Rennes-Le-Ch?teau Archive Index du Forum


    Ou l'histoire d'un grand secret ... 

 

 

Avertissement : Ce forum est dédié à tous les curieux, les passionnés et les chercheurs. Sont donc exclus les sujets d'ordre privé, incohérents, diffamatoires, provocateurs, politiques ou grossiers, n'ayant pour but que d'agresser ou de semer la discorde.  Les membres qui ne respecteront pas ces règles minimum de courtoisie seront avertis puis immédiatement exclus sur récidive, leurs messages seront supprimés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messages du Web master

 

   J'ai conçu cet ouvrage comme j'aurais souhaité le trouver sur une étagère, il y a de nombreuses années, à une époque où l'affaire m'était encore inconnue. Son élaboration résulte de plusieurs années d'investigation et son écriture s'imposa comme la fin d'une étape. J'espère ainsi ravir ceux qui découvrent, ceux qui veulent connaître le vertige, mais aussi les pointus en leur montrant du doigt quelques preuves inédites en image d'une réalité que l'on ne peut plus nier. Nul besoin après ceci de s'acharner à convaincre sur l'existence d'un secret historique essentiel. Le fait est là et il faut dorénavant faire avec...

 

   L'objectif n'est pas seulement de proposer une fresque sur 2000 ans d'Histoire et 50 ans de recherches, mais c'est aussi l'occasion de présenter une superbe découverte qui fut l'étincelle de ce projet. Je remercie à ce propos, Jean Brunelin, qui sut préserver le suspens jusqu'à la sortie du livre en mai 2008.

      J'ai aussi voulu un livre abordable pour tous ceux qui souhaitent comprendre et partager ma passion. Car, si depuis l'année 2005 l'affaire a su reprendre une assise historique solide grâce à Franck Daffos, sa complexité a rendu l'histoire de plus en plus hermétique. La découverte exceptionnelle méritait d'être couchée sur papier couleur. Il fallait imprimer cet héritage pour éviter toute dérive d'interprétation et remettre dans son vrai contexte le message. Surtout, cette surprise permet au public de prendre conscience de ce patrimoine que nous devons maintenant protéger...

 

       Je souhaite enfin que ces quelques pages, prolongation du site RLC Archive, aident à la poursuite du rêve et qu'elles participent à cet immense projet qui est la mise à jour de notre passé souterrain et de ses secrets...  

Jean-Pierre Garcia               

 

        "Le Secret dans l'Art ou l'Art du Secret"   est de nouveau disponible

Commandez-le ...

   Ce livre de 424 pages couleurs est composé de nombreuses illustrations, photos et synoptiques qui accompagnent l'aventure... L'ouvrage comblera les initiés mais aussi ceux qui souhaitent découvrir l'affaire simplement en découvrant les plus belles surprises de ces dernières années. Pour commander, rien de plus simple. Remplissez le bon et envoyez-le à l'adresse indiquée. Paiement possible par Paypal ou par chèque français...   L'ouvrage est également disponible à la boutique  Aux Portes de Rennes

  Patrick Pourtal, Webmaster du site  "Rennes-Le-Château - Le dossier" me proposa en juillet 2008 de répondre à ses questions suite à la sortie du livre "Le Secret dans l'Art". C'est avec un grand plaisir que je me suis mis à ma plume. Vous trouverez mes réponses ici : http://www.rennes-le-chateau.org/rlctoday/int-jpg.asp

Je remercie également André Douzet pour avoir publier une page critique sur "Le Secret dans l'Art"
Vous pouvez la découvrir ici :
http://www.societe-perillos.com/som_garcia.html

 

Site partenaire

   Les Editions ARQA éditions d’art et de bibliophilie, vous invitent à acquérir un choix d’ouvrages en tirage limité réservé aux amateurs d’art, aux chercheurs éclairés, aux curieux impénitents. Ces ouvrages exploreront des Terrae incognitae jusqu’aux confins de la Poésie, de l’Écriture et de la Tradition, …

 
Nouveautés à lire ...          

Pour voir le clip d'annonce :  http://www.youtube.com/watch?v=qItG4rZc8KQ

 

 

Pour participer à la souscription vous pouvez retournez le bon ci-dessous :

BON DE SOUSCRIPTION

 

Les 1000 premiers exemplaires seront numérotés et signés par l’auteur.

