Rennes-Le-Ch?teau Archive Index du Forum


    Ou l'histoire d'un grand secret ... 

 

 

Avertissement : Ce forum est dédié à tous les curieux, les passionnés et les chercheurs. Sont donc exclus les sujets d'ordre privé, incohérents, diffamatoires, provocateurs, politiques ou grossiers, n'ayant pour but que d'agresser ou de semer la discorde.  Les membres qui ne respecteront pas ces règles minimum de courtoisie seront avertis puis immédiatement exclus sur récidive, leurs messages seront supprimés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messages du Web master

 

   J'ai conçu cet ouvrage comme j'aurais souhaité le trouver sur une étagère, il y a de nombreuses années, à une époque où l'affaire m'était encore inconnue. Son élaboration résulte de plusieurs années d'investigation et son écriture s'imposa comme la fin d'une étape. J'espère ainsi ravir ceux qui découvrent, ceux qui veulent connaître le vertige, mais aussi les pointus en leur montrant du doigt quelques preuves inédites en image d'une réalité que l'on ne peut plus nier. Nul besoin après ceci de s'acharner à convaincre sur l'existence d'un secret historique essentiel. Le fait est là et il faut dorénavant faire avec...

 

   L'objectif n'est pas seulement de proposer une fresque sur 2000 ans d'Histoire et 50 ans de recherches, mais c'est aussi l'occasion de présenter une superbe découverte qui fut l'étincelle de ce projet. Je remercie à ce propos, Jean Brunelin, qui sut préserver le suspens jusqu'à la sortie du livre en mai 2008.

      J'ai aussi voulu un livre abordable pour tous ceux qui souhaitent comprendre et partager ma passion. Car, si depuis l'année 2005 l'affaire a su reprendre une assise historique solide grâce à Franck Daffos, sa complexité a rendu l'histoire de plus en plus hermétique. La découverte exceptionnelle méritait d'être couchée sur papier couleur. Il fallait imprimer cet héritage pour éviter toute dérive d'interprétation et remettre dans son vrai contexte le message. Surtout, cette surprise permet au public de prendre conscience de ce patrimoine que nous devons maintenant protéger...

 

       Je souhaite enfin que ces quelques pages, prolongation du site RLC Archive, aident à la poursuite du rêve et qu'elles participent à cet immense projet qui est la mise à jour de notre passé souterrain et de ses secrets...  

Jean-Pierre Garcia               

 

        "Le Secret dans l'Art ou l'Art du Secret"   est de nouveau disponible

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   Ce livre de 424 pages couleurs est composé de nombreuses illustrations, photos et synoptiques qui accompagnent l'aventure... L'ouvrage comblera les initiés mais aussi ceux qui souhaitent découvrir l'affaire simplement en découvrant les plus belles surprises de ces dernières années. Pour commander, rien de plus simple. Remplissez le bon et envoyez-le à l'adresse indiquée. Paiement possible par Paypal ou par chèque français...   L'ouvrage est également disponible à la boutique  Aux Portes de Rennes

  Patrick Pourtal, Webmaster du site  "Rennes-Le-Château - Le dossier" me proposa en juillet 2008 de répondre à ses questions suite à la sortie du livre "Le Secret dans l'Art". C'est avec un grand plaisir que je me suis mis à ma plume. Vous trouverez mes réponses ici : http://www.rennes-le-chateau.org/rlctoday/int-jpg.asp

Je remercie également André Douzet pour avoir publier une page critique sur "Le Secret dans l'Art"
Vous pouvez la découvrir ici :
http://www.societe-perillos.com/som_garcia.html

 

Site partenaire

   Les Editions ARQA éditions d’art et de bibliophilie, vous invitent à acquérir un choix d’ouvrages en tirage limité réservé aux amateurs d’art, aux chercheurs éclairés, aux curieux impénitents. Ces ouvrages exploreront des Terrae incognitae jusqu’aux confins de la Poésie, de l’Écriture et de la Tradition, …

 
Nouveautés à lire ...          

Pour voir le clip d'annonce :  http://www.youtube.com/watch?v=qItG4rZc8KQ

 

 

Pour participer à la souscription vous pouvez retournez le bon ci-dessous :

BON DE SOUSCRIPTION

 

Les 1000 premiers exemplaires seront numérotés et signés par l’auteur.

TEMPLIERS - Recherches d’authenticité

par George H. Kiess

 

    1099. Les croisés prennent Jérusalem. Un épouvantable massacre, à la fois inutile et à jamais impardonnable. Deux à trois décennies plus tard, un groupe d’hommes prononce le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils deviendront Guerriers ou Moines. On les appellera les pauvres frères de la Milice du Temple de Salomon.  Les Guerriers : Le champenois, Hugo Pagani, charismatique et décideur. Il sera ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats pour maintenir ses conquêtes. Les Moines : des « chercheurs », savants, polyglottes, érudits ; des scientifiques tournés vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres. Les Katholikos de Rome ; religion ou parti politique ? Pertinente question. L’origine de leurs croyances depuis les Romains qui persécutaient les Christiques, les apôtres d’un Dieu dont le « Christ », Jésus, était leur prophète.

   Ces persécuteurs romains toujours présents, leur vrai visage. Le secret des hommes du Temple qui découvrent ces vérités, et qui doivent se taire au risque de leur vie. Les Maîtres successifs de l’Ordre du Temple. Étaient-ils dix ou onze pour arriver jusqu’à Gérard de Ridefort, le Grand-Maître qui a trahi ? Et le troisième Maître des Templiers qui un jour donna sa démission et ne fut plus à la tête de l’Ordre, ce « Grand-Maître » qui revint en Europe pour entrer dans un monastère. Cet autre Maître de l’Ordre qui donna également sa démission, mais resta au service du roi de Jérusalem. Le Grand Maître Bertrand de Blancaforti, capturé ; puis, libéré sur négociation, en payant rançon. Fini l’ésotérisme farfelu des 9 chevaliers… pendant neuf ans… 1118, création de l’Ordre… La vérité sur le Maître félon Gérard de Ridefort… Les secrets des « frères initiés ». Les raisons véritables de ces croisades. Les aspects réalistes et historiques de l’existence des Templiers sur un peu moins de deux siècles.… Savions-nous tout cela ?

