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[Renaud]

Afin que le sujet ne passe pas hors la vue de tous et toujours dans mon d?sir de partage, je le poste ici, car le nom de ce j?suite semble important.
L'autre raison ?tant que comme svt, sur l'autre sujet de discussion il y a peu de commentaires, et qd il y en a peu, c'est plut?t bon signe Very Happy puisqu'une partie des forumeurs, utilise la strat?gie du " je ne r?ponds pas au sujet car cela semble une piste int?ressante et si je r?ponds cela va attirer encore + de monde sur cette piste donc ne disons rien". Ce qui ne les emp?che pas de leur c?t? de multiplier les recherches

Nous savons tous l'importance des "bergers d'Arcadie"...
Or, si l'on regarde la Bio. de Kircher il y a deux faits troublants ? lier ? Poussin...

Kircher 1601 - 1680
Poussin 1594 - 1665
Les deux hommes v?curent dans la m?me p?riode ( ils avaitn seulement 7 ans de diff?rence).

De +, Kircher est mort en 1660 en Italie, pays o? il passera la majeure partie de sa vie... comme Poussin.

"Il est invit? ? Vienne mais l'intervention de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc aupr?s du cardinal Francesco Barberini fait qu'il est nomm? professeur de physique, math?matiques et langues orientales au Coll?ge Romain ? Rome (1635)"

Voici un lien int?ressant
http://num-scd-ulp.u-strasbg.fr:8080/view/authors/Kircher,_Athanasius.html
Encore faut il maitriser le latin...

[Renaud]

Et pour enfoncer le clou !

"Mais il est oblig? de reconna?tre que Kircher fr?quentait Poussin, Rubens, Le Bernin et qu? Umberto Eco, Italo Calvino, Goethe, Flaubert, Caillois se r?f?rent souvent ? lui. "
In :
http://bibliobs.nouvelobs.com/20081105/8338/le-prix-medicis-a-blas-de-robles

Les r?f?rences ? l'un et ? l'autre sont nombreuses :
http://www.google.fr/search?tbs=bks%3A1&tbo=1&q=kircher+poussin&btnG=Chercher+des+livres
Exemple :
http://books.google.fr/books?id=DoaZg8lNYPkC&pg=PA139&lpg=PA139&dq=kircher+poussin&source=bl&ots=5hNFxC1MoS&sig=2EfX39SIzwKoukQVKEm0RvOGrig&hl=fr&ei=MtWLTPSTJdL24AbS2KW1Cg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBUQ6AEwAA#v=onepage&q=kircher%20poussin&f=false

La preuve est donc faite que Poussin et Kircher se connaissaient ! Et pas qu'un peu...
Sur ce, bonne fin de soir?e, j'ai des copies ? corriger...

[brunelin]

bonjour ? tous
? l'attention de ceux qui s'int?ressent ? la st?le de la marquise de blanchefort
voici un article que je viens d'?crire pour un ouvrage qui ne sortira que l'an prochain
Une st?le contestable et contest?e

Je ne peux terminer cet ouvrage sans parler de la tombe de la marquise Marie de Negri d?Ables dame d?Hautpoul de Blanchefort, dans la mesure o? le myst?re de Rennes le Ch?teau repose enti?rement sur le codage de son texte et du parchemin qui va avec.

Mais r?sumons un peu l?histoire g?n?ralement admise?:

L?abb? Antoine Bigou pr?tre de l??glise de Rennes le Ch?teau ?tait le confesseur de la marquise, ? la veille de sa mort, celle-ci lui confia un tr?s important secret de famille ainsi que des documents. Elle expira le 17 janvier 1781 ?g?e de soixante sept ans et fut inhum?e dans le petit cimeti?re de la paroisse.