TEMPLIERS - Recherches d’authenticité

par George H. Kiess

 

    1099. Les croisés prennent Jérusalem. Un épouvantable massacre, à la fois inutile et à jamais impardonnable. Deux à trois décennies plus tard, un groupe d’hommes prononce le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils deviendront Guerriers ou Moines. On les appellera les pauvres frères de la Milice du Temple de Salomon.  Les Guerriers : Le champenois, Hugo Pagani, charismatique et décideur. Il sera ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats pour maintenir ses conquêtes. Les Moines : des « chercheurs », savants, polyglottes, érudits ; des scientifiques tournés vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres. Les Katholikos de Rome ; religion ou parti politique ? Pertinente question. L’origine de leurs croyances depuis les Romains qui persécutaient les Christiques, les apôtres d’un Dieu dont le « Christ », Jésus, était leur prophète.

   Ces persécuteurs romains toujours présents, leur vrai visage. Le secret des hommes du Temple qui découvrent ces vérités, et qui doivent se taire au risque de leur vie. Les Maîtres successifs de l’Ordre du Temple. Étaient-ils dix ou onze pour arriver jusqu’à Gérard de Ridefort, le Grand-Maître qui a trahi ? Et le troisième Maître des Templiers qui un jour donna sa démission et ne fut plus à la tête de l’Ordre, ce « Grand-Maître » qui revint en Europe pour entrer dans un monastère. Cet autre Maître de l’Ordre qui donna également sa démission, mais resta au service du roi de Jérusalem. Le Grand Maître Bertrand de Blancaforti, capturé ; puis, libéré sur négociation, en payant rançon. Fini l’ésotérisme farfelu des 9 chevaliers… pendant neuf ans… 1118, création de l’Ordre… La vérité sur le Maître félon Gérard de Ridefort… Les secrets des « frères initiés ». Les raisons véritables de ces croisades. Les aspects réalistes et historiques de l’existence des Templiers sur un peu moins de deux siècles.… Savions-nous tout cela ?

 

               10 ans déjà... 

           C’est avec un immense plaisir que je souhaite longue vie à ces deux nouveaux ouvrages de Franck Daffos. Voici maintenant 10 ans que le destin nous a rapprochés suite à l’ouverture du site RLC Archive le 5 mai 2004, et depuis, le vent continue de souffler. Je m’en souviens encore… Surpris par ce site Web légèrement provocateur et par son contenu sans cesse orienté vers de nouvelles pistes, Franck avait pris son téléphone pour me recommander d’y ajouter une référence qui manquait. L’échange dura en réalité plus de trois heures… C’était le début d’une aventure et d’une amitié qui se poursuit aujourd’hui plus que jamais. Ce fut aussi la naissance du forum que je décidai d’ouvrir pour faire face à une vague de protestations, de censures, et d’attaque gratuites contre l'auteur. Où sont-ils aujourd’hui tous ces incrédules arcs boutés sur leur conviction ? Que reste-t-il de toutes ces thèses destinées à nous faire croire que l’histoire de Rennes est une ridicule affaire de trafic de messe ? Rien… car une fois de plus le temps est seul juge… Finalement parmi les innombrables ouvrages publiés, seuls certains continuent d’abreuver le long fleuve tranquille des deux Rennes. Ce fut aussi, lors d’une nouvelle rencontre à ND de Marceille en 2006, la découverte d'une signature, celle de Mathieu Frédeau sur le tableau de Saint Antoine, un indice qui allait nous replonger dans de nouvelles pistes dont les tableaux jumelés de Rennes-les-Bains. Ce fut enfin le temps d’un premier bilan et la sortie d’un livre qui synthétise : « Le Secret dans l’Art ou l’Art du Secret ». Depuis, Franck a voulu prendre du recul, sans doute pour se reposer à propos d’une malheureuse affaire qui n’aurait jamais dû voir le jour, mais on ne quitte pas Rennes comme cela… Il y a encore tant à dire et à raconter... Car nos échanges longs et savoureux démontrent une chose : notre passion reste intacte et déterminée.
      Ces deux ouvrages « Le secret dérobé » et « Le puzzle reconstitué » ne sont pas de simples rééditions. Ils sont aussi l’occasion pour l’auteur de renforcer certains messages et d’apporter des documents inédits. Ils sont aussi un magnifique tremplin pour ce qui va suivre l’année prochaine. Car même si nos recherches se sont éloignées en apparence ces dernières années, cette nouvelle étape prouve que nos chemins n’ont jamais été aussi proches et convergents…

