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[DANIEL BERLEMONT]

Bonjour Mr.Daffos,

J'ai eu le grand plaisir d'assister ? votre conf?rence parisienne du printemps pass?.Tout-?-fait passionnant!
Je n'ai pas eu l'occasion de vous poser cette question:si fr?re jean est bien l'auteur du''serpent rouge",est-il pour autant celui des parchemins quand il ?crit au chapitre 3 de ce m?me texte la phrase suivante:"Au d?sespoir de retrouver le chemin,les parchemins de CET AMI furent pour moi le fil d'ariane."
Ces parchemins ne sont-ils pas malgr? tout de Henri Boudet.En fonction de ceux-ci, la carte de boudet n'est-elle pas indispensable pour trouver la cache de Rennes-les-bains "en oeuvrant de l'equerre et du compas"?

Bien cordialement,

Daniel Berlemont

[Franck DAFFOS]

Bonjour M. Berlemont, et bienvenue sur ce forum,
et merci d'avoir appr?ci? ma conf?rence du 8 avril dernier ? Paris: vous voil? donc, gr?ce aux r?v?lations que nous y avons faites avec Pierre Jarnac, avec un petit quart d'heure d'avance sur la plupart de ceux qui nous lisent sur ce forum. Merci donc de respecter le suspense jusqu'? la parution de mon livre en ne r?v?lant pas ici trop de choses ...

Fr?re Jean est effectivement l'auteur du "Serpent Rouge"
qu'il a compos? (j'ai d?j? expliqu? pourquoi) entre 1915 et 1917, et il est aussi l'auteur des "parchemins" qui furent publi?s en 1967 par G?rard de S?de dans "L'or de Rennes" apr?s avoir ?t? l?g?rement modifi?s par Philippe de Cherisey sans qu'il ne s'en doute.

Pour revenir au Serpent Rouge, quand Fr?re Jean ?crit au paragraphe 3:

"Dans mon p?lerinage ?prouvant, je tentais de me frayer ? l'?p?e une voie ? travers la v?g?tation inextricable des bois, je voulais parvenir ? la demeure de la BELLE endormie en qui certains po?tes voient la reine d'un royaume disparu. Au d?sespoir de retrouver le chemin, les parchemins de cet Ami furent pour moi le fil d'Ariane.",

c'est ? rapprocher au texte du 1er paragraphe:

"Comme ils sont ?tranges les manuscrits de cet Ami, grand voyageur de l'inconnu, ils me sont parvenus s?par?ment, pourtant ils forment un tout pour qui sait que les couleurs de l'arc-en-ciel donnent l'unit? blanche, ou pour l'Artiste qui sous son pinceau, fait des six teintes de sa palette magique, jaillir le noir."

Quand fr?re Jean parle de son Ami,
il faut savoir qu'il parle en fait du chanoine Henri Gasc qu'il a connu pendant pr?s de deux ans avant sa mort.

Pour comprendre ce qui s'est pass?, une petite explication chronologique s'impose:
Gasc a litt?ralement "cornaqu?" le jeune Henri Boudet, depuis qu'il lui a ?t? pr?sent? par le Chanoine Gaud?ric M?che en 1862, de son vicariat ? Caunes-Minervois jusqu'? lui obtenir la cure tant esp?r?e de Rennes-les-Bains ? la mort de son cur? Jean Vi? en 1872. D?s cette cure obtenue, il d?cide de prendre sa retraite pour appuyer au mieux le jeune Boudet dans ses recherches ? RLB.
Pour trouver cette fameuse cache, l'initiale, il n'a en tout et pour tout que quelques documents du 17?me si?cle trouv?s par lui dans le d?p?t de N-D de Marceille: ces documents lui apprennent d'abord la d?couverte du berger Ignace Paris, le r?le jou? ? l'?poque par l'?v?que du lieu Mgr Nicolas Pavillon, l'implication de grands du royaume comme Nicolas Fouquet, et ensuite que le tr?sor de RLB est trouvable gr?ce ? une sorte de jeu de piste qui s'articule autours de deux tableaux de deux grands peintres du 17?me si?cle: Poussin et Teniers qui ont ?t? intentionnellement cod?s ? cet effet .
Si le tableau de Poussin est clairement identifi?: "Les bergers d'Arcadie" n?2, aucune pr?cision n'est apport?e concernant celui de Teniers. Seule une indication sibylline relative au pape Celestin V semblerait pouvoir faire le lien entre ces deux tableaux...