L?abb? dissimula les documents dans l??glise et mis en place une dalle sur la tombe de la marquise non sans y faire graver un texte savamment cod?.
Selon certains chercheurs, la dalle viendrait d?un c?notaphe ancien situ? au hameau des pontils et son inscription fairait r?f?rence ? l?Arcadie dont le peintre poussin reprendra le th?me dans son c?l?bre tableau ??les bergers d?Arcadie?? c?l?bre pour sa phrase ET IN ARCADIA EGO

Un si?cle plus tard l?abb? Sauni?re trouve dans le pilier du ma?tre autel de son ?glise deux parchemins dont l?un se d?chiffre avec le code MORTEPEE se trouvant grav? sur la st?le de la tombe de la marquise

Si donc comme il est g?n?ralement admis que ce puisse ?tre l?abb? BIGOU qui ait grav? le code de la st?le, c?est donc ce m?me BIGOU qui est l?auteur du parchemin

Le r?sultat du d?codage donne le r?sultat suivant

BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES

Il est ais? de comprendre que ce texte nous invite ? nous int?resser au tableau de POUSSIN ?les bergers d?Arcadie, aux tentations de TENIER et au cheval de dieu d?h?liodore chass? du temple de DELACROIX

Philippe de Cherisey nous dit que jusqu?au d?but des ann?es 1900, il existait dans l??glise de saint Sulpice ? Paris, un vitrail repr?sentant Adam et Eve, les pommes de la tentation ?taient de couleur bleue et un certain jour de l?ann?e ? midi solaire, elles refl?taient leur lumi?re sur la t?te du cheval de dieux du tableau ??h?liodore chass? du temple?? situ? en face?..

Nous avons donc l?explication du r?bus qui int?gre???? midi pommes bleues??, ??le cheval de dieu??, et ? le peintre Delacroix??

Il est donc certain pour des raisons logiques que celui qui a cod? le parchemin et celui qui a grav? la cl? servant ? casser le codage sont la m?me personne, il ne peut en ?tre autrement sinon le syst?me ne fonctionnerait pas




Pourtant, si l?on consid?re que BIGOU est d?c?d? en 1794 et que le peintre DELACROIX
n? en 1798 a peint son tableau montrant le cheval de dieu en 1857, ce n?est donc pas BIGOU qui est l?auteur du codage parlant du peintre DE LACROIX et de ce fait non plus l?auteur des parchemins

Voila d?j? une chose class?e, voyons la suite??????

La c?l?bre phrase ??berg?re pas de tentations?...? fait son apparition pour la premi?re fois dans l?ouvrage de Madeleine Blancasall,? d?pos? le 28 ao?t 1965 ? la Biblioth?que Nationale, ??Les descendants m?rovingiens ou l??nigme du Raz?s wisigoth?? les parchemins sont ?galement ?voqu?s.

Une erreur grossi?re est pourtant ? signaler, l?ouvrage montre la dalle et la st?le en citant comme provenance le bulletin de la SESA de 1906, or si le bulletin a bien montr? la st?le, il n?a jamais montr? la dalle, elle dit aussi ??la tombe des femmes de BLANCHEFORT?? nous aimerions bien conna?tre qui sont ces autres femmes

Reproduction d?apr?s les archives de la Soci?t? Scientifique
de l?Aude ? Carcassonne des trois "dalles" ?tranges de Rennes-le-Ch?teau,
La 1?re, celle de SIGEBERT IV, de SIGEBERT V & deBERA III, pos?e en 771.
La 2?me & 3?me, l'une lev?e, l'autre couch?e, sont avec code la
premi?re dalle se trouvait dans l'?glise de Ste. Madeleine, en
1891.
La deuxi?me et troisi?me dalles formaient la tombe des
femmes de BLANCHEFORT dans le cimeti?re pr?s du
clocher de l'?glise.??


La st?le et la dalle

C?est donc sur la st?le que se trouve la cl? permettant de d?crypter le parchemin, elle est donc de premi?re importance dans l?histoire.
Or, comment connaissons nous les pierre de la tombe?? elles sont mentionn?e sur plusieurs documents.

-Sur le rapport CROS
Ernest Cros, ing?nieur des ponts et chauss?es, fr?quenta l?abb? Sauni?re pendant une vingtaine d?ann?es, il fut notamment l?inventeur de la pierre de coume sourde en 1928.
C?est lui qui aurait reconstitu? le texte de la dalle de la marquise gr?ce au concours des habitant de rennes.
M. Cros avait mis dans ses notes : ??Les gens du pays m'ont dit : " Il y avait d'autres lettres verticales, mais on ne peut pas vous dire ce que cela voulait dire, nous n'y avons jamais rien compris, on nous a dit que c'?tait du grec .Personnellement, je ne pense pas que c'?tait du grec, mais des signes kabbalistiques templiers??