 

               10 ans déjà... 

           C’est avec un immense plaisir que je souhaite longue vie à ces deux nouveaux ouvrages de Franck Daffos. Voici maintenant 10 ans que le destin nous a rapprochés suite à l’ouverture du site RLC Archive le 5 mai 2004, et depuis, le vent continue de souffler. Je m’en souviens encore… Surpris par ce site Web légèrement provocateur et par son contenu sans cesse orienté vers de nouvelles pistes, Franck avait pris son téléphone pour me recommander d’y ajouter une référence qui manquait. L’échange dura en réalité plus de trois heures… C’était le début d’une aventure et d’une amitié qui se poursuit aujourd’hui plus que jamais. Ce fut aussi la naissance du forum que je décidai d’ouvrir pour faire face à une vague de protestations, de censures, et d’attaque gratuites contre l'auteur. Où sont-ils aujourd’hui tous ces incrédules arcs boutés sur leur conviction ? Que reste-t-il de toutes ces thèses destinées à nous faire croire que l’histoire de Rennes est une ridicule affaire de trafic de messe ? Rien… car une fois de plus le temps est seul juge… Finalement parmi les innombrables ouvrages publiés, seuls certains continuent d’abreuver le long fleuve tranquille des deux Rennes. Ce fut aussi, lors d’une nouvelle rencontre à ND de Marceille en 2006, la découverte d'une signature, celle de Mathieu Frédeau sur le tableau de Saint Antoine, un indice qui allait nous replonger dans de nouvelles pistes dont les tableaux jumelés de Rennes-les-Bains. Ce fut enfin le temps d’un premier bilan et la sortie d’un livre qui synthétise : « Le Secret dans l’Art ou l’Art du Secret ». Depuis, Franck a voulu prendre du recul, sans doute pour se reposer à propos d’une malheureuse affaire qui n’aurait jamais dû voir le jour, mais on ne quitte pas Rennes comme cela… Il y a encore tant à dire et à raconter... Car nos échanges longs et savoureux démontrent une chose : notre passion reste intacte et déterminée.
      Ces deux ouvrages « Le secret dérobé » et « Le puzzle reconstitué » ne sont pas de simples rééditions. Ils sont aussi l’occasion pour l’auteur de renforcer certains messages et d’apporter des documents inédits. Ils sont aussi un magnifique tremplin pour ce qui va suivre l’année prochaine. Car même si nos recherches se sont éloignées en apparence ces dernières années, cette nouvelle étape prouve que nos chemins n’ont jamais été aussi proches et convergents…

 

La suite est ici...  10 ans déjà et plus d'1 million de visiteurs

Jean-Pierre Garcia       

 

        Il y a 45 ans naissait quasiment de rien...

   du vent des Corbières et des oubliettes de l’Histoire, un mystère échevelé de « curé aux milliards » que l’intelligentsia actuelle, bien embarrassée, considère être aujourd’hui un « mythe »…
Autrement dit après un demi-siècle de recherches biographiques et historiques, géographiques et archivistiques et plus de 450 livres publiés sur « l’Affaire de Rennes-le-Château », celle-ci se résumerait, en quelque sorte, à une escroquerie intellectuelle, un conte à dormir debout, un piège nébuleux aussi hasardeux qu’improbable dans lequel tomberaient tous les chercheurs qui, tels des papillons de nuit attirés par une lumière incandescente située au loin, dans un Razès enchanté par Gérard de Sède, et n’aurait comme seul recours que de colporter la légende de Rennes. Il suffit de le croire. Mais, pour croire le contraire, il est nécessaire surtout de se pencher, sans a priori aucun, sur les pièces incontournables du dossier pour comprendre à quel point les tenants d’un mystère sans corps, mais aussi sans queue ni tête, se retrouvent très rapidement démunis devant leurs propres contradictions. Depuis plus de dix ans, Franck Daffos avec ses ouvrages : le Secret dérobé et le Puzzle reconstitué, et ses conférences à Rennes-le-Château, démonte avec courage et abnégation tous les rouages de cette « machine infernale », comme aurait dit Cocteau, et démontre à qui veut l’entendre que l’affaire de Rennes est bien une affaire sérieuse - concernant des ecclésiastiques. Autrement dit un « secret de prêtres »… Franck Daffos démontre encore que le mystère est loin d’être inexistant - bien au contraire - et qu’il suffit de se donner la peine de reconstituer patiemment le puzzle, pour qu’apparaisse enfin l’image cohérente et parfaitement réaliste d’une énigme ancestrale qui prend principalement sa source dans le XVIIe siècle des Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin et du surintendant des finances de Louis XIV, un certain… Nicolas Fouquet....

 

Les interviews de Franck Daffos sont ici :

http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2891
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2892
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2904

 



Par Franck Daffos et Didier Héricart de Thury
Editions ARQA



Ombres et lumières sur Rennes-le-Château...
Editions ARQA



Le Prieuré de Sion
par Doumergue et Garnier
Editions ARQA

Le Secret Dévoilé
par Christian Doumergue
 

Par George H. Kiess
Editions ARQA

Le secret dérobé
Par Franck Daffos
Editions ARQA

Le puzzle reconstitué
Par Franck Daffos
Editions ARQA

 
 

Un peu de rêve...