Quand Fr?re Jean parle donc de parchemins et de manuscrits
dans le Serpent Rouge, il parle de ces documents du 17?me si?cle trouv?s par Gasc et non des Parchemins publi?s par GdS en 1967 !
Dans le 1er ? du Serpent Rouge, admirez l'allusion aux couleurs et ? l'Artiste: Gasc ?tait en effet peintre ! Il l'a prouv? en signant au dos la copie de la Crucifixion de RLB.
il est ? noter que d?s ce ?, Fr?re Jean pose le principe de codage du Serpent Rouge en diff?renciant deux teintes primaires:

- le blanc dont il parera tout au long de ce texte pour signifier la cache de RLB,
- le noir qui pour lui est l'embl?me de N-D de Marceille, ? cause de sa Vierge Noire

On trouve l? la confirmation que les documents de Gasc, en partant de NDdM peuvent bien amener ? la cache de RLB.

Mais de 1872 ? 1880, les recherches pi?tinent :
Gasc et Boudet n?arrivent pas ? comprendre la relation entre Poussin, Teniers et Celestin V. Il faudra l?arriv?e dans la r?gion d?un jeune pr?tre tout fra?chement promu du prestigieux S?minaire de Saint Sulpice ? Paris o? il a suivi pendant 6 ans les cours du P?re Fulcran Vigouroux (le r?v?lateur du Codex Bezae : on en reparlera !) : Fr?re Jean, dont Boudet fera la connaissance par l?entremise d?un ami commun : le RP Vannier, celui l? m?me dont parle (sans savoir qu?il fut le sup?rieur des Lazaristes de NDdM de 1879 ? 1886) Pierre Plantard dans sa pr?face ? la r??dition de la VLC de Boudet chez Belfond en 1978? Comme quoi, il ne faut pas tout rejeter chez le mythomane Plantard !
La suite est connue : l?apport de Fr?re Jean sera d?cisif et permettra d?arriver au but en 1885, h?las 3 ans apr?s le d?c?s de Gasc.

Mais si Fr?re Jean annonce dans le 1er ? du Serpent Rouge
que les manuscrits lui ? sont parvenus s?par?ment ?, c?est tout simplement parce qu?il a eu d?abord les documents que Boudet d?tenait et qui lui avaient ?t? confi?s par Gasc pour ses recherches, mais qu?ensuite il a du revenir ? la source, c'est-?-dire vers Gasc pour avoir connaissance de tous les documents qu?il avait d?couvert sous N-D de Marceille. Tout laisse ? penser en effet que Gasc n?avait pas totalement appr?hend? le jeu de piste mis au point par Pavillon au 17?me si?cle et que certains documents incontournables, mais dont Gasc avait m?sestim? l?importance, n?avaient pas ?t? remis ? Boudet.

Pardon d'avoir ?t? aussi long, M. Berlemont,
mais les parchemins publi?s par GdS en 1967 ne sont pas de Boudet, mais bien de Fr?re Jean,
et la carte en fin de la VLC, si elle est absolument indispensable pour arriver au but ne se d?crypte pas avec des indications qui lui sont donc post?rieures de presque 20 ans ( Fr?re Jean composa les parchemins entre 1903 et 1906, alors que Boudet ?dita la VLC en 1886).
Pour comprendre la carte de Boudet, il faut comprendre son livre.

Par contre, comme il est bien entendu ?vident que Boudet et fr?re Jean
veulent bien nous amener au m?me endroit ? RLB, il peut donc y avoir une certaine similitude entre les deux auteurs, similitude de m?thode "en oeuvrant de l'?querre et du compas", comme vous dites et qui apparait dans la fameuse sentence: "Berg?re pas de tentation que Poussin, Teniers..." que nous devons au Fr?re Jean...

Tr?s cordialement,
Franck Daffos.

[DANIEL BERLEMONT]

Cher monsieur Daffos,

Tout d'abord,un grand merci pour cette r?ponse tr?s compl?te et argument?e.
Un petit ?l?ment continue ? me contrarier au niveau du chapitre 2 du serpent rouge:le nombre de cet ami est celui d'un sceau
c?l?bre.Est-ce Salomon?Si oui,il me fait, malgr? tout ,penser ? H BOUDET m?me si votre explication est convaincante au sujet de Gasc.Mais,je ne dispose pas de toutes les preuves que vous avez r?colte?s pendant ces ann?es de recherche.