 

La suite est ici...  10 ans déjà et plus d'1 million de visiteurs

Jean-Pierre Garcia       

 

        Il y a 45 ans naissait quasiment de rien...

   du vent des Corbières et des oubliettes de l’Histoire, un mystère échevelé de « curé aux milliards » que l’intelligentsia actuelle, bien embarrassée, considère être aujourd’hui un « mythe »…
Autrement dit après un demi-siècle de recherches biographiques et historiques, géographiques et archivistiques et plus de 450 livres publiés sur « l’Affaire de Rennes-le-Château », celle-ci se résumerait, en quelque sorte, à une escroquerie intellectuelle, un conte à dormir debout, un piège nébuleux aussi hasardeux qu’improbable dans lequel tomberaient tous les chercheurs qui, tels des papillons de nuit attirés par une lumière incandescente située au loin, dans un Razès enchanté par Gérard de Sède, et n’aurait comme seul recours que de colporter la légende de Rennes. Il suffit de le croire. Mais, pour croire le contraire, il est nécessaire surtout de se pencher, sans a priori aucun, sur les pièces incontournables du dossier pour comprendre à quel point les tenants d’un mystère sans corps, mais aussi sans queue ni tête, se retrouvent très rapidement démunis devant leurs propres contradictions. Depuis plus de dix ans, Franck Daffos avec ses ouvrages : le Secret dérobé et le Puzzle reconstitué, et ses conférences à Rennes-le-Château, démonte avec courage et abnégation tous les rouages de cette « machine infernale », comme aurait dit Cocteau, et démontre à qui veut l’entendre que l’affaire de Rennes est bien une affaire sérieuse - concernant des ecclésiastiques. Autrement dit un « secret de prêtres »… Franck Daffos démontre encore que le mystère est loin d’être inexistant - bien au contraire - et qu’il suffit de se donner la peine de reconstituer patiemment le puzzle, pour qu’apparaisse enfin l’image cohérente et parfaitement réaliste d’une énigme ancestrale qui prend principalement sa source dans le XVIIe siècle des Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin et du surintendant des finances de Louis XIV, un certain… Nicolas Fouquet....

 

Les interviews de Franck Daffos sont ici :

http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2891
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2892
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2904

 



Par Franck Daffos et Didier Héricart de Thury
Editions ARQA



Ombres et lumières sur Rennes-le-Château...
Editions ARQA



Le Prieuré de Sion
par Doumergue et Garnier
Editions ARQA

Le Secret Dévoilé
par Christian Doumergue
 

Par George H. Kiess
Editions ARQA

Le secret dérobé
Par Franck Daffos
Editions ARQA

Le puzzle reconstitué
Par Franck Daffos
Editions ARQA

 
 

Un peu de rêve...

    Par ces temps de fond de crise, alors que nous entrons dans l’hiver, il ne faut pas hésiter à se laisser emporter par quelques rêves… Pour qui la respecte, Rennes sait offrir cette magie qui lui est propre… Au détour d’un chemin, à un endroit très particulier, sous un épais lit de feuilles et de débris, un soupirail fait de deux énormes dalles jointives et placées horizontalement, nous prouvent que Boudet était très bien informé… Mais est-il encore besoin de le prouver ?

 
La Sainte Baume... Un reliquaire bien gênant...
 
   Nous ne verrons malheureusement plus la face cachée du reliquaire de la Sainte Baume qui permit de rebondir sur l'affaire de Rennes. Objet certainement de nombreuses interrogations des pèlerins et surtout de quelques chercheurs un peu trop curieux, la précieuse orfèvrerie a été définitivement retournée. Elle ne présente dorénavant que son côté conforme aux Evangiles... On y découvre Marie-Madeleine portée par les anges et priant aux pieds de Jésus. Tout est rentré dans l'ordre... Preuve aussi que le reliquaire dérange...

   Les moines dominicains, gardiens de la grotte sacrée, seraient-ils tombés sur une description du sulfureux reliquaire ? C'est bien possible... Le fait est que depuis 2013, les visiteurs de la Sainte Baume ne peuvent plus admirer le merveilleux message laissé par Thomas Joseph Armand Caillat en 1889. L'orfèvre lyonnais très apprécié et spécialisé dans l’art religieux, obtint d’ailleurs le Grand Prix d’Orfèvrerie le 22 juin 1890 et figura à l'Exposition Universelle de Paris de 1889.

