentiel étant
qu'il s'agit d'une
"pure coïncidence"...
Nous allons voir que
ce n'est plus une thèse depuis longtemps, juste une
partie de l'Histoire qui a été oubliée, ignorée, occultée...
La définition officielle du
mètre
Il suffit d'ouvrir un bon livre
d'Histoire pour apprendre que le "mètre" que nous
connaissons a été officiellement défini par des
scientifiques astronomes à la fin du XVIIIe siècle, suite à
des calculs titanesques
entourant le Méridien de Paris.
Le mètre fut choisi pour ses dimensions à
échelle humaine et pour son lien avec notre
entourage physique, plus précisément à notre planète.
Contrairement
aux unités basées sur le corps humain dans l'Antiquité, la
définition du mètre marque une rupture culturelle où l'unité de
mesure
n'est plus tournée vers l'Homme, mais vers son environnement
naturel et en principe immuable.
Par définition, le mètre est la 10 000 000 ème
partie du quart
d'un méridien terrestre
Le mètre fut officiellement
défini le 26 mars 1791 par l'Académie des sciences comme étant la
dix‑millionième partie d'un quart de méridien terrestre
(*) et plus précisemment le Méridien de Paris.
Il fut
adopté par la France le 7 avril 1795 comme mesure de longueur
officielle.
Quelques années plus tard, en 1799, un mètre‑étalon en platine
fut créé à partir de cette définition et devint la référence.
(*) Le méridien d'aujourd'hui représente la moitié du
méridien terrestre
Le quart du méridien
terrestre
à l'origine de la définition du mètre ?
Un peu d'Histoire
officielle des
sciences...
Le règne de
Louis XIV est marqué par plusieurs
avancées scientifiques et astronomiques, et la fondation
de l'Académie des sciences permet d'engager de nombreux
travaux d'observation du ciel. Grâce à Copernic,
la théorie de l'héliocentrisme selon laquelle la Terre
tourne autour du Soleil s'impose. Le Soleil n'est plus
le centre de l'Univers et la Terre n'est pas centrale et
immobile. Les conséquences de cette théorie sont
profondes, aussi bien du point de vue scientifique,
que philosophique ou religieux. Les
proportions du Système solaire sont connues grâce aux
lois de Kepler, et les astronomes français sous la
direction de
Jean‑Dominique Cassini mettent à profit le passage
de
Mars à proximité de la
Terre pour faire une première détermination de la
distance Terre‑Soleil en 1672.
La Terre
étant considérée comme une sphère, un premier travail
consistera à calculer son
rayon. Pour cela,
Jean Picard mesure un
arc de méridien dans la région de Paris et rapporte
la distance mesurée à la différence des latitudes des
deux extrémités de sa méridienne. Il en déduit la circonférence de la Terre et son
diamètre. La
Méridienne de France
que l'on appelle aussi Méridienne de Paris est née. Elle sera prolongée et mesurée plusieurs fois au cours de
l'histoire de la géodésie.
Les unités de mesure
universelles n'existent pas encore et Jean Picard mesure
la méridienne en Toise de Paris.
De
gauche à droite, l'abbé Picard, La Hire et Cassini (détail du tableau "Colbert présentant les
membres de
l'Académie Royal des Sciences à Louis XIV en 1667"
‑
Versailles)
Jean‑Felix
Picard, dit l'abbé Picard, naquit le 21
juillet 1620 à La Flèche et disparut le 12 octobre
1682
à Paris. Il est un géodésien et un astronome français.
Fondateur de
la géodésie moderne, il est le premier à mesurer un arc
de un degré de méridien terrestre par triangulation avec
des instruments munis de lunettes astronomiques à
réticule. Il en déduit le rayon de la Terre, supposée
sphérique, avec une exactitude jusque là inégalée. Ses
travaux portent aussi sur la recherche d'un étalon de
longueur universel et le nivellement pour alimenter en
eau les fontaines du château de Versailles.
En
astronomie, il effectue de nombreuses observations et
mesures. Il est l'initiateur pour la géographie de la
future carte de France triangulée. Il met aussi en place
une nouvelle méthode pour déterminer les coordonnées
équatoriales des astres par leur passage au méridien, et
publie des éphémérides. L'abbé Picard est considéré
comme étant à l'origine du développement de l'astronomie
de précision.
Fronton Picard à la Sorbone
La toise
est une unité de longueur ancienne qui correspond
toujours à six pieds français, soit deux verges ou une
aune et demie, soit 1,949 m.