    Par ces temps de fond de crise, alors que nous entrons dans l’hiver, il ne faut pas hésiter à se laisser emporter par quelques rêves… Pour qui la respecte, Rennes sait offrir cette magie qui lui est propre… Au détour d’un chemin, à un endroit très particulier, sous un épais lit de feuilles et de débris, un soupirail fait de deux énormes dalles jointives et placées horizontalement, nous prouvent que Boudet était très bien informé… Mais est-il encore besoin de le prouver ?

 
La Sainte Baume... Un reliquaire bien gênant...
 
   Nous ne verrons malheureusement plus la face cachée du reliquaire de la Sainte Baume qui permit de rebondir sur l'affaire de Rennes. Objet certainement de nombreuses interrogations des pèlerins et surtout de quelques chercheurs un peu trop curieux, la précieuse orfèvrerie a été définitivement retournée. Elle ne présente dorénavant que son côté conforme aux Evangiles... On y découvre Marie-Madeleine portée par les anges et priant aux pieds de Jésus. Tout est rentré dans l'ordre... Preuve aussi que le reliquaire dérange...

   Les moines dominicains, gardiens de la grotte sacrée, seraient-ils tombés sur une description du sulfureux reliquaire ? C'est bien possible... Le fait est que depuis 2013, les visiteurs de la Sainte Baume ne peuvent plus admirer le merveilleux message laissé par Thomas Joseph Armand Caillat en 1889. L'orfèvre lyonnais très apprécié et spécialisé dans l’art religieux, obtint d’ailleurs le Grand Prix d’Orfèvrerie le 22 juin 1890 et figura à l'Exposition Universelle de Paris de 1889.

   Heureusement il nous reste les photos qui attestent de cette gravure plutôt décalée avec la version biblique officielle... 


Le reliquaire de la Sainte Baume, retourné à partir de 2013

Détail du reliquaire visible depuis 2013... et conforme aux Evangiles...

 

Détail du reliquaire - Cette face a été occultée à partir de l'année 2013
On y découvrait un corps embaumé et auprès de lui, la Vierge Marie en prière, accompagnée
du petit groupe dont Marie-Madeleine, dans la barque qui s'échoua selon la légende,
à Saintes-Maries-de-la-Mer... non loin du Razès...

 
Dernières parutions sur le site...
 

 
Un fait divers tragique ?
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Mer Oct 25, 2006 11:29 am    Sujet du message: Un fait divers tragique ? Répondre en citant

Bonjour ? tous,

Lors de toutes mes conf?rences apr?s la sortie de mon livre,
j'ai toujours ?t? frapp? par le taux de r?activit? de la plupart des spectateurs d?s que l'on abordait l'assassinat demeur? impuni en 1897 de l'abb? G?lis, cur? de Coustaussa pr?s de RLC et de RLB: les questions fusaient imm?diatement !

Je crois que c'est parce que l'on touche l? du doigt un point extr?mement concret de cette affaire:
tant que l'on parle de secret, de tr?sor d?couvert ou pas, d'intrigues, de protagonistes ?ventuels, bref de suppositions et de th?ses, tout cela ne rel?ve en fait que du domaine de l'ir??l et du virtuel. Mais quand on parle de G?lis au contraire, c'est du solide: il a bien ?t? tu?, et m?me sauvagement on peut dire..

Alors crime d'un rodeur
qui bizarement n'a s?rement rien vol? quand on sait tout l'argent que l'on a retrouv? en divers endroits de la sacristie ?

Ou crime effectivement li? ? l'affaire des deux Rennes ?
Ce serait donc une affaire bien r??lle puisque ? cause d'elle on serait all? jusqu'? tuer...
Mais qui ? Et pourquoi ?
Et d'o? venait donc tout l'argent que manipulait G?lis et dont les enqu?teurs ont retrouv? la trace ?

Peut-on aujourd'hui avancer quelques explications plausibles sur le meurtre de G?lis ???
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babast



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2006 4:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Mr Daffos.
J'ai souvent lu sur le net et ailleurs,que le crime de ll'abb? G?lis n'avait rien ? voir avec l'affaire de RLC...
Eh bien moi je dis "tout au contraire" , il a ?t? tu? car il en savait trop....il ?tait au courant de tout,c'est pour cela qu'il vivait dans la crainte...
Bien sur je ne crois pas un seul instant que ce soit un crime de r?deur,mais c'?tait bien une expidition punitive...et mortelle.
Moi ce qui m'?tonne , c'est qu'il est tr?s rare sur les forums,que l'on soul?ve ce sujet col?re7 , et c'est bien dommage,car comme je le dis,je suis p?rsuad? que l'abb? G?lis ?tait au courant de tout l'affaire....et il a ?t? assassin? en cons?quence...je pense m?me qu'il ?tait sur le point de "craquer" et de tout r?v?ler...(mais r?v?ler quoi...?a c'est LA question)...souvent je me penche sur la question,et j'?sp?re qu'un jour nous aurons la solution...lol.

Bien ? vous tous.
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2006 7:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour M. Babast,

Il est vrai que depuis un moment fleurissent sur certains sites des th?ories ? l'emporte-pi?ce tr?s affirmatives quoique provenant de certaines personnes qui ne connaissaient m?me pas cette affaire il y a ? peine un an et qui maintenant ont la pr?tention de vouloir tout d?monter et tout nous expliquer: il n'y a jamais eu de tr?sor, Boudet n'a rien ? voir avec Sauni?re, il n'y a pas d'affaire G?lis etc... etc...
Toutes les th?ses sont bonnes ? ?couter ? partir du moment o? leur auteur tente quelque peu de les ?tayer. Ce qui me g?ne, c'est quand on nous dit simplement "circulez, il n'y a rien ? voir", je trouve que c'est pas tr?s s?rieux !