   Heureusement il nous reste les photos qui attestent de cette gravure plutôt décalée avec la version biblique officielle... 


Le reliquaire de la Sainte Baume, retourné à partir de 2013

Détail du reliquaire visible depuis 2013... et conforme aux Evangiles...

 

Détail du reliquaire - Cette face a été occultée à partir de l'année 2013
On y découvrait un corps embaumé et auprès de lui, la Vierge Marie en prière, accompagnée
du petit groupe dont Marie-Madeleine, dans la barque qui s'échoua selon la légende,
à Saintes-Maries-de-la-Mer... non loin du Razès...

 
Dernières parutions sur le site...
 

 
LA question 2008 !
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gwennyd



Inscrit le: 23 Mar 2008
Messages: 4

MessagePosté le: Ven Juil 11, 2008 4:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ? tous,

Je voudrais apporter mon petit grain de sel en ce qui concerne le testament du Cardinal MAZARIN, ainsi que les dates de 1661 et 1673.

J'utilise l'excellent livre de Georges MONGREDIEN, Colbert, Paris, Hachette, 1963, p.73.
Nous somme en mars 1661. C'est l'?poque o? MAZARIN agonise ? Vincennes. Conscient des services immenses que COLBERT lui a rendus pour le r?tablissement de sa fortune, le cardinal dicte sur son lit de mort son testament.
Il l?gue :" ? COLBERT la maison o? il demeure sans ?tre oblig? de rendre aucun compte et prie le roi de se servir de lui, ?tant fid?le..."

Donc pour r?sumer, avant la mort de MAZARIN en mars 1661 COLBERT ?tait avant tout au service de MAZARIN. Il ne passe au service de LOUIS XIV qu'apr?s la mort du Cardinal et sur recommandation de celui-ci. Or nous savons que c'est seulement apr?s la mort de MAZARIN que LOUIS XIV d?clare ouvertement qu'il va gouverner sans premier ministre, en roi absolu. Il est ainsi parfaitement logique que ce soit courant 1661 que LOUIS XIV lib?r? de la tutelle qu'exerc?ait MAZARIN d?bute r?ellement les travaux ? Versailles et il est tout ? fait normal que COLBERT qui d?bute son service aupr?s du Roi se montre accomodant.

COLBERT est habile et ? cette ?poque pour perdre FOUCQUET il a une tactique.
Je cite ? nouveau Georges MONGREDIEN, ibid.p.79.
"COLBERT, meilleur psychologue comprit tr?s bien qu'en travaillant dans le sens indiqu? par le nouveau ma?tre ( LOUIS XIV), il gagnerait ais?ment sa confiance et perdrait d?finitivement son aveugle rival ( FOUCQUET) dans l'esprit du roi."

J'ajouterai une hypoth?se en ce qui concerne la date de 1673. Elle correspond ? la date de l'arriv?e officielle de Fran?oise d'AUBIGN?, marquise de MAINTENON ? la Cour. Gouvernante des enfants du Roi et de la Marquise de MONTESPAN, elle n'aura de cesse de prouver au Roi qu'il d?pense trop et ce sera elle qui sera au fil du temps persuadera LOUIS XIV de mettre un frein ? ses d?penses.

Bien s?r, ce n'est que mon opinion et je n'ai pas toutes vos comp?tences en ce qui concerne le tr?sor de Rennes-le-Ch?teau . Embarassed

Toutefois il y a ?galement une in?puisable source de renseignements pour cette p?riode:
Lettres, instructions et m?moires de COLBERT, publi?es par Pierre CLEMENT, Paris, Imprimerie imp?riale, 1863.

Il y aurait ?galement beaucoup de choses ? dire sur FOUCQUET.

Tr?s cordialement.

ELEN ( Gwennyd) Cool
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Christian Attard



Inscrit le: 20 Mar 2007
Messages: 543
Localisation: Toulouse

MessagePosté le: Sam Juil 12, 2008 11:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Elen pour ces pr?cisions,

Il faut aussi ? propos de ce qui c'est pass? entre Fouquet et le roi ?voquer un ?pisode peu connu et rarement mis ? la hauteur des remous qu'il a entrain? dans l'esprit du roi.
Le jeune Louis aimait secr?tement Louise Fran?oise de La Valli?re et cet amour ?tait pur et r?ciproque.