Depuis le Moyen‑Âge, l'étalon de la toise de Paris fut
matérialisé par une barre de fer fixée dans le mur du
Grand Châtelet et portant deux ergots. Son existence est
attestée dès 1394, mais il est sûrement bien
plus ancien. À une date peu antérieure à 1667, cet
étalon s'était trouvé faussé par un fléchissement du
pilier sur lequel il était scellé. Colbert, en sa
fonction de Surintendant des Bâtiments, Arts et
Manufactures, décida alors de rétablir l'étalon de la
toise de Paris.
Craignant
que ce nouvel étalon ne soit corrompu, Jean
Picard tente alors de le dématérialiser. Il mesure à l'Observatoire de Parisla longueur d'un pendule battant la seconde.
L'idée est de baser l'unité
de longueur universelle sur une
grandeur tirée de la nature. La Royal Society envisage
en effet dès 1660 d'utiliser la longueur du
pendule à seconde selon une proposition de Christian Huygens et
Ole Christensen Romer, une idée déjà
formulée en 1644 par Marin Mersenne.
Malheureusement, Huygens démontre en
1673 l'effet de la force centrifuge qui explique l'augmentation de la
longueur du pendule avec la
latitude. Et dès 1692, il est confirmé que la longueur
du pendule est proportionnelle à la pesanteur.
La toise (B) dans la cour du Grand Châtelet à Paris
L'étude des variations de la
pesanteur constituera d'ailleurs un moyen complémentaire
pour déterminer la figure de la Terre, grâce au théorème
de Clairaut. Des expéditions géodésiques
suivront au début du
XVIIIe siècle
en Laponie et au Pérou. Elles apporteront la
preuve de l'existence d'un bourrelet équatorial, une
découverte fondamentale impactant la cartographie et
l'astronomie. En effet, le diamètre de la Terre
est l'unité à laquelle toutes les distances célestes
doivent être rapportées. En 1766, la règle géodésique
employée pour l'expédition franco‑espagnole en Équateur,
la
Toise du Pérou est adoptée comme étalon de la
toise sous le nom de Toise de l'Académie.
Comment le mètre a‑t‑il
été défini ?
Consciente de
l'importance des enjeux, l'Assemblée nationale
constituante se prononce le 8 mai 1790 pour la création
d'un système de mesure stable, uniforme et simple. Le
19
mai, Condorcet met sur pied
une commission, comprenant, outre lui‑même, Jean‑Charles
de Borda, Coulomb, Joseph Louis de Lagrange, Laplace,
Lavoisier et Tillet. Trois possibilités de mesure sont
étudiées :
la longueur du pendule
battant la seconde à la latitude de 45°
une fraction du quart du
cercle équatorial
une fraction du quart du
méridien terrestre
Le rapport
de la commission est rendu en octobre 1790 et la mesure
au pendule est abandonnée d'une part à cause des
variations de la gravitation terrestre, d'autre part à
cause de l'interférence du facteur temps dans la
détermination de l’unité de longueur avec le pendule.
Le 16 février
1791, sur la proposition de
Borda, l'inventeur du
pendule et du "cercle répétiteur", une commission est
composée avec Borda, Condorcet, Laplace, Lagrange et
Monge. Des appareils de mesure géodésique précis et
fiables sont nécessaires comme la règle pour les
longueurs et le cercle répétiteur pour les angles, avec
une précision d'une seconde d'arc.
Nous verrons plus loin que la seconde d'arc a toute son importance.
Cercle à réflexion de Borda (musée des arts et métiers)
La mesure du
cercle équatorial n'est pas retenue. C'est la grandeur
du quart du méridien terrestre qui servira de base au
nouveau système de mesure. Le rapport final sur le choix
d’une unité de mesure présenté le 19 mars 1791 par
Condorcet à l’Académie propose que
l’unité de longueur, baptisée "mètre", soit égale à la
dix millionième partie du quart du méridien terrestre.
De plus, il propose que l’on ne mesure pas le quart de
méridien tout entier, mais seulement, sur le 45°
parallèle et au niveau de la mer, l'arc de neuf degrés
et demi qui sépare Dunkerque de Barcelone.
Nicolas de Condorcet (1743‑1794)
Mathématicien,
philosophe, homme politique et éditeur français,
représentant des Lumières, il né le
à Ribemont en Picardie et meurt le
à Bourg de l’Égalité (Bourg‑la‑Reine).
Il est
célèbre pour ses travaux pionniers sur la statistique et
les probabilités, son analyse des modes de scrutin
« le paradoxe de Condorcet » ainsi que par ses écrits
philosophiques et son action politique, tant avant la
Révolution que sous celle‑ci. Siégeant parmi les
girondins, il propose une refondation du système
éducatif ainsi que du droit pénal.
La Convention nationale ordonne son arrestation en
1793 et, après s'être caché pendant
neuf mois à Paris, il tente de fuir, mais est rapidement
arrêté. On le place dans une cellule où il sera retrouvé
mort le surlendemain.