Salutations cordiales,

Daniel Berlemont

[Franck DAFFOS]

M. Berlemont,

votre r?ticence est tout ? fait fond?e ! Dans mon pr?c?dent message, quand je disais que l'auteur du "Serpent Rouge" parlait de Gasc ? propos de "son Ami", j'usais d'un raccourci ? amenant le lecteur ? Gasc puisque, dans un but de simplification, je me r?f?rais ? Gasc pour la simple raison que ce qui guidait mon raisonnement c'?tait les fameux documents qu'il avait d?couvert sous N-D de Marceille. J'ai donc (et certainement malencontreusement) d?cid? de sauter un interm?diaire (Boudet) dans le cheminement de ces documents.

Mais il est bien ?vident que ces documents
(ou du moins une partie) ont chemin? via Henri Boudet pour arriver de Gasc ? Fr?re Jean. Ainsi donc quand dans les 1er et 2?me ? du Serpent Rouge il annonce:

"Comme ils sont ?tranges les manuscrits de cet Ami, grand voyageur de l'inconnu" "
Cet ami, comment vous le pr?senter ? Son nom demeura un myst?re, mais son nombre est celui d'un sceau c?l?bre."

il s'git bien entendu de Boudet dont le nom est compos? de 6 lettres comme les 6 c?t?s du c?l?bre sceau de Salomon.

Pour r?sumer et pour ?tre clair, l'Ami c'est Boudet et l'Artiste c'est bien entendu Gasc !

En tous cas, f?licitations, parce que je vois que vous avez fort bien ?tudi? le "Serpent Rouge", mais quelques pr?cisions de Fr?re Jean auraient pu conforter votre analyse quant ? Boudet puisque dans le 2?me ? il annonce:

"Comment vous le d?crire, Peut-?tre comme le nautonier de l'arche imp?rissable, impassible comme une colonne sur son roc blanc, scrutant vers le midi, au del? du roc noir."

le "roc blanc" c'est bien entendu Blanchefort, et le "roc noir", c'est Rocko Negro
qui sont tous les deux des points remarquables de la r?gion de RLB o? Henri Boudet fut cur? pendant 42 ans. Remarquez aussi l'expression "nautonier" utilis?e ici pour signifier que Boudet ?tait le grand maitre d'un secret qui d?fiait le temps, et que Plantard s'appropriera ensuite pour en faire le plus haut grade (le Grand Maitre) de son impayable Prieur? de Sion: petit ?l?ment suppl?mentaire qui nous prouve qu'il avait eu ? la fin des ann?es 1950 un ensemble de documents authentiques (dont le "Serpent Rouge") dont il s'est plus que largement inspir?s pour donner cours (et surtout corps) ? ses pr?tentions mythomaniaques...

Tr?s cordialement,
Franck Daffos.

[DANIEL BERLEMONT]

MR Daffos,

L?,nous sommes parfaitement d'accord.

Cordialement

Daniel Berlemont

[P.SILVAIN]

Et moi PAS D'ACCORD...
Amiti?s
PS

[DANIEL BERLEMONT]

Et pourquoi Mr Sylvain?J'aimerais en conna?tre les raisons si vous pouvez ou voulez les ?noncer.

Bien cordialement,

Daniel Berlemont

[jauclin]

Bonjour ? tous ,

Un petit mot pour vous conseiller la lecture d?un tr?s bon livre sur le d?cryptage : ? les codes secrets d?crypt?s ? de Didier Muller . On y parle notamment de la m?thode Vigenere avec trois m?thodes pour casser le code . Peut ?tre des id?es pour d?crypter le ? sot pecheur ? ( particuli?rement la m?thode Bazeries ) .
J?ai contact? l?auteur pour savoir si il connaissait l?histoire de RLC : c?est le cas ?
Voici deux liens o? vous trouverez :
Le sujet du livre :
http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/menu/index.html

Les connaissances de l?auteur sur l?affaire :
http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/menu/index.html

A plus ?

[Christian Attard]

Je reste toujours ?tonn? de l'absence d'interrogations ? propos de l'utilit? des codages de ces parchemins et cela m?me chez des chercheurs "?clair?s" comme Lincoln.
Car enfin, pourquoi mettre en place un codage d'une telle complexit? que personne ne pourra jamais le casser sans que l'auteur ne d?voile lui-m?me ce qu'il a mis tant de soin ? cacher !
C'est incoh?rent ! autant livrer la fameuse phrase qui est en elle-m?me assez obscure !