Fouquet, pensant tr?s certainement pouvoir agir avec cette jeune femme comme avec beaucoup d'autres ? la cour, l'approcha et insista assez lourdement semble-t-il pour un homme que tout le monde pensait rac? et fin sur la liaison naissante.
Mlle de la Valli?re en rendit compte au roi qui le prit tr?s tr?s mal.
Certains pr?tendent sur la base d'une lettre peut-?tre fausse que Fouquet accompagna ses oeillades de la somme de 20 000 pistoles en ?changes d'informations sur le roi.
Mais dans tous les cas ce fut une offense faite au coeur du Roi qu'il ne lui pardonna jamais.
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Christian Attard



Inscrit le: 20 Mar 2007
Messages: 543
Localisation: Toulouse

MessagePosté le: Mar Juil 15, 2008 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Franck ? ?crit :
Tout simplement parce qu?? la mort de Mazarin,
la majorit? de sa fortune est all? tout naturellement ? sa propre ni?ce : Anne-Marie Martinozzi, qui avait 24 ans, et qui ?tait mari?e depuis 1654 avec Armand de Bourbon-Cond?, prince de Conti, cousin du Roi, et fr?re de la duchesse de Longueville qui ? sponsorisait ? un certain ?chotier du nom de Jean Loret. Le Prince de Conti avait pris comme directeur de conscience depuis 1655 un certain Nicolas Pavillon, ?v?que d?Alet.


Voil? qui nous permet de comprendre aussi d'o? venait une bonne part de la fortune de Mgr Pavillon ! Car Armand de Conti se rapprocha avec sa femme de l'?v?que d'Alet. Choqu? par le sort r?serv? aux jans?nistes de Prrt-Royal, le prince fit de fr?quentes retraites ? Alet, accompagn?es d'examens de consciences, il donna des sommes consid?rables aux pauvres, h?pitaux...
Quant ? sa femme, elle voulut vendre bon nombre de ses diamants et bijoux pour les faire distribuer aussi.
On comprend qu'avec de telles g?n?reuses fr?quentations l'ensemble du dioc?se parfaitement g?r? par Mgr Pavillon ait refait surface.
Bien amicalement,
Christian

A propos de l'h?ritage de Mazarin :
Pierre Goubert - Professeur ? la Sorbonne dans "Mazarin" - Le livre de poche 1993 p.393. pense que plusieurs cassettes d'or pass?rent par Colbert des coffres de Mazarin au Roi. Il cite Rebelliau (excellent historien) et la somme incroyable de 40 millions ! les ramenant ? 4 ce qui est d?j? consid?rable.
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Franck DAFFOS



Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079

MessagePosté le: Sam Juil 26, 2008 8:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Christian,

tu vas trop vite et tu jongles avec la r?alit? historique ...

Mazarin est mort en 1661,
sa ni?ce l'?pouse du Prince de Conti ne pouvait donc h?riter de lui avant cette date, pourtant les grands travaux effectu?s dans le dioc?se d'Alet sous l'impulsion de Mgr Pavillon ont commenc? pr?s d'une quinzaine d'ann?es auparavant: restauration puis finition de l??glise cath?drale St-Andr?, percement de la route Limoux-Quillan, construction du palais ?piscopal, de ponts, d?un s?minaire, d?un h?pital, de canaux d?irrigation etc.

Pourtant son Ev?ch? ?tait peut-?tre le plus pauvre de France
avec uniquement 16000 livres de revenus, et l?abb? J.T. Lasserre qui avait r?cup?r? la plupart de des archives de Pavillon estime sa fortune personnelle ? ? peine 50 000 livres ( ?Recherches historiques sur la vile d?Alet et son ancien dioc?se? , Parer Carcassonne, 1877). Autre preuve de la soudaine et inexpliqu?e fortune de Pavillon 10 ans avant la mort de Mazarin, son cadeau ? la ville de Toulouse touch?e par la peste d?une extraordinaire pierre pr?cieuse ? grosse comme un ?uf de pigeon ?, estim?e elle seule plusieurs centaines de milliers de livres, anecdote attest?e aux archives municipales de Toulouse ? Sa provenance n?a jamais ?t? expliqu?e et d?passait de beaucoup les capacit?s financi?res m?me de la famille de Pavillon? Alors ?