À l’occasion des fêtes du
bicentenaire de la Révolution française, en présence de
François Mitterrand,
président de la République, les cendres de Condorcet
furent symboliquement transférées au
Panthéon en même temps que celles de l’abbé
Grégoire et de
Gaspard Monge, le
.
En effet, le cercueil censé
contenir les cendres de Condorcet est vide : inhumée
dans la fosse commune de l’ancien cimetière de
Bourg‑la‑Reine,
sa dépouille ne fut jamais retrouvée.
Nicolas de Condorcet (1743‑1794)
Condorcet était‑il franc‑maçon ?
Le parcours maçonnique de Condorcet est comparable à celui de Diderot et d’Alembert, membres très actifs de la Loge d’Holbach fondée
par Voltaire et le baron d’Holbach. Lorsque Voltaire
décide de s’affilier au Grand‑Orient de France en se
faisant initier dans la loge "Les Neufs Soeurs", le 7
avril 1778, Condorcet se laisse tenter avec Diderot et d’Alembert,
mais Voltaire décédera
peu après. La loge
décide alors de faire coïncider la cérémonie funèbre consacrée
à Voltaire avec l’initiation de Condorcet, Diderot,
d’Alembert et le peintre Greuze.
Le mètre étalon Très près du
Méridien de Paris, on trouve
un mètre étalon scellé dans la pierre
qui avait pour but de familiariser les Parisiens avec cette nouvelle
unité métrique universelle calculée sur la longueur de ce même
méridien.
L'un des derniers mètres étalons est situé à Paris, sous les
arcades, rue de Vaugirard, juste à l'arrêt de bus
"Sénat" de la ligne 84.
Installé en février 1796, il est l'un
des vestiges de la période post‑révolutionnaire. Un autre
étalon se trouve au 13 place Vendôme.
Le mètre étalon
en marbre près du
Méridien de Paris (rue de Vaugirard) 1796
Après la Révolution, il fallut affiner la valeur du
mètre étalon. En effet, afin d'uniformiser les unités de
longueur, il fut décidé par un décret du 26 mars 1791
que l'unité de mesure serait les 10 millionièmes parties
du quart du méridien terrestre.
Le
26 mars 1791, l’Assemblée Constituante décrète :
« Considérant que, pour parvenir à établir l’uniformité
des poids et mesures, il est nécessaire de fixer une
unité de mesure naturelle et invariable et que le seul
moyen d’étendre cette uniformité aux nations étrangères
et de les engager à convenir d’un système de mesure est
de choisir une unité qui ne renferme rien d’arbitraire
ni de particulier à la situation d’aucun peuple sur le
globe… adopte la grandeur du quart
du méridien terrestre pour base du nouveau système de
mesures qui sera décimal ; les opérations
nécessaires pour déterminer cette base, notamment la
mesure d’un arc de méridien depuis Dunkerque jusqu’à
Barcelone seront incessamment exécutées ».
La Méridienne de France fut donc à nouveau mesurée entre 1792 et
1798 par
Jean‑Baptiste Joseph Delambre et
Pierre Méchain pour servir de base à la
détermination de la longueur exacte du mètre en 1799.
Le mètre devint ensuite la
longueur d'un mètre étalon international, puis un
multiple d'une certaine longueur d'onde, et enfin depuis
1983, la longueur du trajet parcouru par la lumière dans
le vide pendant une durée d'un 299 792 458e de
seconde.
Le sceau du Bureau
International des Poids et Mesures
Le Bureau International des
Poids et Mesures (Sèvres)
Le mètre est la première
unité de mesure du système métrique initial. Son nom vient du grec "métron"
(mesure).
De symbole "m", il est aussi l'unité de longueur du
Système international (SI). C'est l'une des sept unités
de base à partir desquelles sont construites les unités
dérivées que sont les unités SI de toutes les autres grandeurs
physiques.
Lois et décrets
Le 26 mars 1791,
sur la demande de Talleyrand, et au vu du rapport de
l'Académie des sciences, l'Assemblée nationale vote
l'exécution de la mesure d'un arc de
méridien de
Dunkerque à Barcelone pour donner une base objective à
la nouvelle unité de mesure.
En
1793, les opérations de mesure du méridien
entamées par Delambre et Méchain ne sont pas encore
achevées. Un premier mètre provisoire est adopté. Fondé
sur les calculs du méridien par Nicolas‑Louis de
Lacaillle en 1758 et d'une longueur de
3 pieds 11 lignes 44 centièmes, soit 443,44 lignes de la
Toise de Paris, ce mètre provisoire est proposé en
janvier 1793 par Borda, Lagrange,
Condorcet et Laplace. Il est adopté par la Convention et par décret le 1er août 1793.
