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Ou l'histoire d'un grand secret ...
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Avertissement : Ce
forum est dédié à tous les curieux, les passionnés et les chercheurs.
Sont donc exclus les sujets d'ordre privé, incohérents, diffamatoires,
provocateurs, politiques ou grossiers, n'ayant pour but que d'agresser ou de semer
la discorde. Les membres qui ne respecteront pas ces règles
minimum de courtoisie seront avertis puis immédiatement exclus sur
récidive, leurs messages seront supprimés. |
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J'ai
conçu cet ouvrage comme j'aurais souhaité le trouver sur une étagère, il y a de nombreuses années, à
une époque où l'affaire m'était encore inconnue. Son élaboration résulte de plusieurs années
d'investigation et son écriture s'imposa comme la fin d'une étape. J'espère ainsi ravir ceux qui
découvrent, ceux qui veulent connaître le vertige, mais aussi les pointus en leur montrant du doigt
quelques preuves inédites en image d'une réalité que l'on ne peut plus nier. Nul besoin après ceci de
s'acharner à convaincre sur l'existence d'un secret historique essentiel. Le fait est là et il faut
dorénavant faire avec...
L'objectif n'est pas seulement de proposer une fresque sur 2000 ans d'Histoire et 50 ans de recherches, mais c'est aussi l'occasion de présenter une superbe découverte qui fut l'étincelle de ce projet. Je remercie à ce propos, Jean Brunelin, qui sut préserver le suspens jusqu'à la sortie du livre en mai 2008.
J'ai aussi voulu un livre abordable pour tous ceux qui souhaitent comprendre et partager ma passion. Car, si depuis l'année 2005 l'affaire a su reprendre une assise historique solide grâce à Franck Daffos, sa complexité a rendu l'histoire de plus en plus hermétique. La découverte exceptionnelle méritait d'être couchée sur papier couleur. Il fallait imprimer cet héritage pour éviter toute dérive d'interprétation et remettre dans son vrai contexte le message. Surtout, cette surprise permet au public de prendre conscience de ce patrimoine que nous devons maintenant protéger...
Je souhaite enfin que ces quelques pages, prolongation du site RLC Archive, aident à la poursuite du rêve et qu'elles participent à cet immense projet qui est la mise à jour de notre passé souterrain et de ses secrets...
Jean-Pierre Garcia
"Le Secret
dans l'Art ou l'Art du Secret" est de nouveau
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Ce livre de 424 pages couleurs
est composé de nombreuses illustrations,
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l'aventure... L'ouvrage comblera les initiés
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découvrir l'affaire simplement
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Rennes
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choix d’ouvrages en tirage limité réservé aux amateurs d’art,
aux chercheurs éclairés, aux curieux impénitents. Ces ouvrages
exploreront des Terrae incognitae jusqu’aux confins de la
Poésie, de l’Écriture et de la Tradition, …
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Pour participer à la souscription vous pouvez retournez le bon ci-dessous :
BON DE SOUSCRIPTION
Les 1000 premiers exemplaires seront numérotés et signés par l’auteur.
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TEMPLIERS - Recherches d’authenticité
par George H. Kiess
1099. Les croisés prennent Jérusalem. Un épouvantable massacre, à la fois inutile
et à jamais impardonnable. Deux à trois décennies plus tard, un groupe d’hommes prononce le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils
deviendront Guerriers ou Moines. On les appellera les pauvres frères de la Milice du Temple de Salomon.
Les Guerriers : Le champenois, Hugo Pagani, charismatique et décideur. Il sera
ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats pour maintenir
ses conquêtes.
Les Moines : des « chercheurs », savants, polyglottes, érudits ; des scientifiques
tournés vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres.
Les Katholikos de Rome ; religion ou parti politique ? Pertinente question. L’origine de leurs
croyances depuis les Romains qui persécutaient les Christiques, les apôtres d’un Dieu dont le « Christ », Jésus, était leur prophète.
Ces persécuteurs romains toujours présents, leur vrai visage. Le secret des hommes
du Temple qui découvrent ces vérités, et qui doivent se taire au risque de leur vie.
Les Maîtres successifs de l’Ordre du Temple. Étaient-ils dix ou onze pour arriver jusqu’à
Gérard de Ridefort, le Grand-Maître qui a trahi ? Et le troisième Maître des Templiers qui un jour donna sa démission et ne fut plus
à la tête de l’Ordre, ce « Grand-Maître » qui revint en Europe pour entrer dans un monastère.
Cet autre Maître de l’Ordre qui donna également sa démission, mais resta au service du roi de
Jérusalem. Le Grand Maître Bertrand de Blancaforti, capturé ; puis, libéré sur négociation, en payant rançon. Fini l’ésotérisme farfelu
des 9 chevaliers… pendant neuf ans… 1118, création de l’Ordre… La vérité sur le Maître félon Gérard de Ridefort…
Les secrets des « frères initiés ». Les raisons véritables de ces croisades.
Les aspects réalistes et historiques de l’existence des Templiers sur un peu moins de deux siècles.… Savions-nous tout cela ?
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10 ans déjà...
C’est avec un immense plaisir que je souhaite
longue vie à ces deux nouveaux ouvrages de Franck Daffos. Voici maintenant 10 ans que le destin nous a rapprochés suite à l’ouverture du
site RLC Archive le 5 mai 2004, et depuis, le vent continue de souffler. Je m’en souviens encore… Surpris par ce site Web légèrement
provocateur et par son contenu sans cesse orienté vers de nouvelles pistes, Franck avait pris son téléphone pour me recommander d’y ajouter
une référence qui manquait. L’échange dura en réalité plus de trois heures… C’était le début d’une aventure et d’une amitié qui se
poursuit aujourd’hui plus que jamais. Ce fut aussi la naissance du forum que je décidai d’ouvrir pour faire face à une vague de
protestations, de censures, et d’attaque gratuites contre l'auteur. Où sont-ils aujourd’hui tous ces incrédules arcs boutés sur leur conviction ? Que
reste-t-il de toutes ces thèses destinées à nous faire croire que l’histoire de Rennes est une ridicule affaire de trafic de messe ? Rien…
car une fois de plus le temps est seul juge… Finalement parmi les innombrables ouvrages publiés, seuls certains continuent d’abreuver le
long fleuve tranquille des deux Rennes. Ce fut aussi, lors d’une nouvelle rencontre à ND de Marceille en 2006, la découverte d'une
signature, celle de Mathieu Frédeau sur le tableau de Saint Antoine, un indice qui allait nous replonger dans de nouvelles pistes dont les
tableaux jumelés de Rennes-les-Bains. Ce fut enfin le temps d’un premier bilan et la sortie d’un livre qui synthétise : « Le Secret dans
l’Art ou l’Art du Secret ». Depuis, Franck a voulu prendre du recul, sans doute pour se reposer à propos d’une malheureuse affaire qui
n’aurait jamais dû voir le jour, mais on ne quitte pas Rennes comme cela… Il y a encore tant à dire et à raconter... Car nos échanges
longs et savoureux démontrent une chose : notre passion reste intacte et déterminée.