-Sur le compte rendu d?une excursion de la sesa en 1905
qui raconte les tribulations d?une ?quipe d?excursionnistes membres de la soci?t? d??tude scientifique de l?Aude qui visit?rent la r?gion de rennes le ch?teau 24 juin 1905
C?est sur cet opuscule qu?appara?t pour la premi?re fois la repr?sentation de la st?le dont tout le monde depuis s?est largement inspir?
Un des participant, ?lie Tisseyres en fit un compte rendu au demeurant truff? d?incoh?rences
En ce qui concerne la description de ce qui pourraient ?tre les pierres appartenant ? la tombe de la marquise, Il dit?:
??une visite au cimeti?re nous fait d?couvrir, dans un coin, une large dalle bris?e dans son milieu, ou on peut lire une inscription grav?e tr?s grossi?rement, cette dalle mesure 1,30 m sur 0,65 m??
Il parle donc d?une dalle et non d?une st?le
il est sp?cifi??une dalle bris?e en son milieu?? alors que la gravure figurant sur l?article repr?sente une st?le et semble intacte

-Sur un texte d?A. L?Ermite ??Un tr?sor M?rovingien ? RLC?? en 1961 (d?p?t BN 1966)

-sur un texte de la pseudo Madeleine Blancasall, ??Les descendants m?rovingiens ou l??nigme du Raz?s wisigoth?? en 1965

-Sur l?ouvrage d?un certain Eug?ne Stublein
Soit disant r??dit? par l?abb? Joseph Courtauly en avril 1962. cet ouvrage cit? par g?rard de sede a ?t? d?pos? ? la biblioth?que nationale en 1966?..mais personne n?en a vu l?original qui n?a jamais exist?.
Eug?ne Stublein a pour sa part exist?, il ?tait m?t?orologue et ne s?est jamais int?ress? ? l?arch?ologie.
Tous les chercheurs s?rieux s?accordent pour dire que son ouvrage est un faux

- Sur un texte de Nicolas Baucean ? Au pays de la Reine Blanche ? en 1967

- sur un texte de jean Delaude le "Cercle d?Ulysse" d?pos? ? la BN en 1977

? part le rapport Cros et le bulletin de la SESA, tous les autres ouvrages cit?s font partie de ce que l?on appelle ??les apocryphes?? de l?affaire de rennes le ch?teau, et leur authenticit? n'est pas ?tablie.

Il faut donc savoir ? ce stade que personne encore n?a jamais vu ni la st?le ni la dalle ni les inscriptions car n?oublions pas que sauni?re les auraient effac?es et que personne n?a de la m?me mani?re, jamais vu les parchemins.

L?ensemble peut donc faire partie de la grande mystification mont?e par pierre PLANTARD et son complice Philippe De Cherisey qui s?est d?ailleurs attribu? la paternit? de l?imposture en 1977 dans son tapuscrit ??l??nigme de rennes??.
Il dit?: ??? moins d?une farce qu?on m?aurait faite ? l??tat civil en 1923, je m?appelle en effet Philippe , marquis de Cherisey?, et je suis bien l?auteur de cette mystification dans laquelle est tomb? G?rard de Sede??

Mais si toutefois comme il est montr? plus loin, il a ?t? ajout? une gravure de la st?le dans le bulletin de la SESA en 1906, nous serions bien oblig? d?admettre que d?j? des leurres avaient ?t? mis en place au d?but du si?cle, pr?cis?ment ? l??poque ou exer?aient encore Boudet, Sauni?re??et certains autres?????.

Et dans la mesure ou la gravure de la st?le incluse dans le bulletin devait ?tre pr?pond?rante pour la suite des ?v?nements, il ?tait imp?ratif que la vraie pierre disparaisse pour ne que des comparaisons puissent ?tre faites entre la pierre et la gravure du bulletin de la SESA.......
Pourquoi croyez vous que Sauni?re ait pris la peine d'effacer le texte de la tombe de la marquise.......