Je suis aussi de ceux qui pensent que le meutre de l'abb? G?lis est li? ? l'affaire de RLC. Bien s?r, il est tr?s difficile de le prouver mais pourtant un faisceau important de pr?somptions nous invite ? cette conclusion, surtout depuis que Pierre Jarnac a publi? l'?t? dernier, dans un num?ro hors-s?rie de son bulletin "P?gase", le dossier d'instruction de ce meurtre qu'il venait d'?xhumer des archives de l'H?rault.

Bien entendu il faut savoir le lire entre les lignes, et il faut savoir l'analyser avec les ?l?ments que nous y piochons, mais il n'emp?che que certaines constatations sont accablantes sur la fa?on dont a ?t? men?e l'enqu?te.

Il en ressort un malaise certain, comme si tout avait ?t? fait pour que cette enqu?te n'aboutisse jamais.
Que dire d'un juge d'instruction qui r?cuse tous les greffiers disponibles pour faire pr?ter serment ? quelqu'un d'?tranger au tribunal ? Que dire en effet de magistrats qui fabriquent de fausses pi?ces ? conviction pour pouvoir envoyer tranquilement les gendarmes sur de fausses pistes ? C'est ?difiant, je vous l'accorde, mais c'est pourtant ce qui s'est exactement pass? avec le fameux "Viva Ang?lina" dont ce dossier publi? par Pierre Jarnac nous prouve qu'il n'a jamais exist?!
Que dire aussi de l'arme du crime, une hachette, retrouv?e une semaine apr?s le meurtre, et que le juge d'instruction refuse de rajouter au dossier, ce qu'il finira par faire, sous la pression, au bout d'un mois en prenant bien garde de ne pas mentionner o? elle avait ?t? retrouv?e ?

Et la liste des anomalies n'est pas close ... En fait, quand on r?fl?chit, tout semble indiquer que certains ont surtout voulu torpiller cette enqu?te. Alors pour quelles raisons ? Si c'?tait un crime de rodeur, de retrouver le ou les assassins ne pouvait poser de probl?me ? personne. Le cas est diff?rent si le crime a ?t? perp?tr? par des gens du pays, qui auraient pu, par leur arrestation mettre en cause d'autres personnes. S'il s'agit de personnes haut plac?es, m?me tr?s haut plac?es, on peut comprendre qu'elles pouvaient avoir certains moyens de pression pour faire capoter l'enqu?te.

Alors tout s'explique ! Le choix de certains magistrats proches, les fausses pi?ces ? conviction, l'oubli extr?mement ?tonnant de l'audition de certains t?moins pourtant incontournables, les lacunes de l'instruction, l'acharnement que l'on mit ? accuser un innocent: le neveu de la victime, ce qui permit, avant son ?largissement de prison, d'enliser l'?nqu?te d'une fa?on d?finitive, etc.. etc...

Oui, il faut vraiment ?tre aveugle pour dire que l'enqu?te sur le meurtre sans mobile (il n'y a pas eu vol !) de l'abb? G?lis fut conduite de la meilleure des fa?ons, et que ce crime ne profitait pas ? certains de la r?gion...

Cordialement,
Franck Daffos.
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babast



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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2006 7:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tout ? fait daccord avec vous Franck...
Pour vous dire ? quel point cette affaire G?lis m'interesse,j'ai expr?s?ment achet? l'ann?e derni?re le No hors-s?rie n?3 de juin 2005,et les livres ou l'on en parle...malheureusement,il y en a peut...
Je ne comprendrais jamais ceux qui r?fute l'id?e que ce crime soit en rapport avec l'affaire B.S. qui nous interesse col?re7 ...surtout lorsque l'on sait comment l'enqu?te a ?t? men?e...on se doute imm?diatement,que l'on cherchait "? prot?ger" quelqu'un...ou quelques uns...
Je vais dailleurs de ce pas,relire ce hors-s?rie...lol.

Bien ? vous.

P.S. : si jamais vous aviez en t?te des livres qui traite du sujet,n'h?sitez pas ? me le faire savoir. Laughing
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Jeu Nov 02, 2006 12:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Excellente id?e que de relire ce dossier "P?gase"
sur le meutre de l'abb? G?lis !

N'oubliez surtout pas de comparer
les premi?res constatations ?tablies par l'officier de police judicaire, Jean-pierre Pugens, arriv? en premier sur les lieux avec les gendarmes Jean Vial et Emile Blanqu?,
avec ce qu'en a fait ensuite le juge d'instruction de Limoux, Raymon Jean.

C'est pult?t ?difiant !

Notez bien aussi
qui le juge Jean s'adjoint comme gr?ffier "suppl?ant" en lieu et place des greffiers en titre Wink ...

Enfin n'omettez pas
de bien parcourir le rapport d'autopsie que fit sur place (et sur la table de la cuisine confus6!) le docteur Benoit de Limoux, qui ne laisse planer aucun doute sur les circonstances de l'assassinat...

Puis nous reparlerons de tout cela...

A tr?s bient?t donc, et excellente lecture,
Franck Daffos.
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francky



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MessagePosté le: Mar Nov 07, 2006 4:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Franck DAFFOS a écrit:
Bonjour M. Babast,

Il est vrai que depuis un moment fleurissent sur certains sites des th?ories ? l'emporte-pi?ce tr?s affirmatives quoique provenant de certaines personnes qui ne connaissaient m?me pas cette affaire il y a ? peine un an et qui maintenant ont la pr?tention de vouloir tout d?monter et tout nous expliquer: il n'y a jamais eu de tr?sor, Boudet n'a rien ? voir avec Sauni?re, il n'y a pas d'affaire G?lis etc... etc...
Toutes les th?ses sont bonnes ? ?couter ? partir du moment o? leur auteur tente quelque peu de les ?tayer. Ce qui me g?ne, c'est quand on nous dit simplement "circulez, il n'y a rien ? voir", je trouve que c'est pas tr?s s?rieux !