Par décret du 7 avril 1795, la
Convention institue le système métrique décimal et
poursuit les mesures du méridien terrestre qui avaient
été interrompues fin 1793. Le 22 juin
1799, un mètre‑étalon en platine
conforme aux nouveaux calculs du méridien est déposé aux
Archives de l'Empire et un autre à l'Observatoire
impérial. La loi du 10
décembre 1799 édictée au début du
Consulat institue le mètre définitif, et le mètre
provisoire est révoqué.
La coudée royale égyptienne
Intéressons‑nous maintenant à la coudée royale,
une très ancienne unité de mesure égyptienne. La coudée
royale appelée également grande coudée est la
mesure utilisée par les architectes égyptiens dans leurs
calculs pour l'élaboration des monuments. Il s'agit de la
mesure de référence du système de mesures égyptien. Elle
mesure entre 52 cm
et 54 cm
et elle doit être distinguée de la petite
coudée égyptienne qui mesure environ 45 cm.
Attention : il existe deux systèmes de mesure avant et après
la réforme métrologique de la XXVIe dynastie égyptienne, une
périodeentre ‑664 et ‑525 dite
période "saïte". La coudée royale qui nous occupe ici est
celle avant ‑664 etqui est par conséquent la
plus ancienne.
La coudée royale est l'étalon d'un système de
mesure digital se déclinant en doigt, palme (4 doigts), main (5 doigts), petit empan (3 palmes),
grand empan (3 palmes et demie)
1 coudée royale = 7 paumes
= 28 doigts
La coudée royale égyptienne a été utilisée par les bâtisseurs de cathédrale,
une mesure que l’on retrouve
dans la Quine des bâtisseurs.
Le système digital égyptien
construit à partir de la coudée royale
du musée égyptologique de Turin
Comment connaît‑on le système digital égyptien ?
Contrairement à ce qui est
souvent affirmé, les anciens Égyptiens ont laissé
quelques informations précises sur leur système de
mesure. On a en effet trouvé dans les tombes des règles
sur lesquelles figurent des graduations du système
digital. Certaines sont usées, mais d'autres sont
parfaitement lisibles, car uniquement destinées à des
offrandes.
Coudée royale égyptienne au
musée de Saqqarah (Égypte)
Les plus anciens exemplaires
de coudées dites « votives » que l'on a retrouvés datent
du Nouvel Empire.
Outre
leur symbolisme, ces étalons se distinguent des coudées
dites « utilitaires » par le matériau utilisé, pierre,
métal et plus rarement bois. Toutefois le système de
mesure décrit est parfaitement valable et très précis.
Coudée de Mâya, ministre des
Finances du roi Toutânkhamon ‑ musée du Louvre
1336‑1327 avant J.‑C. 18e dynastie
Coudée royale de 52,3 cm divisée en 28
doigts
Quelle est la valeur métrique exacte
de la coudée royale ?
La valeur métrique
précise de la coudée royale a donné lieu à de nombreux débats
parmi les égyptologues, les scientifiques et les
archéologues. En effet, les enjeux concernant cette valeur
sont très importants comme nous allons le voir plus loin. De
façon grossière, on peut affirmer qu'au Nouvel Empire, la valeur
est située entre
52,3 cm
et 52,5 cm
une mesure qui est observée avec beaucoup de constance.
La coudée
royale a été principalement étudiée par deux
experts qui ont affiné la valeur en fonctions de leurs travaux et des
mesures effectuées sur place.
Karl Richard Lepsius (),
célèbre égyptologue, philologue et archéologue allemand,
donne une valeur de 52,5 cm qu'il
admet valable pour
toute la période de l'Egypte antique.
Flinders Petrie
()
égyptologue anglais, professeur d'égyptologie à l'University
College de Londres, donne 52,37 cm pour la période de
l'ancien empire.
Parmi les études réalisées sur les monuments, il existe
aussi celle d'Isaac Newton qui, se servant des mesures de
l'intérieur de la grande pyramide publiées en 1646 par John
Greaves et attribuant à la chambre du roi les dimensions de
20 coudées sur 10 coudées, évalue la coudée royale à
1,719 pieds, soit environ 52,4 cm,
tout en précisant qu'il faudrait examiner davantage la
pyramide.
Enfin, des
savants italiens ont mesuré
avec une très grande précision la coudée royale découverte
dans les ruines de Memphis au début du 19ème siècle. Les
travaux furent publiés le 17 août 1824 et leur conclusion
est implacable : la coudée mesure 52,3524 cm ± 0,01
(pour plus de détail lire le traité de Plana et Bidone dans
"Memorie della Reale Accademia delle scienze di Torino
1824" accessible sur Google Books)
Une autre confirmation vient de la base de la grande
pyramide qui mesure 440 coudées.