On peut donc envisager comme le dit franck Daffos que la st?le n?ait pu exister que sur le papier, c'est-?-dire que la st?le que nous connaissons gr?ce ? des documents fort douteux n?est pas orn?e de la m?me graphie que la v?ritable st?le qui a ?t? r?cup?r?e et se trouve chez des particuliers dans un endroit connu.



L?an dernier, dans un reportage film? que l?on peut voir sur le site?:?http://jhaldezos.free.fr
Antoine Captier d?clare avoir ?crit au d?tenteur de la st?le pour tenter de la faire revenir ? rennes.

La st?le existe quelque part et Descadeillas le savait tr?s bien lorsqu?il r?pondit ? Michel Vallet que c??tait un secret de polichinelle

Un chercheur connu affirme ?galement avoir trouv? aux archives de Carcassonne une copie du texte de st?le de la marquise de blanchefort, et pr?cise que celle-ci ne contient aucune lettre ni rajout?e, ni enlev?e, ni d?plac?e

Le chercheur Patrick Mensior d?clare?quant ? lui?: ?? le relev? des inscriptions n?a pas ?t? op?r? durant l?exp?dition, mais r?alis? par la suite et ajout? au rapport. ????? Le myst?re reste entier, d?autant que la version originale du Bulletin de la SESA semble introuvable aujourd?hui??.

Au cours d?une conf?rence au mois d?ao?t 2005 Franck Daffos d?clare

?? la seule retranscription av?r?e que nous ayons de la fameuse st?le de la marquise de Blanchefort provient d'une communication de la SESA relatant un voyage ? RLC suppos? s'?tre d?roul? en 1905. Ce qui est ?tonnant, c'est que la totalit? des chercheurs ont pris ce texte pour argent comptant au vu de l'excellente r?putation de cette docte assembl?e.??

??Pourtant, pour un esprit assez critique, quand on reprend la relation de cette excursion et qu'on la d?cortique comme je viens de le faire, on s'aper?oit rapidement qu'elle est truff?e d'erreurs grossi?res de toutes sortes qui sont voulus et qui ne sont l?, ? mon sens, que pour nous faire comprendre que cette excursion n'a jamais eu lieu. Je peux d'ailleurs, ? la lumi?re de mes recherches, tr?s facilement le prouver. On peut donc dire que la St?le de la Dame de Blanchefort n'a JAMAIS EXISTE en tant que telle en r?alit? et n'a exist? que sur le papier. Quand on conna?t son importance en ce qui conna?t le d?cryptage du Grand Parchemin, il est ?vident qu'elle ne peut donc ?tre que de la main de celui qui, dans la 2?me partie du 19?me si?cle a "compos?" ce Parchemin. Il est donc tout ? fait illusoire de croire que Sauni?re a pass? ses nuits ? gratter cette st?le puisqu'elle n'existait pas.??
??
? La communication de la SESA, parue sous la, plume (de complaisance) d'un ami de Boudet, Mr Elie Tisseyre, n'a eu pour but que de re-introduire dans cette affaire les Parchemins cod?s et leur corollaire oblig? la dalle de Blanchefort. Nous ?tions en 1906?: comme par hasard, l'?dification du domaine "de" Sauni?re venait de s'achever. Tout ?tait donc en place pour attirer l'attention sur le village de RLC et surtout sur son ?glise donc la d?coration int?rieure ?tait achev?e de puis 1897 et donc le d?codage complet ?tait possible depuis 1903 avec la cr?ation du tombeau des Pontils... Au su de tout cela, il n'est donc pas tr?s compliqu? de comprendre quel fut le r?el auteur de cette fameuse communication de la SESA, d'autant plus qu'il en ?tait l'?minent correspondant pour la Haute Vall?e de l'Aude?: l'abb? Henri Boudet.??
?
L??crivain et chercheur Pierre Jarnac doute lui aussi de l?existence mat?rielle de la st?le et des inscriptions telles qu?elles sont pr?sent?es sur le bulletin de la SESA

??Or le texte publi? a paru si entach? d?anomalies graphiques que, lorsqu?il fut plac? dans le contexte d?une recherche d?un tr?sor, th?orie envisag?e pour expliquer l??tonnante fortune de l?abb? Sauni?re, beaucoup y virent les ?l?ments d?un code secret?! M?me si quelques esprits cart?siens ont tent? de minimiser la port?e des bizarreries de cette ?pitaphe, ils n?ont pu se d?partir du fait que tant d?erreurs accumul?es touchait ? l?incongruit??!??