Ces deux ouvrages « Le secret dérobé » et « Le puzzle reconstitué » ne sont pas de simples rééditions. Ils sont aussi
l’occasion pour l’auteur de renforcer certains messages et d’apporter des documents inédits. Ils sont aussi un magnifique tremplin pour ce
qui va suivre l’année prochaine. Car même si nos recherches se sont éloignées en apparence ces dernières années, cette nouvelle étape prouve que nos
chemins n’ont jamais été aussi proches et convergents…
La
suite est ici... 10 ans déjà et plus d'1 million de
visiteurs
Jean-Pierre Garcia |
Il y a 45 ans naissait quasiment de rien...
du vent des Corbières et des oubliettes de l’Histoire, un mystère
échevelé de « curé aux milliards » que l’intelligentsia actuelle, bien embarrassée, considère être aujourd’hui un « mythe »…
Autrement dit après un demi-siècle de recherches biographiques et historiques, géographiques et archivistiques et plus de 450 livres
publiés sur « l’Affaire de Rennes-le-Château », celle-ci se résumerait, en quelque sorte, à une escroquerie intellectuelle, un conte à
dormir debout, un piège nébuleux aussi hasardeux qu’improbable dans lequel tomberaient tous les chercheurs qui, tels des papillons de nuit
attirés par une lumière incandescente située au loin, dans un Razès enchanté par Gérard de Sède, et n’aurait comme seul recours que de
colporter la légende de Rennes. Il suffit de le croire. Mais, pour croire le contraire, il est nécessaire surtout de se pencher, sans a
priori aucun, sur les pièces incontournables du dossier pour comprendre à quel point les tenants d’un mystère sans corps, mais aussi sans
queue ni tête, se retrouvent très rapidement démunis devant leurs propres contradictions. Depuis plus de dix ans, Franck Daffos avec ses
ouvrages : le Secret dérobé et le Puzzle reconstitué, et ses conférences à Rennes-le-Château, démonte avec courage et abnégation tous les
rouages de cette « machine infernale », comme aurait dit Cocteau, et démontre à qui veut l’entendre que l’affaire de Rennes est bien une
affaire sérieuse - concernant des ecclésiastiques. Autrement dit un « secret de prêtres »… Franck Daffos démontre encore que le mystère
est loin d’être inexistant - bien au contraire - et qu’il suffit de se donner la peine de reconstituer patiemment le puzzle, pour
qu’apparaisse enfin l’image cohérente et parfaitement réaliste d’une énigme ancestrale qui prend principalement sa source dans le XVIIe
siècle des Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin et du surintendant des finances de Louis XIV, un certain… Nicolas Fouquet....
Les interviews de Franck Daffos sont ici :
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2891
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2892
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2904 |
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Par Franck Daffos et Didier Héricart de Thury
Editions ARQA |
Ombres et lumières sur Rennes-le-Château...
Editions ARQA |
Le Prieuré de Sion
par Doumergue et Garnier
Editions ARQA |
Le Secret Dévoilé
par Christian Doumergue
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Par George H. Kiess
Editions ARQA |
Le secret dérobé
Par Franck Daffos
Editions ARQA |
Le puzzle reconstitué
Par Franck Daffos
Editions ARQA |
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Un peu de rêve...
Par
ces temps de fond de crise, alors que nous entrons dans l’hiver, il ne faut pas hésiter à se laisser emporter par quelques rêves… Pour qui
la respecte, Rennes sait offrir cette magie qui lui est propre… Au détour d’un chemin, à un endroit très particulier, sous un épais lit de
feuilles et de débris, un soupirail fait de deux énormes dalles jointives et placées horizontalement, nous prouvent que Boudet était très
bien informé… Mais est-il encore besoin de le prouver ? |
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La Sainte Baume...
Un reliquaire bien gênant...
| Nous
ne verrons malheureusement plus la face cachée du reliquaire de la Sainte Baume qui permit de rebondir sur l'affaire de Rennes. Objet
certainement de nombreuses interrogations des pèlerins et surtout de quelques chercheurs un peu trop curieux, la précieuse orfèvrerie a
été définitivement retournée. Elle ne présente dorénavant que son côté conforme aux Evangiles... On y découvre Marie-Madeleine portée par
les anges et priant aux pieds de Jésus. Tout est rentré dans l'ordre... Preuve aussi que le reliquaire dérange...
Les moines dominicains, gardiens de la grotte sacrée, seraient-ils
tombés sur une description du sulfureux reliquaire ? C'est bien possible... Le fait est que depuis 2013, les visiteurs de la Sainte Baume
ne peuvent plus admirer le merveilleux message laissé par
Thomas Joseph Armand Caillat en 1889. L'orfèvre lyonnais très apprécié et spécialisé dans l’art religieux, obtint d’ailleurs le
Grand Prix d’Orfèvrerie le 22 juin 1890 et figura à l'Exposition Universelle de Paris de 1889.
Heureusement il nous reste les photos qui attestent de cette
gravure plutôt décalée avec la version biblique officielle... |
Le reliquaire de la Sainte Baume, retourné à partir de 2013 |
Détail du reliquaire visible depuis 2013... et conforme aux Evangiles... |
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Détail du reliquaire - Cette face a été occultée à partir de
l'année 2013
On y découvrait un corps embaumé et auprès de lui, la Vierge Marie en prière, accompagnée
du petit groupe dont Marie-Madeleine, dans la barque qui s'échoua selon la légende,
à Saintes-Maries-de-la-Mer... non loin du Razès... |
Dernières parutions sur le site...
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| Auteur |
Message |
olivier
Inscrit le: 24 Oct 2006
Messages: 307
Localisation: entre Aix et Marseille, toujours pr?s d'un arbre
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 Posté le: Lun Jan 29, 2007 2:07 pm Sujet du message: A propos de I I?I S |
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Bonjour
Voici un clich? d?un calvaire se trouvant dans les environs de P?zenas.(H?rault)
On remarque que la Graphie de IHS correspond ? celle d?crite dans le ? secret d?rob? ?.