Or, plusieurs campagnes de mesure ont montré que la base de la
grande pyramide mesure entre 230,25 m et
230,45 m ce qui donne
une valeur de la coudée royale comprise entre
52,33 cm et 52,375 cm
La grande pyramide de Gizeh
et ses mesures en coudées royales
En résumé, certains auteurs affirment encore que l'on ne connaît
pas la valeur de la coudée royale, ce qui est
parfaitement faux.
Les innombrables mesures et études
faites sur les étalons et les monuments montrent
une valeur qui converge vers 52,36 cm.
D'ailleurs, la plupart des auteurs scientifiques,
archéologues, et égyptologues actuels intègrent cette
valeur dans leurs exposés. On peut donc aujourd'hui
affirmer que grâce à Pétrie, Dormion, Jomard, Newton,
Lepsius et beaucoup d'autres, la coudée royale
mesure 0,5236 m ± 0,0001
1 coudée royale
= 7 paumes = 28 doigts =
52,36 cm
La coudée royale égyptienne
et le mètre
Une relation mathématique étonnante
Pourquoi tant de précaution à admettre 52,36 cm
comme valeur exacte de la coudée royale ?
Pourquoi les scientifiques et les historiens utilisent‑ils
cette valeur sans l'avouer clairement ? Pourquoi très
peu d'ouvrages sérieux n'évoquent‑ils pas la prise en compte de
cette grandeur exacte pour les travaux récents ?
Nous avons vu précédemment que le mètre a été
officiellement défini à la fin du XVIIIe siècle et que
sa mesure a été déterminée en prenant un 10 000 000e du quart du
méridien terrestre. Or, si l'on
admet que la coudée royale vaut 52,36 cm,
un très sérieux problème est posé aux historiens.
Car voici la constatation qui ébranle les scientifiques et
fragilise notre modèle chronologique et historique
portant sur le déroulé des civilisations : Il
existe une relation mathématique entre le mètre actuel
et la coudée royale égyptienne, et elle est
particulièrement étonnante...
En clair, admettre une telle relation raye d'un
coup l'Histoire des sciences post‑révolutionnaire que l'on nous
inculque et qui concerne la définition des mesures
internationales... Rien que çà...
Prenons un cercle de diamètre
D = 1 m Son périmètre P est égal à
π
puisque : P = D x π soit P = 3,1416... m
Divisons maintenant le périmètre P en 6 parts
égales : P / 6 = π / 6 = 0,5236 m
Nous obtenons la valeur de la coudée royale soit
0,5236 m
ce qui donne une relation particulièrement
dérangeante : 1 mètre x
π / 6 = 1 coudée royale
La coudée royale est le 6ème
du périmètre d'un cercle
Calcul du pourcentage d'erreur : Il se calcul en faisant
la différence entre la mesure théorique et la valeur
mesurée, le tout divisé par la mesure théorique.
Donc, si l'on prend 8 décimales :
P théorique = 3,14159265 m
P mesuré = 6 x 0,5236 m = 3,1415 m
Pourcentage d'erreur = (P mesuré ‑ P théorique) / P
théorique = 2,3 x 10‑4
%
La mesure du
périmètre d'un cercle de diamètre 1m faite avec une
coudée royale (0,5236 m) est précise à 0,00023%
Une autre manière de faire
apparaître la coudée royale est
celle‑ci :
La division par 6
du périmètre d'un cercle permet de faire apparaître un
triangle équilatéral dont un côté
mesure 0,50 m les angles étant de
60°
Soit un triangle équilatéral aux 3 sommets 0,C,B et de
côté 0,50 cm, la coudée royale est
donc la
mesure de l'arc de cercle de centre O et passant par les
sommets C et B du triangle.
On peut donc dresser la table des correspondances
suivantes :
1 coudée royale
= π / 6
=
0,5236 m
2 coudées royales
= π / 3
=
1,0472 m
3 coudées royales
= π / 2
=
1,5708 m
4 coudées royales
= 2 π /
3
=
2,0944 m
Poursuivons avec le Nombre
d'Or
Quelques rappels
Pour continuer la fabuleuse
exploration de la coudée royale et de
ses propriétés, il faut aussi se rapprocher du
Nombre d'Or :
φ = 1,618 03398874989484820458683...