On peut donc consid?rer qu?un jour ou l?autre la st?le reviendra ? rennes mais dans la mesure ou elle n?est peut ?tre pas celle qui est connue des chercheurs depuis son apparition sur le bulletin de la SESA, il risque d?y avoir des pleurs et des grincements de dents, vu que si il n?y a pas de dalle, il n?y a pas de parchemin, et si il n?y a pas de parchemin, il n?y a pas de tr?sor???...et si il n?y a plus de tr?sor ? rennes le ch?teau il faudra peut ?tre le chercher ailleurs??pourquoi pas ? rennes les bains dans le cromlech de l?abb? Boudet??


A Dagobert II et ? SION est ce tr?sor??????etc.?!....etc.?!...et patati et patata?!
_________________
"l'abb? BOUDET connait un secret qui pourrait engendrer de grands bouleversements"
courrier du r?v?rend p?re VANNIER

[Renaud]

Passionnant, com' d'hab.

[philemon]

[Askalah]

Les Initi?s au Secret :



1) ATHANASE KIRCHER, n? en 1602 ? Geysa (grand-duch? de Saxe-Weimar), re?u j?suite au coll?ge de Fulda et ordonn? pr?tre en 1628. Chass? d'Allemagne par la guerre, ses sup?rieurs l'envoient en France ? Avignon en 1631 o? il enseignera les math?mathiques et les langues orientales. Pratiquant 12 langues, s'adonnant ? l'Astronomie, ? l'Alchimie, au Magn?tisme, ? l'?sot?risme, il est passionn? par les hi?roglyphes ?gyptiens. Inventeur d'une horloge botanique, il construit un Plan?tarium capable de projeter le Ciel Zodiacal de n'importe quelle heure du pass?, du pr?sent ou du futur !!! Homme ? la Connaissance Universelle, contemporain de Nicolas Poussin, il fascina tous les savants du globe au XVII? si?cle.

Gr?ce ? l'?rudit proven?al Nicolas Fabri de Peiresc, collectionneur d'antiquit?s ?gyptiennes qui le prend sous son giron, Kircher est mut? ? l'?ge de 32 ans ? Rome o? il remplace l'astronome Christophe Scheiner ? la chaire de math?matiques du Coll?ge Romain.


En 1632, en son "Oedipi Aegyptiaci theatrum hieroglyphum", Athanase Kircher est le premier ? avoir fait le lien - et ? l'?voquer - avec les deux sarcophages ?gyptiens ayant appartenu ? Nicolas Fouquet qu'il d?crit avec grand soin. Hors il existe un lien puissant entre Nicolas Fouquet, Jean de Lafontaine, le fabuliste initi?, Athanase Kircher, et Nicolas Poussin : les Grands Myst?res d'ISIS relatifs ? la R?surrection... J'y reviendrai en temps en heure !

Voulant v?rifier ses th?ories sur le "Feu Central" plan?taire, il se fait descendre au bout d'une corde dans le crat?re du V?suve. A Syracuse, il tente ensuite de reproduire l'exploit d'Archim?de. Durant plusieurs ann?es, il visitera tous les sites arch?ologiques et historiques majeurs, explorant grottes, mines, souterrains et volcans.