Quelqu'un peut-il me dire comment et par qui fut trouv?e la c?l?bre sentence qui fait r?f?rence ?
Si ce travail absurde fut l'oeuvre de fr?re Jean dans quel but ?
Puisqu'il est impossible de trouver cette phrase sans l'indication de la m?thode utilis?e ?
Qui a pu se permettre (en dehors d'officines aussi secr?tes que sp?cialis?es) de passer des journ?es ? mettre en place ce codage parfait pour ensuite laisser filtrer l'information qui permettra sa lecture ???

Mon sentiment est que tout cela ressemble ? une manipulation orchestr?e sur la base de documents simples pour mieux brouiller une piste trop peu cod?e ? l'origine.
Vrais faux, codages et surcodages me font de plus en plus croire ? la necessit? de travailler sans eux sur la seule base des tableaux et de cette fameuse gravure de ND de Marceille (? condition que nous n'apprenions pas un jour qu'elle aussi a ?t? manipul?e !) car il me semble qu'ensuite c'est leurre et compagnie, Qu'en pensez-vous ?

[P.MERLE]

MON CHER CHRISTIAN , VOUS PARLEZ D' OR ! ! ! ! !

[philemon]

Bonjour,

C'est ce que je disais, en termes moins choisis, mais dans d'autres circonstances, sur un autre forum : "M?me quand tu connais la r?ponse, le d?codage est infernal... alors, quand tu sais m?me pas que c'est un code..."

Sans m?me parler des multiples crittages, comment a-t-on pu retrouver dans les ann?es soixantes le bulletin de la SESA... sans que le d?couvreur soit aid?...


Salutations,

Philippe Duquesnois

P.S : Je trouve que les d?codages de tableaux ne sont pas beaucoup plus ?vidents...

[P.MERLE]

Bonjour ? tous .

Une r?flexion au message de Philemon :

Beaucoup de gens pensent que les tableaux sont cod?s . Je n'y crois pas beaucoup . Mais attention, j'utilise le verbe croire car
en r?alit?, je n'en sais rien du tout . J'attire simplement votre attention sur le nombre toujours plus grand de tableaux qui
apparaissent dans notre affaire . Pensez vous qu'il soit raisonnable d'envisager autant de r?les occultes ?

Personnellement, je ne m'int?resse qu'aux tableaux qui ont ?t? s?rieusement modifi?s sana raisons apparentes, c'est ? dire
le Saint Antoine et les 2 versions des Bergers . Pour le reste ......

En ce qui concerne les Bergers, j'ignore s'ils sont cod?s, c'est ? dire s'iis v?hiculent des informations soigneusement cach?es
et qui ne pourraient ?tre d?couvertes qu'en appliquant une proc?dure complexe appel?e d?cryptage . Par contre, je pense qu'ils
v?hiculent bien des informations importantes de fa?on discr?te, MAIS PAS CACHEE . Contrairement ? ce que vous pensez,
mettre la main dessus est facile . La seule condition est de les chercher EN GARDANT A L' ESPRIT LES MODIFICATIONS .

A la prochaine . P. M.

[philemon]

Bonjour,

Vu comme cela, c'est envisageable.

Je voulais surtout parler des mulpiples figures g?om?triques r?alis?es sur les tableaux. Que le peintre en ait utilis? certaines, pour des raisons d'est?tique, d'?quilibre, ?videmment, mais qu'? partir de l? on recherche des significations g?ographiques ou ?sot?riques... je doute.

Un code ? priori est fait pour ?tre d?coder, le concepteur envisage donc que quelqu'un le trouvera, il ne peut s'escrimer ? compliquer ? l'infini... o? le code est compliqu?, la r?ponse est donn?e ? plusieurs groupes qui ne peuvent d?chiffrer que r?unis ?

Cela ?vite de jouer en solo...

Je relisais il y a peu une interview qu'avait donn? Pierre Jarnac, o? il disait que tout se trouvait dans l'Or de Rennes. Qu'il fallait extraire les rajo?ts, fait pour compliquer et ne garder que le n?c?ssaire...

Mais bon...

Philippe Duquesnois

[C?dric]

Bonsoir!

Petite variation sur le sujet...

Il est, JE CROIS, entendu que nombreuses oeuvres picturales, ? travers les ?poques et les peintres, aient v?hicul? des messages (figur?s) pour un "auditoire" initi?...et pas n?cessairement alphab?tis?, quoique...