Ce calvaire date de 1683 comme vous pouvez le constater sur l?inscription figurant sur le socle.
http://tkfiles.storage.msn.com/x1pxOYwqu4SjF65G1yLeka3-diA9hDAHsmamcTRyJkOalU2aaYpYhRaWzadFXg_RUSMr6zb9UL2FvpHMLibEbl2Dcv2_S9OUJirxKHWf3a5T-nolOIbeGpp9jyqR6Nm8f08zGkcd73ynzNRD39McPuF2uMGr3swLzQ6
N??tant pas chercheur moi m?me, je mets cette petite d?couverte ? votre disposition pour discussion.
Peut ?tre est ce l? un ?l?ment ? rapprocher de la partie ? Pavillonesque ? de l?histoire.
-une relation ? faire avec le fr?re de la duchesse de Longueville qu'?voquait Franck ?-
ps : sur cette croix, sont sculpt?es ?galement ce qui me para?t ?tre des fl?ches, comme pour indiquer une direction. J'ai d'autres photos si , d'aventure, des personnes sont interess?es.
nous vous ?coutons Franck... 
_________________
La diff?rence entre le g?nie et la b?tise, c'est que le g?nie a ses limites. |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Mer Jan 31, 2007 1:02 am Sujet du message: |
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Bonsoir Olivier,
et merci pour votre tr?s sympathique trouvaille:
votre IHS a en effet la plupart des caract?ristiques des jalons que j'ai retrouv?s dans le Raz?s entre RLC et NDdM et que j'ai publi?s dans mon livre: I ? la place du J, H bien ?tir? pour pouvoir ?tre surmont? d'une croix... Seul le "S" n'est pas tout ? fait conforme puisque ceux du Raz?s sont plus longilines et ?cras?s.
Il faut rappeler quant ? l'origine de ces IHS les derni?res volont?s de Mgr Pavillon:
"Je d?sire que mes obs?ques se fassent bien simplement et sans appareil ... J'?lis ma s?pulture aupr?s de la croix du cimeti?re de l'?glise St-Andr? d'Alet, et n'entends point que l'on mette sur ma s?pulture aucune tombe ni ?pitaphe..."
Si Pavillon, qui jamais ne demandait rien pour lui, a ?t? si sourcilleux sur l'emplaceement de sa s?pulture, c'est qu'il y avait une bonne raison: peu de temps auparavant, il avait pris soin de faire graver sur cette croix un magnifique IHS qui nous est parvenu par miracle dans un excellent ?tat (voir mon livre p 74).
Pavillon, entr? en agonie le 15 octobre 1677 n'est d?c?d? que le 8 d?cembre suivant.
Ce r?pit arrach? de haute lutte ? la mort, il le mit ? profit jusqu'au dernier moment pour combattre la f?lonie de ses ennemis nomm?s par le Roi ? sa perte; ce fut le cas du cardinal de Bonsi, nomm? ? l'archev?ch? de Narbonne par le Roi sur proposition de Colbert apr?s la dispartion de Fran?ois Fouquet (1673), qui publiait mandemant sur mandement pour que le dioc?se d'Alet soit soumis ? la R?gale. Trop courtisan pour ?tre bon th?ologien, il avait attel? ? cette t?che un certain Bernard Dumas dont il s'?tait attach? les services comme vicaire g?n?ral en remplacement de Dagen, ancien secretaire particulier de l'?v?que d'Alet et bien trop pro-Pavillon. Il fallait ajouter aux nombres des ennemis de M. d'Alet l'archev?que de Toulouse: Joseph de Montpezat de Carbon qui lui allait se polariser avec une extr?me cruaut? sur le dernier ami de Mgr Pavillon, son compagnon d'armes de toujours: Fran?ois de Caulet, ev?que de Pamiers, auquel il fit payer extr?mement cher, jusqu'? sa mort le 7 ao?t 1680, son indiscible amiti? avec Pavillon: tous les revenus de son dioc?se furent saisis et on alla m?me jusqu'? lui confisquer sa r?serve de bois pour qu'il ne puisse plus se chauffer !
Car Fran?ois de Caulet fut le seul ev?que qui osa braver ouvertement le Roi
en assistant aux obs?ques de Pavillon, Mieux, il conduisit la c?r?monie, chanta seul la messe et fit une oraison fun?bre du d?funt qui embrasa une foule immense dont seule une infime partie avait pu prendre place dans l'?glise cath?drale d'Alet. Ce furent alors des sc?nes d'hyst?rie collective lorsque M, De Pamiers qualifia Pavillon ?de v?ritable saint, le plus saint ?v?que que Dieu ait donn? en ce temps ? son Eglise, un bienheureux qu'il ne doutait point ?tre d?j? dans le ciel ?.
Un mouvement de pouss?e de la foule fit alors rompre les balustres du choeur et les gens se pr?cipit?rent sur le corps expos? de Nicolas Pavillon devant l'autel pour lui arracher en reliques des morceaux de ses habits ?piscopaux. Pour soustraire la sainte d?pouille, on r?solut, non sans mal, de l'enfermer ? clef dans la salle du Chapitre proche de la sacristie. Mais devant la foule qui hurlait et qui menacait d'enfoncer la porte, on r?solut d'exposer le corps ? la v?n?ration du public sous bonne garde: la journ?e se passa en un d?fil? ininterrompu de fid?les qui lui baisaient les mains et les pieds et qui lui faisaient toucher quantit? de chapelets (certains existent toujours et sont sous pieuse garde) et d'objets de culte pour les sanctifier.
En fin de journ?e enfin, Mgr de Pamiers officiant toujours, on r?ussit ? soustraire la d?pouille de Pavillon ? la v?n?ration de tous et on porta son corps au cimeti?re avec beaucoup de difficult?s et sans pouvoir emp?cher que certains d?chirent encore ses habits ?piscopaux, On le mit dans un cercueil de plomb, enchass? dans un autre de pierre et dans lequel on glissa, malgr? les derni?res recommandations du pr?lat, une plaque de cuivre grav?e.
Les jours suivants, une foule immense continua ? converger sur Alet,
et extr?mement d??ue de ne pouvoir voir la d?pouille du ??saint?? se jettait ? genoux sur sa s?pulture. Le mouvement ?tait lan??: la tombe de Pavillon devint tr?s rapidement un v?ritable lieu de p?lerinage.
Il est ?vident que d?j? de son vivant l'extraordinaire pr?lat d'Alet avait conquis le coeur du peuple: sans le vouloir, en ayant tenu t?te ? tous les nobliaux de son dioc?se et en les ayant for?? ? plier, en ayant tenu t?te au Roi auquel il ne c?da jamais, il pr?figurait plus de 100 ans ? l'avance, dans une terre ? jamais marqu?e depuis les Croisades par le fer rouge du pouvoir central, toutes les aspirations de la future R?volution Fran?aise...