De plus, ? ma connaissance,
mais ? v?rifier, le Prince de Conti et sa jeune ?pouse ne sont venus pour la premi?re fois ? Alet qu?? l??t? 1661. De plus le Prince de Conti n?a fait la connaissance de Pavillon qu?? la fin de 1655, apr?s qu?il l?eut (tardivement) choisi comme directeur de conscience, en proie ? une terrible maladie (syphilis) h?rit?e d?une vie de d?bauche ?

Quant ? la (petite) partie de l?h?ritage de la fortune de Mazarin
(la plus grosse fortune jamais amass?e sous l?ancien r?gime et r?gie par Colbert du vivant de Mazarin) qui passa dans les caisses de Louis XIV ? la mort du Cardinal en 1661, on appelle tout simplement cela de nos jours ? frais de succession ??

Donc merci ? toi de tenir compte de la chronologie historique ?

Cordialement,
Franck.
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Christian Attard



Inscrit le: 20 Mar 2007
Messages: 543
Localisation: Toulouse

MessagePosté le: Lun Sep 08, 2008 12:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Saviez-vous que Nicolas Pavillon et Nicolas Fouquet s'?taient rencontr?s ? Toulouse et que cette rencontre fut l'occasion d'appaiser un diff?rent entre le nouvel ?v?que de Narbonne, membre emminent de la cie du St Sacrement comme l'?tait son pr?decesseur Mgr de R?b? et Nicolas Pavillon, ?v?que d'Alet ?

Que lors de son exil, Fran?ois Fouquet ?crivit ? plusieurs reprises ? Nicolas Pavillon pour lui dire toute son affection et son estime ?
Ces lettres n'?tant pas destin?es ? ?tre divulgu?es au grand jour, il parait peu concevable que des n?gociations ? propos d'un suppos? tr?sor aient occup? une autre correspondance.


Quant ? la source de ce fameux diamant, gros comme un oeuf de.."pigeon", seul Gilles Semenou pr?sente ainsi l'anecdote et encore le fait-il de mani?re humoristique en d?non?ant l'exag?ration "mythique" dont tr?s vite se couvrit le Saint d'Alet dans l'esprit de ses ouailles (l'anecdote est imagin?e dans la bouche d'un chiffonnier).
Quelques lignes plus bas, il nous apprend donc l'origine de ce diamant : il entrait dans le leg que Nicolas Pavillon fit de sa m?re, enchass? dans le soleil grav? du Saint-Sacrement, le Saint le fit d?monter pour l'offrir aux malheureux de Toulouse car il fut extremement touch? du compte-rendu que lui fit de la disette M. de Ciron. A ce don, en nature, il adjoignit la somme de 100 pistoles.

Je viens de poster une nouvelle page sur Fran?ois Fouquet sur mon petit site, je le ferais bien volontiers ici aussi si je ne craignais d'?tre trop long et de monopoliser l'espace. Mais vous le savez, je suis toujours disponible pour en discuter sur ce forum qui reste le meilleur ? ce jour sur ces sujets qui nous passionnent.
A ce propos, mon site ?tant libre de droit, photos et anecdotes sont ? la disposition de qui souhaite en profiter ou en faire profiter les autres.
Bien amicalement,
Christian
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Franck DAFFOS



Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079

MessagePosté le: Sam Sep 13, 2008 12:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ? tous,

suite au dernier article
que Christian Attard vient de publier sur son site,

http://reinedumidi.com/ndm/monsignor.htm

et qui vient imm?diatement d??tre mis en news
sur la Gazette de RLC (tiens, quelle surprise !), o? il m?est tr?s difficile de r?pondre au vu des m?thodes partisanes et arbitraires de son WM Johan, je ne voulais plus intervenir sur les forums mais il y a quand m?me des ?normit?s que je ne puis laisser passer :


1 / l?acte de commande de Vaux-le-Vicomte existe encore et se trouve dans les archives du ch?teau. Il a ?t? reproduit en fac-simil? par Anatole France (de l?Acad?mie Fran?aise) et l?historien Jean Cordey ? la page 127 de leur ?tude historique du ch?teau de Vaux paru chez Calmann-L?vy en 1933. Il figure au dos de grands dessin aquarell?s repr?sentant les fa?ades et les plans d?finitifs de certains ?tages. On peut y lire ? Paraph? n? varietur pour ?tre ex?cut? suivant arrest? faict ce jour d?huy, deuxi?me aoust MVI cinquante six ? (2 ao?t 1656 ! Et donc bien apr?s le 17 avril 1656, lettre de Louis Fouquet ? son fr?re Nicolas ? propos de Poussin ..) Une autre mention fut ajout?e quelques jours plus tard : ? Paraph? suivant le march?, le Xe aoust 1656 ? (10 ao?t 1656) suivie de la signature de l?entrepreneur Valledo qui ?tait associ? ? son beau-fr?re Antoine Bergeron.