La Renaissance ou autrement appel? p?riode "d'acc?s ? la connaissance", ayant mis fin ? l'obscurantisme moyen-?geux, permit aux esprits et donc aux artistes de cette ?poque de se r?v?ler ...

Poussin,

vivant et agissant entre deux ?poques critiques (fin Renaissance et pr?mices du si?cle des Lumi?res- qui sera empreint de doutes, de contestations et en m?me temps de g?nies progressistes) avait, selon moi, autrement que des sc?nes liturgiques ( convenance due ? sa charge) un tout autre message ? transmettre...ce que j'appellerai son h?ritage artistique, compte tenu de son exp?rience italienne (et des sommit?s-m?dicisiennes- qu'il a du c?toyer)!

N'?tant pas Anthony Blunt, je ne diverserais pas sur l'oeuvre du peintre, mais alors pourquoi ce peintre ESTIME (avec un accent) par ses rois!!!... se d?cide ? ne vivre qu'? Rome?...

...refusant d'accepter le paradis certain, ou en tout cas le confort s?r, que l'on aurait pu lui offrir en France?

Alors effectivement, un fait curieux apparait:

La fameuse lettre de Fouquet-fr?re au surintendant (son autre fr?re)...dans laquelle Poussin est nomm?ment cit?; ce qui l'aurait oblig? ? beaucoup de prudence.

Poussin, l'initi?, certes...mais en quoi ???? (sa correspondance, emmagasin?e sur le site de la BNF, ne m'a pas permis de le comprendre)... Tout ce que nous savons, c'est qu'un certain Nicolas Fouquet (mis au secret d'un certain secret) f?t arr?t? en 1661, et que la m?me ann?e un certain Louis XIV entreprend les travaux d'un certain Versailles, pour asseoir sa Monarchie Absolue..........alors que les finances de son ?tat ne le permettaient pas...

Mais en m?me temps, disait-il: L'Etat, c'est Moi!!!

Certes, mais nous n'y ?tions pas!

Alors quel est le message de Poussin?

Que sais-je?

Si ce n'est que ce peintre respect? de tous, finissa sa vie ainsi...la main tremblante; survivant de la peste qui infecta la Rome de son ?poque...et surtout sans rien demander pour appaiser ses vieux jours?!

N'y exiger de son bon souverain (au vu de la susdite lettre) quoique ce soit, alors qui l'aurait rendu solvable???

Bref...connaissant la disgr?ce et la volont? de mise-?-mort, que subit le dit seigneur Fouquet, bien malin aurait ?t? celui, qui aurait jet? de l'huile sur le feu!

Mais alors, donc, quel pourrait ?tre ce message (dixit la version 2 des Bergers):

-une simple ?num?ration classique du paradis des anciens (cf. Virgile)

-une ?vocation de Marie-Madeleine laissant au repos son divin "?poux"...(rien est moins s?r) ou bien alors trop risqu?e! (et l? je ne m'avancerais pas sur les th?se du didyme, ?tant fatigu?, parce que je me fatigue moi-m?me)

-une topographie "sacr?e" r?sultante d'enseignements ?sot?riques, que Poussin aurait assimil? lors de fr?quentation de certains cercles...qui devaient faire l?gion ? son ?poque!

-ou bien, mais je pourrai continuer pendant longtemps (tant l'histoire des hommes et du savoir est complexe), une cartographie somme toute assez pr?cise, d'un certain bien que l'on adresserait ? une certaine personne et qui se trouverait dans la r?gion, que tout le monde connait.

Le seul et vrai souci, r?v?l? par notre ami Patrick Merle, est la modification des proportions de ce tableau!

Mais alors pourquoi? et pourquoi aussi tardivement?

Comme beaucoup, je ne saurais r?pondre...

Sauf que cela me laisse envisager, que la signification de ce tableau, dont Poussin s'y est repris par deux fois, doit ?tre lourde de cons?quence! (remettons-nous ? son ?poque et prenons en consid?ration toute l'histoire du Raz?s).


Voil? en quelques mots ma dissertation d'un soir...

Cette ?nigme s'av?re assez frustrante, pour le novice que je suis...

Je vous laisse, en esp?rant ne pas vous avoir ennuy?...

...de toute mani?re mon verre se vide...je vais aller me coucher.

Bien ? vous tous!

C?dric (un parisien qui boit un verre de temps en temps...oh ?a va, ?a fait du bien!)

[babast]

C?dric a dit :