Rien ne put ensuite inverser la tendance,
pas m?me les efforts de son sucesseur-potiche nomm? en 15 jours (un record !): Alphonse de Valbelle, gentilhomme provencal ?ardent ? la fortune? comme le qualifia si s?chement Saint-Simon ? la page 158 du 4?me tome de ses M?moires (?dition de Boislile), qui s'empressa pour plaire au Roi de d?truire syst?matiquement toute l'oeuvre du pr?lat d?funt.
Heureusement certains de ses successeurs au dioc?se d'Alet,
certainement impr?gn?s de ? l'h?ritage Pavillon ? se montr?rent plus ? la hauteur: ce fut le cas de l'excellent Mgr Taffoureau, ?v?que du lieu de 1700 ? 1718, qui choisit lui aussi de se faire inhumer anonymement dans le petit cimeti?re d'Alet. Pour ceux qui connaissent l'endroit, je viens de d?couvrir que c'?tait lui qui reposait sous la dalle anonyme qui se trouve entre celle de Pavillon et celle de l'abb? Joseph-Th?odore Lasserre, cur? d'Alet ? la fin du 19?me si?cle et bien connu des aficionados de l'?nigme de Rennes pour avoir acceulli dans sa cure au d?but des ann?es 1880 un jeune vicaire nomm? B?renger Sauni?re. Pour clore la liste des ?v?ques qui semblent avoir bien m?rit? de Pavillon, je me dois de citer le dernier ?v?que d'Alet (puisque le dioc?se fut d?finitivement supprim? ? la R?volution): Mgr de la Cropte de Chant?rac, v?ritable bienfaiteur de la contr?e, qui pour une meilleure ?ducation de ses pr?tres ne trouva rien de mieux que de faire r?imprimer ? l'identique en 1777 (centenaire de la mort de Pavillon) le fameux Rituel ? usage du dioc?se d'Alet (d'inspiration jans?niste) qu'avait en son temps ?crit Nicolas Pavillon. Mgr De Chanterac, aux heures sombres de la Terreur devait s'enfuir en Espagne accompagn? de quelques pr?tres de son dioc?se (dont un certain Bigou, cur? de RLC) o? il devait trouver la mort en 1793.
C'est assez dire combien 100 ans encore apr?s sa mort, Pavillon ?tait encore et toujours en odeur de saintet?.
On comprend alors que la foule des "p?lerins"
qui, depuis l'inhumation de Pavillon, est venue se receuillir sur sa tombe ? Alet n'a pu que tomber obligatoirement (m?me si depuis la croix qui le supporte a ?t? tr?s l?g?rement recul?e) face ? cette graphie si particuli?re d'un IHS la surplombant et a tr?s vite associ? cet embl?me avec le saint ?v?que disparu. Dupliquer ce IHS chez soi est ainsi naturellement devenu une protection ou un ex voto ? la m?moire du saint pr?lat disparu...
En vous priant de me pardonner cette longue digression,
qui je l'esp?re aura permis d'expliquer l'extraordinaire rayonnement de Mgr Pavillon au moment de sa mort, j'arrive (enfin) ? votre calvaire, mon cher Olivier, et il me semble tr?s interessant pour au moins deux raisons:
- d'abord il est dat? de 1683, donc de juste ? peine quelques ann?es apr?s la mort de Pavillon,
- ensuite, il se trouve sur la commune de P?z?nas...
Or si vous reprenez mes explications concernant les relations entre Jean Loret et Pavillon sur un autre topic de ce m?me forum ??FD Droits de r?ponses??,
http://rennes-le-chateau-archive.com/forums/viewtopic.php?t=9&start=0
(voir mon message du lundi 22 janvier, 12:44 am)
vous apprendrez que Pavillon fut pris comme directeur de conscience d?s 1655 par un grand du royaume: Armand de Bourbon Cond? (1629-1666) pair de France, marquis puis prince de Conti, seigneur de La F?re-en-Tardenois, seigneur de l'Isle-Adam, et ce qui est beaucoup plus interessant pour vous, mon cher Olivier: COMTE DE PEZENAS !
Alors bien entendu, il faudrait se rendre sur place et bien ?tudier ce calvaire
(je crois que l'amiral Brunelin n'est pas tr?s loin !), mais il n'est pas interdit de penser que cet IHS quand m?me bien approchant ait pu ?tre ?rig? l? en memoire d'un certain pr?lat du Raz?s par un membre de la famille de Bourbon-Cond?...
Bien entendu, nous ne saurons vraisemblablement jamais
la raison de l'?dification de ce calvaire, mais j'aime assez l'id?e, puisque ce fut pour moi dans la qu?te de ces IHS quelques beaux moments d'?motion, de retrouver parfois dans la r?alit? d'aujourd'hui quelques t?moignages qui semblent autant de portes d'acc?s ? un pass? pourtant r?volu mais qui nous fait tant r?ver.
Avec mes remerciements pour votre contribution,
et bien cordialement,
Franck Daffos, |
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olivier
Inscrit le: 24 Oct 2006
Messages: 307
Localisation: entre Aix et Marseille, toujours pr?s d'un arbre
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| Posté le: Mer Jan 31, 2007 6:17 pm Sujet du message: |
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merci Franck pour cette g?n?reuse r?ponse .
j'ose ? peine imaginer votre biblioth?que 
si j'obtiens des infos interessantes sur l'edification de ce calvaire, j'en ferai part ici.
? moins que l'Amiral n'en ai d?j?...
tr?s cordiales salutations
_________________
La diff?rence entre le g?nie et la b?tise, c'est que le g?nie a ses limites. |
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brunelin
Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC
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| Posté le: Mer Jan 31, 2007 7:08 pm Sujet du message: |
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olivier,
je m'?tais effectivement interess? ? pezenas il y a une vingtaine d'ann?e et mes recherches m'avaient conduites au petit cimeti?re de homs ? 3 km de pezenas ou il y a des tombes interessantes, il faudrait que je retrouve le dossier pour vous pr?ciser cela, mais si vous ?tes ? pezenas faites un petit tour ? ce cimeti?re vous verrez pas mal de tombes anciennes et des gravures myst?rieuses |
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brunelin
Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC
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| Posté le: Mer Jan 31, 2007 7:10 pm Sujet du message: |
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| brunelin a écrit: | olivier,
je m'?tais effectivement interess? ? pezenas il y a une vingtaine d'ann?e et mes recherches m'avaient conduites au petit cimeti?re de homs ? 3 km de pezenas ou il y a des tombes interessantes, il faudrait que je retrouve le dossier pour vous pr?ciser cela, mais si vous ?tes ? pezenas faites un petit tour ? ce cimeti?re vous verrez pas mal de tombes anciennes et des gravures myst?rieuses |
il faudrait que je me r?interesse ? cela |
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Al Sufi
Inscrit le: 26 Oct 2006
Messages: 115
Localisation: Strasbourg
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| Posté le: Mer Jan 31, 2007 7:59 pm Sujet du message: |
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Bonsoir Frank,
Je lis avec toujours avec autant d?int?r?t vos interventions passionnantes et tr?s document?es!