Le Nombre d'Or
a pour valeur :
Le Nombre d'Or est drapé de deux
relations fondamentales : Ajouter 1 à φ
et on obtient son carréφ + 1 =
φ2
Ajouter 1 à l'inverse de φ
et on obtient φ1 / φ
+ 1
=
φ
Le Nombre d'Or = 1,618
Le Nombre d'Or au carré = 2,618
L'inverse du Nombre d'Or
= 0,618
Dès lors, on peut facilement imaginer à quel point ce nombre de
l'harmonie, signe du divin parmi les Hommes, a dû fasciner
nos ancêtres...
La coudée royale dans un
Triangle sacré
Faisons
maintenant apparaître la coudée royale
à l'aide d'un Triangle sacré, le Triangle des
bâtisseurs, car il est surprenant de constater
le fait suivant.
Le
Triangle des bâtisseurs, ou équerre des bâtisseurs,
possède par définition deux côtés de longueur respective
1 et 2.
Pour le représenter aisément, il suffit de l'inscrire
dans un rectangle constitué de deux carrés juxtaposés de côté
1
Or, d'après Pythagore on a : Hypothénus
= √5
= 2,236
Sublime constatation que
celle‑ci : le périmètre P du Triangle
des bâtisseurs est égal à 10 coudées
royales. En effet :
P = 1 + 2 + (Hypothénus
= √5 = 2,236) = 5,236 m = 10 x 0,5236 m P = 10 coudées royales
ou dit autrement :
3 + √5 = 10 coudées royales
Continuons... Le Triangle des Bâtisseurs est comme
son nom l'indique, l'équerre des architectes, et comme tous
les Triangle sacré, il possède un lien avec le
Nombre d'Or
φ.
Ceci est dénoncé par la présence d'une racine carrée de 5.
En effet :
P = 2 + 1 + √5 or φ
= (1 + √5) / 2
donc P = 2 + 2φ
= 2 (1 + φ) = 2φ2
Retenons : P = 2 (1 + φ)
Puisque P = 10 coudées royales et que
P = 2 (1 + φ
) une nouvelle relation
remarquable apparaît : 10 coudées royales = 2 (
1 +
φ) d'où 5 coudées royales =
1 + φ et
donc :
1 coudée
royale = ( 1 +
φ
) / 5 = φ2
/ 5
Revenons maintenant à la
relation de base : π = 6 coudées royales
Puisque l'on a : 5 coudées royales =
1 +
φ
on peut écrire π =
1 + φ + 1 coudée
royale
D'où une nouvelle relation
extraordinaire :
π = 1 mètre + 1
coudée royale + φ
L'addition d'un mètre, d'une
coudée royale et du Nombre d'Or donne la constante
irrationnelle du cercle π : 1 + 1,618
+ 0,5236 = 3,1416
La relation
entre le mètre, la coudée royale, et le
Nombre d'Or peut
aussi être représentée sur le périmètre d'un cercle de diamètre
1 m
Le périmètre π est donc
constitué d'une suite de longueur remarquable : la
coudée royale 0,5236 m, 1 mètre, et le Nombre d'Or
1,618 m
Autre conséquence et pas des moindres. Si à partir des
deux équations précédentes on élimine la coudée royale,
on obtient une relation entre
π et le
Nombre d'Or :
Par définition,
le Cercle d'Or est un cercle dont le
périmètre P a pour valeur un multiple de 10 du
Nombre d'Or
dans une unité donnée.
À
partir de cette définition, on peut facilement déduire
le diamètre D et le rayon R
d'un Cercle d'Or qui a pour périmètre P =
1,618 m :
Puisque P = D
πet P =
φ
D =
φ /π = 0,515 m
R =
φ
/ 2 π
= 0,2575 m
Le Cercle d'Or
Par conséquent, si l'on prend comme unité le
mètre, un cercle dont le diamètre vaut 0,515 m
possède un périmètre de 1,618 m qui est
proche du Nombre d'Or. De même, si l'on prend un Cercle
d'Or de 515 m, son périmètre vaudra 1618 m
Appliquons ces
concepts à la pyramide de Khéops
Rien ne vaut
une véritable mise en application de cette
extraordinaire connaissance du passé. Nous avons le
privilège aujourd'hui d'hériter de nombreuses études et
mesures faites sur les monuments antiques, des grandeurs
qui ne peuvent plus être remises en cause. C'est le cas
pour la grande pyramide de Khéops qui est
aujourd'hui parfaitement connue dans son aspect et son
volume extérieur.
La grande pyramide de Khéops
à Gizeh (Égypte)
La grande pyramide de Khéops
est le plus grand monument de pierre construit par
l'Homme il y a 4500 ans.
Reprenons ses mesures. La base de la pyramide est un
carré ayant pour côté une longueur de 440 coudées
royales.