Je suis aussi de ceux qui pensent que le meutre de l'abb? G?lis est li? ? l'affaire de RLC. Bien s?r, il est tr?s difficile de le prouver mais pourtant un faisceau important de pr?somptions nous invite ? cette conclusion, surtout depuis que Pierre Jarnac a publi? l'?t? dernier, dans un num?ro hors-s?rie de son bulletin "P?gase", le dossier d'instruction de ce meurtre qu'il venait d'?xhumer des archives de l'H?rault.

Bien entendu il faut savoir le lire entre les lignes, et il faut savoir l'analyser avec les ?l?ments que nous y piochons, mais il n'emp?che que certaines constatations sont accablantes sur la fa?on dont a ?t? men?e l'enqu?te.

Il en ressort un malaise certain, comme si tout avait ?t? fait pour que cette enqu?te n'aboutisse jamais.
Que dire d'un juge d'instruction qui r?cuse tous les greffiers disponibles pour faire pr?ter serment ? quelqu'un d'?tranger au tribunal ? Que dire en effet de magistrats qui fabriquent de fausses pi?ces ? conviction pour pouvoir envoyer tranquilement les gendarmes sur de fausses pistes ? C'est ?difiant, je vous l'accorde, mais c'est pourtant ce qui s'est exactement pass? avec le fameux "Viva Ang?lina" dont ce dossier publi? par Pierre Jarnac nous prouve qu'il n'a jamais exist?!
Que dire aussi de l'arme du crime, une hachette, retrouv?e une semaine apr?s le meurtre, et que le juge d'instruction refuse de rajouter au dossier, ce qu'il finira par faire, sous la pression, au bout d'un mois en prenant bien garde de ne pas mentionner o? elle avait ?t? retrouv?e ?

Et la liste des anomalies n'est pas close ... En fait, quand on r?fl?chit, tout semble indiquer que certains ont surtout voulu torpiller cette enqu?te. Alors pour quelles raisons ? Si c'?tait un crime de rodeur, de retrouver le ou les assassins ne pouvait poser de probl?me ? personne. Le cas est diff?rent si le crime a ?t? perp?tr? par des gens du pays, qui auraient pu, par leur arrestation mettre en cause d'autres personnes. S'il s'agit de personnes haut plac?es, m?me tr?s haut plac?es, on peut comprendre qu'elles pouvaient avoir certains moyens de pression pour faire capoter l'enqu?te.

Alors tout s'explique ! Le choix de certains magistrats proches, les fausses pi?ces ? conviction, l'oubli extr?mement ?tonnant de l'audition de certains t?moins pourtant incontournables, les lacunes de l'instruction, l'acharnement que l'on mit ? accuser un innocent: le neveu de la victime, ce qui permit, avant son ?largissement de prison, d'enliser l'?nqu?te d'une fa?on d?finitive, etc.. etc...

Oui, il faut vraiment ?tre aveugle pour dire que l'enqu?te sur le meurtre sans mobile (il n'y a pas eu vol !) de l'abb? G?lis fut conduite de la meilleure des fa?ons, et que ce crime ne profitait pas ? certains de la r?gion...

Cordialement,
Franck Daffos.


Bonjour, apr?s avoir lue vos pr?cautions sur le sujet je me permet de vous les retourner. En effet, dans votre livre vous n'h?site pas ? laisser planer un sacr? doute sur cette affaire et en particulier sur la personne de Sauni?re.
Vous vous ?tes un peu avanc? en le releguant comme porte valise, bien que vous ?tay? votre discours, cela n'a aucune valeur de preuve, tant que l'on ne saura que faire coincider des dates pour expliquer RLC on ne pourra pr?tendre ? r?soudre quoi que ce soit. Au fait que disent les ?l?ments dans l'?glise de Sauni?re?

Cordialement.
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F.POUS



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MessagePosté le: Mer Nov 08, 2006 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas, la th?se de F.Daffos sur le meurtre de G?lis par Alfred Sauni?re sous l'oeil impuissant de son fr?re B?renger expliquerait pourquoi l'Abb? Rivi?re, confesseur de B.Sauni?re sur son lit de mort, soit parti horrifi? apr?s avoir entendu le cur? de RLC!
Si B.Sauni?re venait de dire ? l'abb? Rivi?re la v?rit? sur l'assassinat de G?lis, Rivi?re avait de quoi ?tre troubl?.
Mais ?tait-ce une raison pour qu'il tombe dans la d?pression (comme je l'ai lu/ sur le site de JP Garcia entre-autres)?
Il construisit ensuite une grotte en miniatures dans l'?glise d'Esp?raza, grotte qu'on peut toujours voir de nos jours.
La construction de cette grotte pourrait-elle avoir un rapport quelconque avec l'histoire de RLC suite aux aveux de B.Sauni?re sur l'assassinat de G?lis?
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babast



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MessagePosté le: Jeu Nov 09, 2006 8:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ? tous.

Qu'il y ait eu deux personnes,ce soir l?,avec l'abb? G?lis,j'en suis intimement persuad?,mais maintenant,qui ?taient ils??? Nous le saurons peut ?tre jamais.
En plus,lorsque l'on voit comment l'enqu?te a ?t? men?e....le soit disant mot sur le papier ? cigarettes "Viva Angelina",qui serait une pi?ce cr?ee par les enqu?teurs...c'est troublant.
On comprend vite que tout ?tait mis en oeuvre pour prot?ger quelqu'un,ou quelques uns,!!!Serait-ce B?ranger et son fr?re???Pourquoi???
Myst?re... confus4 confus5

Bien ? vous tous.
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Jeu Nov 09, 2006 11:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

francky a écrit:
Bonjour, apr?s avoir lue vos pr?cautions sur le sujet je me permet de vous les retourner. En effet, dans votre livre vous n'h?site pas ? laisser planer un sacr? doute sur cette affaire et en particulier sur la personne de Sauni?re.