Je me permets de vous inviter ? regarder les liens suivants qui pr?sentent ?galement un IHS ? ? enquerre ? et qui me semble int?ressant ? plusieurs titres : on y trouve un souterrain, un cur?, un tr?sor, des inscriptions ?nigmatiques, le tout dans un secteur d?j? reconnu pour abriter certains ?v?nements qui restent ? ?lucider (le Pilat), li? ? Marie-Madeleine et ? Ponce-Pilate. M?me si on peut rester dubitatif sur les d?chiffrements propos?s pour cet IHS, il me para?t toutefois digne d?int?r?t?
Quel est l?avis du sp?cialiste ? es IHS ? ?
http://regardsdupilat.free.fr/fronton.html
http://regardsdupilat.free.fr/michelbarbotfronton.html |
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olivier
Inscrit le: 24 Oct 2006
Messages: 307
Localisation: entre Aix et Marseille, toujours pr?s d'un arbre
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| Posté le: Mer Jan 31, 2007 8:20 pm Sujet du message: |
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| brunelin a écrit: | | brunelin a écrit: | olivier,
je m'?tais effectivement interess? ? pezenas il y a une vingtaine d'ann?e et mes recherches m'avaient conduites au petit cimeti?re de homs ? 3 km de pezenas ou il y a des tombes interessantes, il faudrait que je retrouve le dossier pour vous pr?ciser cela, mais si vous ?tes ? pezenas faites un petit tour ? ce cimeti?re vous verrez pas mal de tombes anciennes et des gravures myst?rieuses |
il faudrait que je me r?interesse ? cela |
merci
je ne manquerai pas d'y faire un tour ? la prochaine occasion !
j'ai tourn? quelques fois en VTT dans le coin il y a quelques ann?es.
...et P?zenas est un endroit si particulier
_________________
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Franck DAFFOS
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Messages: 1079
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| Posté le: Jeu Fév 01, 2007 2:25 am Sujet du message: |
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| Al Sufi a écrit: | Bonsoir Frank,
Je lis avec toujours avec autant d?int?r?t vos interventions passionnantes et tr?s document?es!
Je me permets de vous inviter ? regarder les liens suivants qui pr?sentent ?galement un IHS ? ? enquerre ? et qui me semble int?ressant ? plusieurs titres : on y trouve un souterrain, un cur?, un tr?sor, des inscriptions ?nigmatiques, le tout dans un secteur d?j? reconnu pour abriter certains ?v?nements qui restent ? ?lucider (le Pilat), li? ? Marie-Madeleine et ? Ponce-Pilate. M?me si on peut rester dubitatif sur les d?chiffrements propos?s pour cet IHS, il me para?t toutefois digne d?int?r?t?
Quel est l?avis du sp?cialiste ? es IHS ? ?
http://regardsdupilat.free.fr/fronton.html
http://regardsdupilat.free.fr/michelbarbotfronton.html |
Bonsoir Al Sufi,
tout d'abord merci pour vos compliments
mais je ne suis pas (loin s'en faut !) un sp?cialiste des IHS. Et quant ? mes interventions, tant mieux si elles sont passionnantes, car j'avoue que mon r?ve secret serait, au travers de l'?nigme des deux Rennes, de redonner (ou de donner) le g?ut de l'Histoire ? un maximum de gens: c'est la principale raison pour laquelle j'interviens avec le plus grand plaisir sur ce forum ...
J'ai regard? attentivement les deux photos dont vous faites le lien:
il est tr?s difficile de se prononcer sur la signification de ce fronton comportant ce IHS sans connaitre les lieux et surtout sans connaitre le b?timent au fronton duquel a ?t? plac?e cette inscription, vous allez comprendre plus loin pourquoi.
Pourtant, sans donc connaitre les lieux, je puis me hasarder ? un interpr?tation qui bien entendu n'engage que moi.
D'abord il faut se souvenir que beaucoup d'inscriptions de ce type n'?taient en fait que des "enseignes"
qui devaient pouvoir ?tre d?crypt?es de fa?on tr?s rapide par un nouvel arrivant. Elles se "lisent" donc tr?s simplement de gauche ? droite, m?me (et surtout) par quelqu'un de quasiment ill?tr?, et ont pour but de donner des renseignements soit sur les habitants du lieu, soit sur la destination du b?timent.
Et en l'occurence, il semblerait qu'ici on nous ait (parfaitement) indiqu? la destination du b?timent,
je m'explique: l'inscription est compos?e de gauche ? droite par 3 ?l?ments principaux:
une croix patt?e, ensuite un IHS surmont? de la croix avec dessous sa date de cons?cration (1757) et enfin ? droite un coeur.
1 / La croix patt?e est bien entendu l'insigne de l'Ordre de Malte,
ex Ordre des Hospitaliers de St-Jean. Cet Ordre avait pour insigne du temps des Hospitaliers une simple croix ? branches droites, toujours blanche sur fonds rouge, pour bien les diff?rencier des Templiers qui eux ? leurs d?buts arboraient la m?me croix mais rouge sur fonds blanc (souvenez-vous que la rue des Blancs Manteaux ? Paris = rue des Templiers), La croix simple des Hospitaliers, en vigueur jusqu'? ce qu'ils perdent en 1523 l'ile de Rhodes (conquise de haute lutte par le Grand Maitre Foulques de Villaret en 1309) ?tait appel?e ? Les Armes de la Religion ? On en trouve encore de nombreux exemples sculpt?s sur certains b?timents de Rhode et en France (comme mon ?glise paroissiale !), Les Armes de la Religion ont continu?es ? ?tre employ?es ensuite en h?raldique pour des possessions de l'Orde bien apr?s la perte de Rhodes: j'en sais quelque chose puisque j'ai le bonheur de vivre sur une terre hospitali?re, et les armoiries de la propri?t? (qui s'appelait au 17 ?me si?cle ? l'hospital ? et ? pr?sent ? St-Jean ? (pour les Hospitaliers de St-Jean) sont surmont?es des Armes de la Religion. Ce n'est qu'? partir de l'installation de l'Orde ? Malte en 1530 que l'Ordre prendra pour insigne d?finitif la croix patt?e, mais l? aussi blanche sur fonds rouge, et h?rit?e des Templiers avec les d?pouilles de leur Ordre au d?but du 14?me si?cle sur d?cision du Concile de Vienne r?uni par le 1er pape d'Avignon: Cl?ment V.