Olliiver Rucca m'a signal? tr?s justement qu'en 1635, Athanase Kircher, plus grand polyglotte de son temps, sp?cialiste de l'Egypte, int?gre le Coll?ge Romain avec la b?n?diction d'Urbain VIII et de Francesco Barberini, son neveu. Athanase Kircher relie l'Arcadie ? l'Egypte et en 1635 Nicolas Poussin, le plus grand peintre de son temps, prot?g? d'Urbain VIII, rencontre Charles Cr?qui de Blanchefort ? Rome venu lui passer commande des "Bouviers (bergers) d'Arcadie" menant aussi ? l'Egypte, son principal m?c?ne, Cassiano dal Pozzo, ?tant quant ? lui ?galement une pointure en ?gyptologie.

Mais allons plus loin... Fascin? par l'Atlantide, Athanase Kircher entreprit en 1665 des recherches s?rieuses dans les A?ores, les plus hautes montagnes de l'Atlantide engloutie en l'Oc?an Atlantique.

De toutes ses publications, retenons "LE MONDE SOUTERRAIN" traitant de la g?ologie et de l'hydrographie mais aussi des G?ants & Dragons vivant sous terre... et son "GRAND ART DU SAVOIR" regroupant toutes les sciences en une seule logique.

Dans la plus pure tradition des cabinets de curiosit?, mais d'envergure plus ?lev?e, il fondera aussi au 3? ?tage du Coll?ge Romain le MUSEUM KIRCHERIANUM, mus?e de l'Universalit? (sorte d'encyclop?die concr?te de l'Univers) dot? du fond Donnino et de ses propres collections.

En 1654 para?t enfin ce qu'il consid?rera son chef-d'oeuvre, livre auquel il consacra 20 ans de sa vie : L'OEDIPE EGYPTIEN d'o? j'ai tir? la gravure publi?e ici-m?me. En cet ouvrage inconnu de pratiquement tout le monde (et pour cause !), Athanase Kircher expose avec moult arguments que L'EGYPTE EST L'UNIQUE SOURCE DE VERITE, les hi?roglyphes exprimant, certes de mani?re d?grad?e, les plus anciennes v?rit?s divines l?gu?es par CHAM (SHEM) l'un des 3 fils de No?, ultime d?tenteur des myst?res Atlantes ant?diluviens qui les transmis aux 1ers Pharaons et pr?tres de l'Ancienne Egypte, parmi lesquels figurent THOT-HERMES et ZOROASTRE.

Son dernier ouvrage sera consacr? ? l'Arche de No?, s'eefor?ant de r?tablir la r?alit? historique et la chronologie du d?luge. Il meurt en 1680 (une ann?e manquante pour finir au nombre d'Or...) et curieusement, toute son oeuvre si dense disparait rapidement de la m?moire collective.

Exemplaire original de l'OEDIPE EGYPTIEN d'Athanase Kircher t?l?chargeable au format Adobe Acrobat (PDF) ici :

OEDIPUS AEGYPTIACUS - Tome II A :
http://www.4shared.com/document/iIyxGJhY/Oedipus_Aegyptiacus_tome_IIA_-.html

OEDIPUS AEGYPTIACUS - Tome II B (planches des 72 noms de Dieu et de l'Arbre de Vie incluses):
http://www.4shared.com/document/pEroVr1v/Oedipus_Aegyptiacus_tome_IIB_-.html


2) NICOLAS POUSSIN : ses oeuvres, dont "le Triomphe de V?nus", "les Bergers d'Arcadie" (il est plut?t question de Bouviers !), et surtout son auto-portrait, incluent TOUTES un codage g?om?trique bas? notamment sur des angles de 23?5 (inclinaison de l'axe terrestre) et de 52? en r?f?rence directe ? la Grande Pyramide de Gizeh, la constellation (ou la N?buleuse M52)d'Orion. Ce fut le P?re J?suite Athanase Kircher qui se chargea de communiquer l'information ? son ami Nicolas Poussin, du fait m?me qu'Athanase Kircher comptait au nombre de ses solides relations Tito Burattini et John Greaves, mais c'est probablement Cr?qui de Blanchefort qui alluma la m?che d?s 1635. Le code en l'auto-portrait de Nicolas Poussin (crayon & livre) se retrouve d'ailleurs en l'auto-portrait de Salvator Rosa, un cr?ne ajout? en compl?ment...