Bonsoir Francky (j'ai limpression de me r?pondre ? moi-m?me Laughing )

Je crois que je fais plus que laisser planer un sacr? doute
comme vous le dites, puisque je fais part de ma conviction profonde: si je pr?sente les fr?res Sauni?re comme les assassins (Alfred ?tant celui qui a tu?) de G?lis, c'est que tout un faisceau de pr?somptions nous l'indique, et que de plus la personnnalit? d'Alfred est r?v?latrice des exc?s auxquels il s'est rendu apr?s s'?tre d?froqu? de chez les Jesuites en 1894. Pour ?tre tr?s souvent dans la r?gion et avoir nou? sur place quelques amiti?s, je puis vous dire que j'ai entendu de la part de certains qui l'ont entendu dire de leurs parents qui eux-m?me l'avaient eux-m?me vu de leurs propres yeux, des choses absolument ?difiantes et carr?ment impubliables sur Alfred Sauni?re ... Cela d?passe l'entendement !

D'autre part,
il existe dans le fonds des papiers de Sauni?re d?tenus par ses h?ritiers Claire Corbu et Antoine Captier des brouillons de lettres qui sont, h?las pour Alfred, accablants (bien que sans citer le meurtre): G?rrad de S?de en avit publi? une en son temps, j'en ai eu une autre encore plus acacblante entre les mains l'?te dernier...

L'Ev?che de Carcassonne lui-m?me le reconnait
d'ailleurs ? demi-mots (suivant son habitude !) ? pr?sent par la bouche de l'abb? S?menou qui fut souvent pr?sent? comme l'historien de l'Ev?ch? de Carcassonne lors de certaines ?missions de t?l? consacr?es ? RLC. Voyez donc son interview parue sur le site de Laurent Octonovo:

http://www.octonovo.com/RlC/Fr/itw/itwgse.htm

Le moins qu'on puisse dire,
c'est qu'il ne m?che pas ses mots sur Alfred Sauni?re ! Et il a pour cela d'excellentes raisons puisqu'il a eu acc?s ? une partie de son dossier ? l'Ev?ch?. Je dis bien une partie seulement puisqu'il m'a ?t? pr?cis? un jour de novembre 2003 que quelques ?lements de son dossier sont depuis sa mort (1905) mis au secret et ne sont donc plus consultables que par l'ev?que ou son Vicaire G?n?ral ...

francky a écrit:
Vous vous ?tes un peu avanc? en le releguant comme porte valise, bien que vous ?tay? votre discours, cela n'a aucune valeur de preuve, tant que l'on ne saura que faire coincider des dates pour expliquer RLC on ne pourra pr?tendre ? r?soudre quoi que ce soit. Au fait que disent les ?l?ments dans l'?glise de Sauni?re?

Il se peut effectivement
que je me sois avanc? en le r?leguant comme simple porte valise, puisque certaines d?couvertes r?centes me font douter qu'il ait ?t? m?me capable de le faire longtemps. J'en viens ? penser qu'il n'aura m?me pas ?t? bon ? cela Laughing . Heureusement que pour faire ce boulot il y avait Alfred ...

Qu'entendez-vous ensuite
avec "faire coincider des dates pour expliquer RLC " quant "Au fait que disent les ?l?ments dans l'?glise de Sauni?re?" ?
J'avoue ne pas tr?s bien comprendre votre question: pourriez-vous la pr?ciser afin que je tente d'y r?pondre ?

Avec mes remerciements, et cordialement,
Franck Daffos.
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babast



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MessagePosté le: Ven Nov 17, 2006 3:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ? tous,bonjour Franck.

J'ai relu conscencieusement le N?3 Hors-s?rie de P?gase,en reprennant mes notes de l'ann?e pass?e.
Pour ce qui est du 1er message,vous me demandiez de bien noter qui le juge Jean "s'adjoint" comme commis-greffier...il s'agit de Antoine Reverdy,mais ne le connaissant pas ailleurs que dans cette histoire de crime,ne connaissant rien de lui,je ne puis me faire une id?e...2tait-ce bien de prendre lui ou un autre??? Je n'en sais rien...Mais peut-?tre avez vous des informations ? ce sujet...
Moi ce qui m'intrigue c'est ce "t?moin" qui est "ami de la justice"...et cette histoire de hachette que l'on retrouve,un mois apr?s,parceque quelqu'un veut bien la donner ? ce moment l?...
J'aurai beaucoup ? dire sur ce sujet,m'y ?tant fortement inter?ss? par le pass?...j'ai quelques th?ories dont j'aimerai vous faire par,mais si possible,si vous le souhaitez,par mail perso...Tenez moi au courant.

Bien ? vous tous.
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Ven Nov 17, 2006 11:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir M. Babast,

je crois pour ma part qu'il serait plus interessant de faire profiter
? tous des fruits de votre r?flexion, donc si cela ne vous d?range pas, je pr?f?rerai que nous restions sur le forum plut?t que par mail priv?.

Au sujet du juge Raymond Jean
il proc?da, d?s sa nomination ? l'instruction de cette affaire, ? quelque chose de plus qu'?tonnant quand on y pense: il r?cusa tous les greffiers attitr?s disponibles sous pr?texte qu'ils ?taient emp?ch?s (pourtant l'actualit? judiciaire dans la r?gion n'?tait pas surcharg?e en ce d?but novembre 1897) pour faire pr?ter serment ? Antoine Reverdy, huissier ? Limoux.