Sans vouloir faire un long cours sur l'Ordre de Malte,
il faut savoir que sa principale raison d'exister, m?me si c'?taient ? la base des moines-soldats (donc des combattants) comme les Templiers, a toujours ?t? de soigner les p?lerins et les malades, et donc de les hospitaliser. A ce niveau, il semblerait que la quintessence de sa mission divine ait ?t? atteinte sous le magist?re de Jean Parisot de la Valette (celui qui devait donner son nom ? la capitale de Malte) quand fut construit en 1560 ? le Grand H?pital ? ou ? Sacr?e Infirmerie ?: une r?volution pour l'?poque puisque pour la premi?re fois un lieu ?tait uniquement con?u pour vraiment soigner les malades. Rendez-vous compte: quatre salles de vingt lits, une apothicairerie, des communs pour les femmes , pour les pauvres, pour les enfants abandonn?s et surtout chose ?norme pour l'?poque; pour les incurables ! On admettait tout le monde. Le sol ?tait en marbre, les murs orn?s de tapisseries pr?cieuses, chaque malade avait son lit et ?tait servi dans une vaisselle d'argent par les chevaliers de l'Ordre eux-m?mes, Le grand Maitre y venait lui m?me servir chaque vendredi. Chose enfin extraordinaire pour l'?poque, l'Ordre pratiquait l'asssitance m?dicale gratuite...
Ajoutez ? cela que les Hospitaliers ?taient ? l'avant garde de la m?decine par leurs ecoles de m?decine, de chirurgie et de pharmacie, ? tel point que le Grand Maitre pouvait d?livrer une licence de m?decine (tr?s convoit?e alors) apr?s un certain cursus d'?tudes et de pratique dans l'Ordre,
L'excellence de ces ? prestations ? assur?rent une renomm?e
plus qu'extraordinaire ? L'Ordre dans toute la chr?tient? au 17?me et au 18?me si?cle: de tr?s nombreux documents d'archives en attestent.
Mais plus que tout dans la reconnaissance populaire,
la croix patt?e de l'Ordre passa dans le language commun pour d?signer un endroit o? ?taient soign?s les malades et SURTOUT les incurables puisqu'avant les Hospitaliers, jamais personne ne s'?tait jamais souci? de leur sort puisque par d?finition ...
2 / Le IHS du milieu du fronton s'explique assez facilement avec sa croix qui le surplombe.
D'abord il est signal? dans l'article en r?f?rence que l'endroit en question appartenait aux Chartreux qui est l'Ordre par excellence de la contemplation et du silence. L'Orde des Chartreux fut fond? au 11?me si?cle, ? peu pr?s en m?me temps que celui des Hospitaliers; si vous vous interessez ? l'insigne des Chartreux, vous tomberez sur un cercle avec son diam?tre horizontal sur lequel est fich? une croix qui sort du cercle, de la m?me mani?re que sur le H du IHS. La croix des Chartreux est souvent repr?sent?e entour?e de 7 ?toiles signifiant leur fondateur St Bruno et ses 6 compagnons: ces ?toiles ne sont pas sans me rappeler (mais sans pouvoir l'expliquer) les 10 ?toiles qui entourent le IHS de la sacristie de N-D de Marceille (voir mon livre page 118) ...
Nous savons d'autre part que les lieux en question d?pendaient de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez
qui fut fond?e par Beatrix, la veuve de Guillaume de Roussillon, tu? ? la Croisade en 1277. Or ce fut l'?poque des grands faits guerriers de l'Ordre des Hospitaliers, H?las leur h?ro?sme ne suffisait plus ? contenir le nombre des d?faites: la c?l?bre forteresse du Crac des Chevaliers, orgueil et embl?me de la puissance de l'Ordre dut ?tre abandonn?e en 1272. L'invincible forteresse de Margat rendit les armes en 1287 apr?s un si?ge d'anthologie: ne pouvant prendre la ville par ses murailles, l'?mir Mosfet avait fait par des centaines d'ouvriers creuser en secret une titanesque oeuvre de sape qui minait l'ensemble de la forteresse: le moment venu il se pr?senta seul et sans armes devant les Crois?s et les invita, ? leur grande stup?faction, ? venir visiter le travail accompli: le grand commandeur de l'Ordre, abasourdi par une telle ing?niosit? et ayant compris que tout ?tait perdu, accepta dans les 24h une r?ddition qui leur laissa ? tous la vie sauve contre la remise des clefs de la ville.
Le dernier verrou de la chr?tient?: St-Jean d'Acre, sauta en 1291. Les Hospitaliers se battirent farouchement sur tous les fronts aux c?t?s des seigneurs de France durant les septi?mes et huiti?mes croisades, c'est ? dire sous les magist?res de Hugues de Revel, de Nicolas Lorgue ou Jean de Villiers.
On peut donc penser, au su de leur bravoure et de la protection qu'ils essay?rent toujours d'amener aux Crois?s, que leur exemple ne pouvait ?tre que suivi en France: les donations ou les cons?crations de propri?t?s, de ch?teaux et de b?timents ? l'Ordre qui ?tait devenu une r?f?rence se firent monaie courante.
Pour en revenir au IHS, sa particularit? ici est de se pr?senter avec le ? S ? ? l'envers.
Nous savons tous que IHS veut dire ? J?sus Homme et Sauveur ? (plut?t que "J?sus Sauveur des Hommes"...).
Le ? S ? invers? peut vouloir dire que dans ce cas, J?sus ne peut plus ?tre le SAUVEUR car le b?timent est destin? ? soigner des gens (incurables) que l'on sait condammn?s.
3 / Par contre, J?sus (qui ne peut plus les sauver) les accueille dans son amour, d'o? le coeur qui finit l'inscription de ce fronton.
La date de 1757 veut tout simplement signaler l'ann?e de cons?cration de ce b?timent
qui, sous la responsabilit? (et les soins) des Chartreux habitu?s ? pratiquer une asc?se de vie qui ne leur faisaient pas craindre la mort, ?tait destin? ? recevoir des incurables ou des grands malades en fin de vie qu'il ?tait pr?f?rable, du fait des risques de contagion, d'isoler dans des lieux recul?s comme cet endroit. On peut donc penser qu'au milieu du 18?me si?cle, c'est ? dire au plus fort de la r?putation de l'Ordre de Malte, on ait voulu associer en cet endroit au receuillement et ? la vie ?r?mitique des Chartreux l'essence m?me des Hospitaliers, c'est ? dire les soins aux malades et aux incurables.