Mais M. Attard est s?rement plus comp?tent que L?acad?mie Fran?aise !

Voici le scan du document original
en question publi? par Anatole France :




J?ignorais que le mois d'avril s'?crivait avec les lettres ? aou ??

Voici le recto du document o? figure le contrat du 02 ao?t 1656.
Ce document ne provient pas de l?ouvrage pr?cit? mais tout simplement de l?inventaire des biens du ch?teau qui furent saisis par le Roi Louis XIV, dans une ?dition rarissime de 1882 :




La pitoyable d?monstration de M. Attard ? mon encontre tombe donc lamentablement ? l?eau ?


2 / la crypte sous N-D de Marceille ne date pas de Fran?ois Fouquet mais fut r?alis?e par Nicolas Pavillon, forc?ment puisque ce fut lui qui exploita le tr?sor trouv? dans son dioc?se (comme l?indique Jean Loret en sept. et oct. 1661) entre 1646 et 1660. NDM fut en effet sous la responsabilit? temporelle de Pavillon jusqu?au jugement des Etats du Languedoc la lui enlevant en 1660, suite au proc?s que lui fit Mgr Fran?ois Fouquet d?s qu?il fut promu archev?que de Narbonne (sources : ? Loix municipales et ?conomiques du Languedoc ? Jean Albisson (Montpellier 1786) page 369 du tome 4.


3 / Il y a bien eu ? ?change mat?riel ? entre les ?v?ques Pavillon et Fouquet : il est tr?s clairement explicit? aux pages 15 et 16 du jugement de MM. Les Commissaires du Roi du 12 mai 1666 terminant le proc?s Pavillon-Hautpoul. Jugement sign? de la main m?me de Louis XIV et de son ministre Le Tellier, toujours consultable aux Archives de France, pour ceux que cal int?resse, j?ai la cote BNF quelque part?


4 / Contrairement ? ce qu?annonce M. Attard, les P?res Doctrinaires ont bien eu la responsabilit? de N-D de Marceille de 1674 ? la R?volution Fran?aise qui les chassa. C?est le cardinal de Bonzi, successeur de Mgr Fouquet qui signa leur contrat le 21 octobre 1674. Contrat dans lequel il ?tait stipul? que le coll?ge des Doctrinaires de Limoux devront mettre 2 ? 3 pr?tres ? en r?sidence ? ? NDM, ce qui fut imm?diatement fait. Nous devons aux Doctrinaires l?ensemble de la d?coration du sanctuaire telle qu?elle se pr?sentait avant les grands travaux de Gasc et Coste dans les ann?es 1860.Pour les d?tails voir le RP Migault historien des Lazaristes qui fut le sup?rieur de NDM pendant 6 ans, et les archives municipales de Limoux ?

Mais peut-?tre que M. Attard conna?t mieux l?historique de NDM
que le RP Migault dont les travaux furent encens?s par tous ? Je rappelle que je me suis d?men? en 2006 aupr?s des Lazaristes pour obtenir leur permission afin que la monographie de Migault (alors introuvable !) soit r??dit?e. M Attard peut stupidement ensuite raisonner sur la disponibilit? de la documentation sur le sanctuaire, qu?il n?a pourtant jamais eu ? chercher puisque je l?avais toute rassembl?e ? en pure perte d?ailleurs puisque je vois qu?il ne la lit pas .

En r?sum?, M. Attard qui semble pr?t ? tout pour se faire un nom
dans cette ?nigme, y compris ? jouer les procureurs v?reux, devrait s?rieusement revoir ses sources : autant d?affirmations, autant d??neries !

A moins que dans une attitude d?lib?r?e ? charge contre moi
qui se confirme sur son site, article b?cl? apr?s article mensonger, Christian Attard soit pr?t ? toutes les bassesses et ? remplacer, par exemple, le mot ? ao?t ? par ? avril ? quant ? la commande des travaux de Vaux-le-Vicomte pour se fabriquer, ? charge contre moi, des preuves qui lui font bien d?faut ...