Cette proc?dure est extr?mement ?tonnante
puisque vraiment peu courante: les auxiliaires de justice comme les huissiers ont l'habitude de mener quantit? de dossiers ? la fois et il y avait assassinat, donc chose gravissime et quand m?me pas si courante que cela. N'importe quel huissier attitr? du parquet de Limoux aurait pu se lib?rer pour cette journ?e du 1er novembre 1897 (qui plus est ?tait chom?e puisque la Toussaint, donc le juge aurait pu r?quisitionner n'importe quel huissier disponible ce jour-l? !). Et de plus cette journ?e est la plus importante quant ? l'instruction de l'affaire puisque c'est l? que l'on receuille tous les ?l?ments sur lesquels va ?tre diligent?e l'enqu?te.

Tout se passe comme si le juge Jean avait besoin ce jour-l? d'un gr?ffier ? sa botte qui ne contesterait aucune de ses prises de position et qui noterait sans ?tat d'?me tout ce qu'il lui demanderait...

On comprend que le juge Jean ait voulu choisir son auxiliaire
quand on voit, par comparaison, comment il d?natura (c'est le mot) les toutes premi?res constatations (elles irr?prochables) ?tablies par l'officier de police judiciaire du canton de Couiza, Jean-Pierre Pugens qui lui ?tait accompagn? d'un v?ritable gr?ffier: Guillaume Emile Vidal.

Amusant de noter que l'OPJ J-P Laurens a fait ses constatations
sur place ? 11h45 du matin, accompagn? d'un gr?ffier asserment?. Et le jour m?me ? 14h30 le juge Jean d?cide qu'aucun huissier asserment? n'est disponible alors qu'un se trouvait d?j? sur place Shocked, curieux non ? Il ne pouvait pourtant l'ignorer, tous deux relevant du m?me Parquet de Limoux

C'est donc qu'il avait besoin d'avoir les coud?es franches.
La plus c?l?bre des manipulations (entre autres) du juge Jean fut par exemple de transformer la mention de "EPICO Ang?lina" qui ne pouvait ?tre que l'identit? d'une personne en "Viva Ang?lina" qui devait lui permettre ensuite d'envoyer toutes les gendarmeries de France sur une fausse piste...

En fait le juge Jean aurait voulu que sa propre enqu?te n'aboutisse jamais, il ne s'y serait pas mieux pris !

L'histoire de la hachette du crime est encore plus sid?rante:
elle est retrouv?e au bout d'une semaine dans une haie par un habitant de Coustaussa qui la remet imm?diatement au juge qui lui refuse tout simplement d'en tenir compte dans un premier temps: ?tonnant non puisque c'est l'arme du crime !. Sous la pression, il d?cide enfin de la r?incorporer dans l'enqu?te 3 semaines plus tard, c'est ? dire un mois apr?s le meurtre, mais en prenant bien garde de ne pas sp?cifier l'endroit o? elle avait ?t? retrouv?e. Pourtant ce d?tail PRIMORDIAL aurait permis de d?terminer la direction dans laquelle le ou les assassins ont quitt? Coustaussa cette nuit l?, et donc d'orienter l'enqu?te !
Mais cela il semberait que le juge Jean ne le veuille ? aucun prix, on comprend pourquoi il avait besoin d'un greffier docile, qu'il vait comme par hasard choisi dans l'?tude d'huissiers de Limoux qui avait permis ? Mgr Billard 4 ans auparavant d'acqu?rir en son propre et priv? nom N-D de Marceille...

Bien ? vous,
Franck Daffos.
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babast



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MessagePosté le: Sam Nov 18, 2006 4:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement,vous en savrez bien plus que moi sur cette personne...m?me si on se doute rapidement qu'elle est "bizarre"...

Je proposais de parler de cette affaire par mail,c'?tait juste pour comparer un peu nos versions,et ainsi,ne pas faire doublon sur le forum.

Il me semble que vous pensez que ce soit les fr?res Saunieres les responsables,il me semble???
Je n'irai peut ?tre pas jusque l?,m?me si je suis persuad? qu'il y avait deux personnes ce soir l?...

Si vous avez encore des infos sur ce juge Jean,n'h?sitez pas ame le faire savoir...son comportement est plus que troublant,il devait ?tre mandat? par quelqu'un de "puissant" il me semble...

Etant un des rares forums qui traite de ce sujet,je pense donc m'investire beaucoup ici qu'ailleurs,car comme je l'ai d?j? dis,cette affaire de meurtre m'interesse ?normement,et personne ne me fera croire qu'elle n'est pas en direct relation avec RLC/RLB etc etc...

A bient?t donc...Bien ? vous.
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Dim Nov 19, 2006 9:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

babast a écrit:
Si vous avez encore des infos sur ce juge Jean,n'h?sitez pas ame le faire savoir...son comportement est plus que troublant,il devait ?tre mandat? par quelqu'un de "puissant" il me semble...

Croyez bien , M. Babast que le juge Raymond Jean "aux rouflaquettes d?mesur?es et impr?ssionnantes"
comme le d?crivait un journaliste local en 1910 lors d'un proc?s retentissant ? Limoux, fut un r??l personnage dans le microcosme audois de l'?poque.

Et certaines de ses relations sont tout ? fait dignes d'int?ret !

Cordialement,
Franck Daffos.
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babast



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MessagePosté le: Jeu Nov 23, 2006 1:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Franck.