Les Chartreux ?taient tout ? fait habilit?s ? soigner de grands malades
puisque n'oublions pas que l'extraordinaire connaissance des simples et des plantes m?dicinales qu'avait d?v?lopp?e leur Ordre au cours des si?cles devait les amener ? la confection de rem?des r?put?s et de la c?l?bre liqueur de la Chartreuse dont le secret de fabrication est encore de nos jours jalousement gard? au monast?re de la Grande Chartreuse dans le massif du m?me nom.
Voil?, mon cher Al Sufi, une tentative d'explication de ma part
au petit probl?me que vous m'avez soumis: sans garantie, sans ? priori, et juste pour le fun dans le seul but de prodiguer ? tous ceux qui nous lisent quelques moments de d?tente agr?able.
Tr?s cordialement,
Franck Daffos. |
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Rudy
Inscrit le: 30 Déc 2006
Messages: 79
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| Posté le: Jeu Fév 01, 2007 12:41 pm Sujet du message: |
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Franck vous me surprendrez toujours par la qualit? de vos reponses. 
Vos interventions permettent ? chaques fois d'ettoffer un peu plus nos connaissances et pour ?a je vous en remercie  .
Il serait interessant de publier autre part que sur se forums certain echanges du forums car avec les membres de qualit? qui le compose il serait dommage que cela se perde.
Malheureusement je ne sais pas si cela est possible de voir un jour ?diter certaines pages. 
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autre chose, In?vitablement Hors Sujet (IHS  c'etait tellement tentant), je lis actuellement Formes et Nombres Sacr?s de Louis Gross, dedant il cite les oeuvres de poussins qui repondaient au proportions du chiffre d'or dans leurs compositions, ainsi que de la volont? de Colbert de faire traduire de l'Italien par Perrault "l'architectura" de Vitruve, ce qui demontre une certaines attirance ? l'epoque pour tout ce qui pouvait toucher ? la divine proportion.
Cela me ramene aux travaux de Lincoln, meme si ce dernier, peut faire l'objet de moquerie, il a demontr? des relations pentagonales sur le tableau des bergers d'Arcadie (rien d'etonnant en soi) ainsi que sur les sommets entourant RLC...
Qu'en est il de ces affirmations? Ont elles ?t? demontr? fiable ou non?
Merci
Fin du HS
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Luiggi
Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 14 Oct 2006
Messages: 256
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| Posté le: Jeu Fév 01, 2007 5:29 pm Sujet du message: |
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| Rudy a écrit: | Cela me ramene aux travaux de Lincoln, meme si ce dernier, peut faire l'objet de moquerie, il a demontr? des relations pentagonales sur le tableau des bergers d'Arcadie (rien d'etonnant en soi) ainsi que sur les sommets entourant RLC...
Qu'en est il de ces affirmations? Ont elles ?t? demontr? fiable ou non? |
Bonjour Rudy,
Vous trouverez ma r?ponse dans le forum d?di? ? Lincoln 
Cordialement
Luiggi |
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Al Sufi
Inscrit le: 26 Oct 2006
Messages: 115
Localisation: Strasbourg
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| Posté le: Jeu Fév 01, 2007 10:32 pm Sujet du message: |
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Merci Frank de cette fresque, comme vous seul savez les peindre !
Puis-je vous sugg?rer de faire part de votre hypoth?se aux auteurs du site Regards du Pilat : je pense que cela les int?resserait vivement ? ! Ce d'autant qu'ils me semblent encore en recherche sur cette ?nigme de Tr?ves et que les d?cryptages du linteaux livr?s sur leur site sont, ? mon avis, loin d'?tre convainquants.
Bien cordialement. |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Ven Fév 02, 2007 5:40 pm Sujet du message: |
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| Al Sufi a écrit: | | Puis-je vous sugg?rer de faire part de votre hypoth?se aux auteurs du site Regards du Pilat : je pense que cela les int?resserait vivement ? ! |
Ce n'?tait de ma part, M. Al Sufi, qu'un exercice de style ...
Je ne sais donc si cela pourrait v?ritablement les interesser.
Et puis j'avoue que je ne connais pas grand chose aux myst?res du Pilat:
j'ai lu, bien entendu, les livres de ces auteurs, mais je n'aime pas trop interf?rer sur les recherches des autres, je pr?f?re suivre ma trace: j'ai suffisamment ? faire. |
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Alain Doumont
Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 174
Localisation: Chaudfontaine - Belgique
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| Posté le: Sam Fév 03, 2007 6:03 pm Sujet du message: |
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Bonsoir Franck, Bonsoir Al Sufi,
Bonsoir ? tous,
Tr?s belle argumentation pour votre r?ponse ? Al Sufi concernant le linteau ? d?crypter. Je vois que vous ?tes tr?s bien document? sur l?Ordre de Malte. 
Franck Daffos ? ?crit :
1 / La croix patt?e est bien entendu l'insigne de l'Ordre de Malte,
ex Ordre des Hospitaliers de St-Jean. Cet Ordre avait pour insigne du temps des Hospitaliers une simple croix ? branches droites, toujours blanche sur fonds rouge, pour bien les diff?rencier des Templiers qui eux ? leurs d?buts arboraient la m?me croix mais rouge sur fonds blanc (souvenez-vous que la rue des Blancs Manteaux ? Paris = rue des Templiers),
Effectivement la croix templi?re est une simple croix rouge sur fond blanc et date des environs de 1147 (*) C?est ? ce moment l? que Evrard des Barres ?lu ? Paris, d?cide d?y tenir le Chapitre G?n?ral de l?Ordre. Le Pape qui allait lancer la deuxi?me croisade y participa et c?est devant 300 Chevaliers en Blanc Manteau que celui-ci va leur accorder solennellement le port de la simple croix Rouge.
C?est donc une simple croix rouge (en h?raldique, une croix al?s?e, ? trabes ?gales) que les chevaliers vont porter sur l??paule. La confusion qui est commun?ment faite avec la croix patt?e provient que lorsqu?ils repr?sentent leur croix sur des monuments (linteau, croix de bornage, pierre tombale, etc), donc des repr?sentations non color?es, pour pr?ciser la couleur rouge, on repr?sente une croix ? huit pointes ou croix patt?e (en h?raldique m?di?vale, la couleur rouge, de gueules, est associ?e au nombre 8)
Les Blancs Manteaux :
Concernant le Blanc Manteau, il ne s?agit pas de manteau blanc immacul?, de manteau de parade, c?est le manteau de campagne qui ?tait en laine tiss?e ou en peau de mouton. Ce manteau c??tait en fait leur ? sac de couchage ? qui leur permettait de braver le froid nocturne.