3) NICOLAS FOUQUET : surintendant des Finances de Louis XIV, esth?te, m?c?ne et collectionneur d'antiquit?s ?gyptiennes, fut le protecteur du fabuliste initi? JEAN DE LA FONTAINE qui ?voque les deux sarcophages ?gyptiens appartenant ? Nicolas Fouquet dans les vers d'une ?p?tre que La Fontaine lui adresse :

? (...) J'attendrai fort paisiblement
En ce superbe appartement
O? l'on a fait d'?trange terre
Depuis peu, venir ? grand' erre (signifiant : non sans travail et quelques frais)
Des rois C?phrim et Kiop?s
Le cercueil, la tombe ou la bi?re :
Pour les rois, ils sont en poussi?re.
C'est l? que j'en voulois venir.
Il me fallut entretenir
Avec ces monuments antiques,
Pendant qu'aux affaires publiques
Vous donniez tout votre loisir.
Certes j'y pris un grand plaisir.

Vous semble-t-il pas que l'image
D'un assez galant personnage
Sert ? ces tombeaux d'ornement ?
Pour vous en parler franchement,
Je ne puis m'emp?cher d'en rire.
Messire Orus, me mis-je ? dire,
Vous nous rendez tous ?bahis :
Les enfants de votre pays
Ont, ce me semble, des bavettes
Que je trouve plaisamment faites.
On m'e?t expliqu? tout cela ;
Mais il fallut partir de l?
Sans entendre l'all?gorie.

Je quittai donc la galerie,
Fort content, parmi mon chagrin,
De Kiop?s et de C?phrim,
D'Orus et de tout son lignage,
Et de maint autre personnage.
Puissent ceux d'Egypte en ces lieux,
Fussent-ils rois, fussent-ils dieux,
Sans violence et sans contrainte,
Se reposer dessus leur plinthe
Jusques au bout du genre humain !
Ils ont fait assez de chemin
Pour des personnes de leur taille.

Et vous, seigneur, pour qui travaille
Le temps qui peut tout consumer,
Vous, que s'efforce de charmer
L'antiquit? qu'on idol?tre,
Pour qui le dieu de Cl?op?tre,
Sous nos murs enfin abord?,
Vient de Memphis ? Saint-Mand?,
Puissiez-vous voir ces belles choses
Pendant mille moissons de roses !
Mille moissons, c'est un peu trop

Car nos ans s'en vont au galop
Jamais ? petites journ?es.
H?las! les belles destin?es
Ne devroient aller que le pas.
Mais quoi ! Le ciel ne le veut pas.
Toute ?me illustre s'en console,
Et pendant que l'?ge s'envole
T?che d'acqu?rir un renom
Qui fait encore vivre le nom
Quand le h?ros n'est plus que cendre.
T?moin celui qu'eut Alexandre,
Et celui du fils d'Osiris,
Qui va revivre dans Paris. ?

(Ep?tre IV, ? M. Fouquet, 1659 - Oeuvres de La Fontaine, vol. 5, ?d. E.-A. Lequien, Paris, 1824, pp. 9-14)


Ces sarcophages ?gyptiens sont arriv?s en France le 4 septembre 1632, transport?s depuis la Th?ba?de au Caire et ? Alexandrie, achet?s par un marchand fran?ais puis envoy?s ? Marseille ? grands frais. Seuls les couvercles ont ?t? emmen?s en France.

Selon les informations fournies par les auteurs qui les ont vus, il s'agit de sarcophages de pierre d'environ 2m de haut; le poids de chacun est estim? ? 300 kg. L'un ?tait en basalte noir, l'autre en calcaire blanch?tre. Ils furent achet?s par Nicolas Fouquet (1615-1680), surintendant des Finances, pour sa propri?t? de St-Mand?, proche de Paris (une des nombreuses propri?t?s de Fouquet, achet?e en 1654 ? Catherine de Beauvais, de l'entourage d'Anne d'Autriche. Fouquet avait fait reb?tir la demeure, entour?e de jardins peut-?tre d?j? confi?s ? Le N?tre. Dans cette luxueuse demeure qui pr?figurait ce que serait le ch?teau de Vaux-le-Vicomte, le surintendant recevait les grands de la cour et ses amis artistes et intellectuels, y tenant salon selon le go?t du jour. Apr?s son arrestation, en 1661, le domaine est saisi, et il sera vendu en 1705 ? une communaut? religieuse).