Je crois que de votre c?t?,vous pensez que ce sont les fr?res Sauni?res qui soient responsables de la mort de l'abb? G?lis...et plus particuli?rement Alfred...
L'ann?e derni?re lorsque je me suis inter?ss? ? cette affaire,j'ai un peu ?tudi? la criminologie...vous allez me dire,il regarde trop la t?l? celui-ci...lol.Mais l'on apprend quand m?me pas mals de choses sur les meurtriers,et je ne parle pas de "tueurs en s?rie",bien sur,mais sur les meurtriers occasionnels,ceux qui p?tent les plombs...
Je veux bien qu'Alfred soit "d?jant?" au point de prendre du plaisir lorsqu'il massacre ce pauvre abb? G?lis...mais pour ce qui est de B?ranger,je le crois quand m?me un peu plus saint d'esprit...et moins ravag? que son fr?re...ce qui me fait penser qu'il n'aurait,a priori,pas supporter la vue du corps,et encore moins "le regard" du mort...
Si le meurtre avait ?t? commis par une connaissance de l'abb?,m?me dans un acc?s de col?re,le meurtrier aurait soit,retourner sa victime,soit recouvert son visage...
Je sais,cela fait "profiler" dans une s?rie t?l?,mais ce sont quand m?me des faits av?r?s,et la criminologie,et le profilage existe depuis 1950,et qu'en 60 ans,je ne pense pas que les moeurs et mentalit?s des tueurs est ?normement chang?es...
Il y a encore pas mal a dire sur ce meurtre,et en ce moment ,je m'interesse ? l'autopsie,certains d?tails,et aussi,en relisant mes notes,sur une remarque faite par un t?moin,qui pourrait,je dis bien pourrait,?tre importante...

Bien ? vous.
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Jeu Nov 23, 2006 6:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

babast a écrit:
Je veux bien qu'Alfred soit "d?jant?" au point de prendre du plaisir lorsqu'il massacre ce pauvre abb? G?lis...mais pour ce qui est de B?ranger,je le crois quand m?me un peu plus saint d'esprit...et moins ravag? que son fr?re...ce qui me fait penser qu'il n'aurait,a priori,pas supporter la vue du corps,et encore moins "le regard" du mort...

Bonjour M. Babast,

Il est bien entendu impossible de prouver ? l'heure actuelle(*)
que l'assassinat de l'abb? G?lis ait ?t? le fait des fr?res Sauni?re, mais par recoupement un certain nombre de pr?somptions m'ont amen?es ? cette conclusion ? la lecture du dossier d'instruction publi? l'an pass? par Pierre Jarnac dans son bulletin P?gase.

Il faut tout d'abord remarquer,
et tr?s peu de gens l'ont vu, que le corps de G?lis a ?t? ramen? dans la position d'un gisant. C'est plus qu'incompr?hensible puisque ce crime fut sauvagement perp?tr? mais cela peut s'expliquer si l'on sait que cette position permet au mourant de recevoir les derniers sacrements. Tout laisse penser en effet qu'il a re?u l'extr?me-onction: c'est donc qu'un pr?tre se trouvait sur place ...

Mais pour que ce sacrement puisse lui ?tre administr?,
il fallait absolument qu'il reste en vie. L'autopsie, pratiqu?e imm?diatement sur la table de la cuisine par le docteur Benoit (de Limoux) nous le confirme: suite aux coups port?s ? G?lis, "il y a eu survie, mais que cette survie, en raison de la gravit? des blessures a ?t? de courte dur?e."
De plus, gr?ce ? l'excellent travail du Dr Benoit nous pouvons reconstituer le crime: G?lis ?tait assis dans un fauteuil et face ? lui se trouvait un visiteur lui aussi assis et tous deux ?tant de part et d'autre de la chemin?e. Nous apprenons qu'il a d'abord ?t? frapp?, alors qu'il ?tait assis, par derri?re sur le haut de la t?te par les pincettes prises dans la chemin?e: c'est donc le fait d'un deuxi?me visiteur pr?sent qui, pendant que G?lis ne pouvait le voir, a saisi les pincettes et l'a frapp? par derri?re. Cette premi?re blessure n'?tait pas mortelle mais devait, comme toutes les plaies ? la t?te, saigner abondamment.
G?lis a du se relever et tenter de crier. Il fallait absolument le faire taire sinon les voisins tr?s proches du presbyt?re seraient accourus. Celui qui avait frapp? (Alfred) se saisit donc de la hachette ? ?brancher dans l'?tre et le frappa ? maintes reprises.
Tout cela ne dura que quelques instants devant le visiteur (B?renger) qui ?tait assis et avec lequel G?lis parlait et qui stup?fait, n'eut le temps de rien emp?cher...

G?lis ? pr?sent par terre agonisait.
B?renger le mit dans la position du gisant pour lui donner l'extr?me-onction. Pour ne pas qu'il s'?touffe en buvant son sang qui ruisselait abondamment du c?t? gauche de sa t?te, il pla?a les sabots de la victime sous son ?paule droite, lui maintenant ainsi sa t?te en arri?re du bon c?t?: vous trouverez ce d?tail que personne n'a relev? dans le rapport des gendarmes Vial et Blanqu? arriv?s les premiers sur place. Pour que l'extr?me-onction soit valabble, il fallait en effet absolument que G?lis ait au moins un souffle de vie ...

Pendant qu'il officiait en bas,
B?renger, pour calmer son fr?re emport? par une crise de folie, l'envoyait faire le guet au premier ?tage. C'est la raison pour laquelle les enqu?teurs retrouv?rent quelques gouttes de sang sur le rebord int?rieur de la seule fen?tre qui permettait de surveiller la rue.

Vous voyez donc que dans ce cas pr?cis de l'administration d'une extr?me-onction, le ou les meurtriers n'avaient aucune raison, bien au contraire, de cacher le visage de leur victime...

Cordialement,
Franck Daffos.

(*) Jusqu'? ce que du moins l'Ev?ch? de Carcassonne ne se d?cide ? laisser libre acc?s ? certaines de ses archives ...
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