Amicalement,
Alain
(*) Je ne me souviens plus de la date exacte, j??tais s?rement malade ce jour l??  |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Dim Fév 04, 2007 12:36 am Sujet du message: |
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| Alain Doumont a écrit: | Bonsoir Franck,
Tr?s belle argumentation pour votre r?ponse ? Al Sufi concernant le linteau ? d?crypter. Je vois que vous ?tes tr?s bien document? sur l?Ordre de Malte. |
Bonsoir Alain,
en page de garde de mon livre, j'ai tenu ? rendre hommage ? la m?moire de mon grand-p?re maternel
qui, bien qu'il ne soit plus des n?tres depuis presque 30 ans, tient toujours une place tr?s importante dans ma vie puisque je lui dois ma passion pour l'Histoire. Autodidacte passionn? (sa scolarit? avait ?t? brusquement arr?t?e ? ses 13 ans avec la guerre de 1914 pour prendre la place de son p?re aux travaux de la ferme), il cumulait avec la passion de sa terre une permanente envie d'apprendre et de savoir et notamment sur le pass? de sa famille qui avait ?t? an?antie ? la R?volution.
Je me souviens parfaitement de lui lorsqu'il me montrait alors que j'?tais enfant le fronton de l'?glise paroissiale du canton o? j'avais eu l'autorisation de l'accompagner au march?, et qu'il m'expliquait la signification des diff?rentes blasons au dessus du porche d'entr?e:
? tu vois pitchou (*), en bas ? gauche la croix toute droite qui tient tout le blason, on appelle cela ? les Armes de la religion ? c'est ? dire la marque des Chevaliers Hospitaliers de St-Jean, ? c?t? c'est le blason de leur chef, et au dessus, c'est le blason du pape de l'?poque qui ?tait leur chef ? tous, et tu sais pourquoi on a grav? ces blasons l? ? Parce que il y a plus de 800 ans, le pape et le chef des chevaliers sont venus inaugurer cette ?glise qui avait ?t? pay?e par les chevaliers qui ?taient tr?s riches. Et bien la veille de faire cela, ils sont pass?s ? la maison, parce que notre maison d?pendait d'eux, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle porte leur nom ! ?
Mon grand-p?re avait toujours le sens de la formule
pour me faire toucher du doigt la r?alit? de l'histoire et la faire ainsi devenir totalement concr?te. J'avais ?t? espant? par cette r?v?lation et ce fut le d?but de toute une initiation ? un historique familial qu'il connaissait par coeur pour l'avoir entendu le soir ? la veill?e de la bouche de ses parents ou de ses grands-parents ... C'?tait avant que la t?l?vision ne brise ? jamais les r?ves des enfants.
J'ai toujours gard?e en t?te cette anecdote:
elle m'a marqu?e du sceau des Hospitaliers puisque je devais d?couvrir bien des ann?es plus tard que le 17 juillet 1119, le pape Calixte II , de son vrai nom Guy de Bourgogne, pr?c?demment archev?que de Vienne, accompagn? du 1er Grand Ma?tre des Hospitaliers de St-Jean, celui qui instaura et organisa leur puissance militaire, le dauphinois Raymond du Puy, avaient fait une longue halte dans notre village avant que, le lendemain, d'aller inaugurer l'?glise du bourg voisin...
Mon grand-p?re m'instruisit ensuite de la visite dans notre petit village
de quelques grands de ce monde: Catherine de M?dicis en 1565 accompagn?e du roi Charles IX et du futur Henri IV, de celle en 1632 du Roi Louis XIII le lendemain de l'?x?cution du duc de Montmorency ? Toulouse ? laquelle il avait assist?. Il me raconta aussi la terrible journ?e de 1271 pour notre r?gion o? mes a?eux (occitans avant tout) durent se d?placer en l'?glise du bourg voisin pour aller pr?ter serment de fid?lite au Roi de France devant Guillaume de Cohardon, s?n?chal de Carcassonne, son mandataire sp?cial.
Mais plus que tout mon grand-p?re vouait une grande admiration ? l'altruisme des Hospitaliers de St-Jean, au contraire des Templiers qui pour lui n'avait ?t? qu'un Ordre st?rile, et c'est avec une petite satisfaction qu'il me parlait de la visite ? notre pauvre village de celui qui allait d?cider de leur perte: Philippe IV le Bel en d?cembre 1303. Pour lui une fin tout ? fait justifi?e pour un Ordre qui, du temps des Croisades, avait plus souvent jou? sa carte personnelle au m?pris souvent de l'int?ret g?n?ral des Crois?s.
Vous voyez donc mon cher Alain,
qu'avec de tels ant?c?dents familiaux, je n'ai pas grand m?rite ? conna?tre (un peu) l'Ordre des Hospitaliers de St-Jean devenu ensuite l'Ordre de Malte.
Tr?s amicalement,
Franck.
_________________________________________
(*) "petit" en patois occitan. |
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Christian Attard
Inscrit le: 20 Mar 2007
Messages: 543
Localisation: Toulouse
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| Posté le: Mer Juin 20, 2007 8:57 pm Sujet du message: |
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Je reprends avec l'aide de Fran?ois, car je n'ai pas encore achet? le livre de Franck qu'il me tarde maintenant de d?couvrir, les diff?rents posts ? propos de la piste des IHS.
Selon Franck il sont 4
* celui du pilier du porche de l'?glise de RLC
* celui de la croix du cimeti?re d'Alet, tout pr?s de la tombe de Pavillon
* celui contre l'?glise de Serres (identique ? celui d'Alet, il se trouvait sur un calvaire en pierres accol? ? l'?glise. Il aurait ?t? descell? en 1768 pour ?tre replac? pr?s du village de La Serpent, route de Bour?ge, o? il est toujours visible de nos jours).
* celui de NDM sur le linteau de porte int?rieur de la premi?re sacristie (sur du bois de noyer qui forme le chapiteau et l'encadrement en demi cercle sup?rieur de la porte).
ces IHS se caract?risent par un ?cartement exag?r? du I et S qui est lui m?me tordu comme celui-ci ?
Je crois qu'il va falloir tr?s s?rieusement rajout? un lieu d'attention ? nos recherches !!
Je rajoute quelque chose qui me tracasse quand m?me ? ce propos : c'est que, pour moi, ce symbole a toujours dans mon esprit ?t? associ? aux j?suistes, je me souviens l'avoir trouv? sur les murs d'une ferme ayant appartenue ? la compagnie.
Je sais qu'il fut souvent utilis? par d'autres groupes religieux mais il me semble que nous avons quand m?me bien ici un sceau j?suite.
Pourquoi pas ailleurs comme sur cette croix dans le premier message de ce forum ??? |
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Patrick Pourtal, Webmaster du
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Le dossier" me proposa en
juillet 2008 de répondre à ses
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livre "Le Secret dans l'Art".
C'est avec un grand plaisir que
je me suis mis à ma plume. Vous
trouverez mes réponses ici :
)
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