Fouquet compte ainsi parmi les premiers grands personnages fran?ais ? avoir des antiquit?s ?gyptiennes. Des savants s'y int?ress?rent, ? l'image du p?re j?suite Athanase Kircher (1602-1680), ? leur arriv?e ? Marseille, puis le voyageur Jean de Th?venot (1633-1667) qui les vit ? St-Mand? ; tous deux les ont mentionn?s dans leurs ouvrages. On en trouve aussi mention dans l'Ep?tre de La Fontaine et dans une Ode au Sarcophage.

Nicolas Fouquet les fera plus tard transporter au ch?teau de Vaux, o? Melle de Scud?ry raconte qu'il aurait fait construire pour eux dans le parc deux petites pyramides.

Apr?s la mort de Fouquet, les sarcophages appartiennent ? Le N?tre (1613-1700), contr?leur des B?timents du Roi ; puis celui-ci les offrit ? Louis Bernin de Valentinay, contr?leur g?n?ral de la Maison du Roi, qui les pla?a sur la terrasse de son ch?teau d'Uss?, o? ils rest?rent jusqu'en 1807. Le propri?taire d'alors les fit transporter ? Paris.

En 1843, un certain Bonnardot pr?tend avoir retrouv? les sarcophages ayant appartenu ? Fouquet dans l'ancienne abbaye de Longchamp, mais se trompe en disant que le surintendant en aurait fait don ? l'abbaye avant sa disgr?ce. Ils ont ?t? mis en vente en 1844.

Leur description la plus ancienne se trouve - bien entendu - dans l'ouvrage du p?re Athanase Kircher, "Oedipi Aegyptiaci theatrum hieroglyphum" (Syntagma XVI, de penatibus, laribus et separibus, tome III folio 477 cap. 2.) : ? (...) ?tant ? Marseille en 1632, il y vit deux grandes statues qu'un marchand de cette ville avait rapport?es d'Egypte ; qu'il les fit dessiner, et que le p?re j?suite L. Brusset lui fit parvenir quelque temps apr?s ? Avignon ce dessin accompagn? d'une relation historique. (...) elles avaient ?t? trouv?es dans la province de Sa?d, non loin de la Mer Rouge, dans une pyramide, dont un des c?t?s s'?tait ouvert, transport?es au Caire, malgr? les difficult?s d'un voyage de soixante jours, et, de cette ville, ? Alexandrie par le Nil ; que le vaisseau qui les conduisait ? Marseille, ayant fait rel?che ? G?nes, le prince Doria les avait visit?es, et en avait offert une somme consid?rable. ?

Le p?re j?suite Athanase Kircher croit que ces statues repr?sentent Serapis, et il consacre plusieurs pages ? l'interpr?tation des hi?roglyphes dont elles sont couvertes.

On trouve ?galement une description d?taill?e dans le "Recueil d'antiquit?s dans les Gaules" (Paris, ?dition de 1770, pp.329-377) de F?lix Le Royer de la Sauvag?re (1707-1782). Il les avait vues au ch?teau d'Uss?. Il leur consacre un long chapitre, reprend les renseignements donn?s par le p?re Kircher et le p?re Brusset, et note que le voyageur Th?venot ?tait all? les voir chez Fouquet ? St-Mand? et qu'ils avaient suscit? son admiration. L'ouvrage de La Sauvag?re pr?sente plusieurs planches grav?es repr?sentant diff?rentes faces de l'un de ces sarcophages, avec un relev? pr?cis des hi?roglyphes, ainsi qu'une lettre de Court de Gebelin ? leur sujet.

Source : Beyt Kaaper Nefredkheperou, publi? dans Horizons franco-?gyptiens et Horizons d'Aton.
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Il n'est rien de cach? qui ne sera r?v?l?, rien de dissimul? qui ne sera publi?.

No hay nada escondido que no ser? revelado, nada encubierto que no ser? publicado.