On peut maintenant facilement en déduire la dimension
équivalente en mètre. La base est un carré ayant pour
côté :
440 x 0,5236 m =
230,384 m
La grande pyramide de Gizeh
et ses mesures en coudées royales
Prenons
maintenant le Triangle des bâtisseurs
ayant pour grand côté celui de la base de la
grande pyramide, soit A = 230,384 m
Le petit côté du triangle fait donc B = A / 2 =
115,192 m
Puisqu'il s'agit du Triangle des bâtisseurs, l'Hypoténuse
H a pour valeur : H = B √5 = 257,577 m
La surprise est bien là. Nous sommes en
présence d'un rayon de Cercle d'Or
et qui correspond à un cercle de diamètre D =
515,154 m Vérifions son
périmètre :P = 515,154 π
= 1618 m = 1,618 km
Difficile dans ces circonstances d'ignorer
l'utilisation des constantes sacrées et de la géométrie
dans les moindres recoins de l'architecture égyptienne,
d'autant qu'il y a ce que l'on peut apprécier
visuellement et ce qui ne se voit pas comme dans cet
exemple.
« Les Égyptiens
connaissaient le mètre, ce qui est fréquemment démontré.
Deux lignes peintes sur un édifice de la 3e dynastie
sont espacées d’un mètre. Cette utilisation du mètre
n’est pas un cas isolé, on peut la rencontrer dans des
milliers de cas. » Schwaller de Lubicz
Érudit
complet,
Schwaller de Lubicz était un chimiste,
philosophe, métaphysicien et égyptologue français,
spécialiste de la pensée hermétique et de la symbolique
de l’Égypte ancienne, né en 1887 et
mort en 1961.
Sa culture philosophique
est marquée par la pensée des alchimistes allemands,
mais aussi par Fulcanelli et par la pensée du pythagorisme primitif cher à
la franc‑maçonnerie.
Son œuvre maîtresse est Le Temple de l'Homme (1957) où
l'auteur révèle par de savantes démonstrations
mathématiques liées au
Nombre d'Or la thèse d'une Égypte antique enracinée
dans un mysticisme basé sur la géométrie sacrée.
Inutile d'indiquer que le philosophe était en son temps
parfaitement incompris, voire rejeté par la communauté
scientifique et archéologique. Imaginez en 1950
un égyptologue affirmant que le mètre
était connu sur les bords du Nil dans des temps très
anciens, alors que les Français découvraient à peine
l'existence des Chevaliers du Temple. Même aujourd'hui, ses
écrits restent sulfureux et pourtant nous y venons peu à
peu. Mieux, cette connaissance du mètre
nous oblige à aller beaucoup plus loin, comme nous allons
le voir...
Revenons à la Terre et au
méridien
Caractéristiques moyennes de la Terre :
Rayon moyen de la Terre : 6374 km Diamètre moyen : 2 x 6374 = 12748 km
Périmètre moyen : 40048 km
Rappelons que la Terre n'est pas sphérique. Elle est en réalité légèrement aplatie sur
l'équateur, une forme qui ne manqua pas de poser de sérieux
problèmes aux scientifiques, aux astronomes et aux
cartographes chargés de
concevoir un modèle planétaire fiable et représentatif.
Le calcul de ses
dimensions a nécessité des travaux extrêmes et généré
une multitude de disciplines dont la
géodésie.
Soit P le périmètre
moyen de la Terre supposée sphérique P = 40048 km
Si on divise le périmètre par 360
on obtient des degrés d'arc 1 degré d'arc de la Terre = P / 360 =
111,24 km
Si on divise le degré d'arc par 60
on obtient des minutes d'arc 1 minute d'arc de la Terre = P / 360 /
60 = 1,854 km
Si on divise la minute d'arc par 60
on obtient des secondes d'arc 1 seconde d'arc de la Terre =
P / 360 / 60 / 60 = 0,0309 km = 30,9 m
Or voici une constatation
étonnante : Si on divise un
Cercle d'Or dont le périmètre fait 1618
m par la seconde d'arc de la Terre, on obtient
100 coudées royales
En effet : 1618 m / 30,9 m =
52,36 = 100 coudées royales
On
peut aussi écrire en introduisant le Nombre d'Or : 100 coudées royales =
1000
φ
/ 1 seconde d'arc de la Terre
d'où cette relation étonnante
en mètre entre la dimension de la Terre, le Nombre d'Or
et une coudée royale :
1
coudée royale = 10
φ / 1 seconde
d'arc de la Terre
Vérifions : 0,5236 m
= 10 x 1,618 / 30,9 m
Changement de paradigme
Comment conclure ? C'est impossible, car tout reste à démontrer et
à découvrir. Nous ne sommes qu'au début d'une
immense aventure où l'Histoire officielle va encore
trembler à côté d'une multitude de thèses
pertinentes et dérangeantes qui ne cessent de voir
le jour. Les Égyptiens
connaissaient‑ils le mètre ? Et si oui, quelle est
sa réelle définition ? Pourquoi ont‑ils
plutôt utilisé la
coudée royale ? Le mètre a‑t‑il été réellement créé
au 18e siècle ? Ou bien s'agit‑il d'une mise en
scène pour masquer l'arrivée d'une unité qui nous
vient de la nuit des temps ? Les Égyptiens
connaissaient‑ils les dimenssions de la Terre ?D'où
vient leur connaissance ? Pourquoi n'a‑t‑on aucune trace
de leur source ? Les questions ne
manquent pas et les réponses restent désespérément
absentes.
Une chose est certaine ; il n'y a aucun écrit connu de
l'utilisation au 18e siècle d'une ancienne unité
égyptienne qui aurait servi à la mise en place d'une
nouvelle unité. La décision de définir le mètre étalon
comme étant « la dix millionième partie du quart du
méridien terrestre » est indéniable. Il fallait une
mesure fiable, et la Terre est censée
conserver les mêmes dimensions au fil du temps. Le
calcul de la longueur du Méridien de Parisfut confié aux astronomes Jean‑Baptiste Delambre et
Pierre Méchain. Ce fut un travail titanesque
effectué par triangulation entre Dunkerque et
Montjuïc près de Barcelone sur une durée de six ans. Tous leurs travaux furent
soigneusement documentés et il est possible de
retracer leur parcours et leurs calculs dans les
moindres détails.
Malgrè tout, Méchain commit une petite erreur de mesure, le mètre
mesurerait en réalité 1,0001966 mètre.
Les esprits chagrins diront que le mètre actuel
n'étant pas tout à fait la 10 millionième partie du
quart du méridien, comment admettre que ce mètre
actuel était connu et identique 4000 ans avant J.‑C. ? Ces mêmes esprits ont évidemment occulté les
principes de base que pose toute mesure à propos des taux d'erreurs et
des
tolérances,
d'autant que l'utilisation de nombres irrationnels
infinis tels que le Nombre d'Orou π, ajoutent
encore aux imprécisions.
Il n'existe finalement
que 3 thèses envisageables :
Nous sommes face à une
pure coïncidence.
Cette réponse est soutenue par la classe actuelle
des scientifiques qui considèrent que le jeu des
imprécisions a permis de construire des
équivalences remarquables et arbitraires entre la
coudée royale et le mètre.
Le mètre n’est pas un étalon établi au
18e siècle, mais une valeur universelle
utilisée depuis la nuit des temps. Les astronomes du
siècle des Lumières se sont contentés de le
réutiliser sans l'avouer. La Révolution a en fait
banalisé la mesure sacrée du mètre en la passant au
profane...
Il existe une troisième
voie : le mètre a
été défini en toute bonne foi au 18e siècle
à partir du méridien, et nous découvrons naïvement
aujourd'hui que les anciens Égyptiens avaient
aussi intégré bien avant nous cette mesure dans leur système. Il faut
alors dans ce cas admettre que l'ancienne
civilisation du Nil connaissait la taille de
la Terre, un concept qui bouleverse notre
vision de l'Histoire des civilisations. Les
Égyptiens étaient des géomètres et des astronomes
exceptionnels. Étaient‑ils comme le disent
certaines légendes les héritiers des
Esséniens ? Des Sumériens ? Des Atlantes... ?
Enfin,
n'oublions pas queFulcanelli fut le dernier protecteur du mètre
en France (Président de la commission des poids et
mesures BIPM, voir « Portrait d’un adepte du
XXe siècle »). C'est aussi en liaison avec
le mètre et avec ses études géodésiques dont il était le
précursseur qu’il préparait son dernier ouvrage "Finis
Gloriae Mundi", un livre jamais publié et dont il ne reste que
des bribes éparses. On ne retiendra malheureusement de
lui que
quelques références faites dans son ouvrage culte "Les Demeures
Philosophales"...
Le Finis gloriae mundi
(1672) de Juan de Valdés Leal (1622‑1690) qui aurait donné son nom au
troisième livre, non publié de Fulcanelli
La
seule question qui se pose alors est celle‑ci : Pourquoi le mètre étalon est‑il si important et quel
secret cache‑t‑il ?
« Tout se
passe comme si on y relevait la trace d’une incroyable
synthèse du système métrique, du Nombre d’Or et de la mesure
astronomique des temps annuels… Pour les astronomes antiques, le
temps et l’espace se répondaient sans fin, dans un éternel
engrenage de Nombres dont notre globe fournissait lui‑même
une des clefs fondamentales…
La clef de la grande Pyramide est la dix‑millionième partie
du quart d’un méridien moyen de la Terre.»