Dans un article pr?c?dent sur Mgr Pavillon,
M Attard, dans ses totalement fumeuses affirmations sur le fait qu?il n?y eut jamais eu de tr?sor d?couvert dans le dioc?se d?Alet oubliait purement et simplement les 2 lettres de Jean Loret (+1665) o? de dernier affirmait clairement le contraire. Rappelons que la fiabilit? de Jean Loret n?a JAMAIS ?t? mise en doute par AUCUN HISTORIEN depuis sa mort ?

Dans un autre article r?cent sur N-D de Marceille,
Christian Attard, pour soutenir qu?il ne s?y ?tait jamais rien pass?, oubliait juste les ?normes ressources financi?res occultes des chapelains qui s?y sont succ?d?s au 19?me si?cle : M?che, Gasc puis Vannier. Ces ressources financi?res extraordinaires av?r?es et qui ont donn? lieu ? des d?penses tr?s importantes ne sont m?me plus contest?es par L?Ev?ch? de Carcassonne ?

C?est facile de raconter n?importe quoi en balayant d?un geste de la main tout ce qui est g?nant?

Je laisse donc chacun penser ce qu?il veut
des m?thodes exp?ditives de M. Attard, mais j?avoue ?tre atterr?, et surtout attrist? : autant de stupidit?s et peut-?tre un faux ? (un nouveau Mensior est n? !?) pour venir faire le beau sur Internet et vouloir donner des le?ons ...

C?est pitoyable !

Mais l?avenir jugera ?
en ce qui me concerne, j?ai fait la d?monstration de l?incomp?tence pr?tentieuse ou de la duplicit? (rayer la mention inutile) de M. Attard. Je m?en tiendrai l?.

Salut ? tous,
Franck Daffos, ?coeur?.
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Boniface



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MessagePosté le: Sam Sep 13, 2008 2:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Franck Daffos,

J'ai beaucoup d'admiration pour vos travaux!

Si je puis me permettre vous avez raison de remettre les choses ? leur place mais ne plongez pas dans la fange; Beaucoup de gens n'attendent que ca! Ne vous abaissez pas ? un certain niveau, ca ferait trop plaisir ? certains!

Vos travaux sont inattaquables! Et nous le savons tous!

Tr?s cordialement
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babast



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MessagePosté le: Sam Sep 13, 2008 9:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis de tout c?ur avec toi Franck ... Wink Very Happy Wink
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williams quenoy



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MessagePosté le: Sam Sep 13, 2008 6:23 pm    Sujet du message: RE Répondre en citant

Mr Daffos .

Je ne pense pas que les travaux de Mr Attard soit diriger personnellement contre vous , il ne fait que son propre travaille d'analyse , vous pouvez ne pas ?tre d'accord , mais il ne s'agit pas de croire que ? chaque fois que quelqu'un exprime une th?orie diff?rentes ou fausses ( selons vous ) , que ce n'est que pour vous nuire .

Mr Attard respecte vos travaux , comme d'autres , mais certains ne comprenne pas vos coup de gueules syst?matique .... Envers des personnes qui n'ont rien contre vous , notamment Mr Atttard .

Il n'est pas l'ami de Marlin , de Isaac , Mensior , Douzet , etc....

J'aimerais bien que vous me donniez une raisons objectif de vos propos contre lui ?! . En dehors du faite qu'il donne des informations sur nos sujets respectifs .

Gra?e ? vos ?crit de nombreuses personnes ont repris cette affaire sous un autre angle , moi le premier , et nous ne pouvons l'oublier .

Sauf pour ceux qui ont la m?moire courte . Mais comme vous le savez aussi bien que moi , les costumes ? RLC changent souvent .

Bien cordialement .

Williams Quenoy .
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Toujours dire merci ? ceux que l'on rencontre en montant les escaliers , car on pourrait les revoirs en les descendants .
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Dim Sep 14, 2008 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

williams quenoy a écrit:

Mr Attard respecte vos travaux , comme d'autres , mais certains ne comprenne pas vos coup de gueules syst?matique .... Envers des personnes qui n'ont rien contre vous , notamment Mr Atttard
Il n'est pas l'ami de Marlin , de Isaac , Mensior , Douzet , etc....

J'aimerais bien que vous me donniez une raisons objectif de vos propos contre lui ?!

Bonjour Williams,

Un seul exemple,
voici un petit extrait des ?crits de M. Christian Attard sur son site :

Article sur Nicolas Pavillon , ici :

http://www.reinedumidi.com/ndm/heureux.htm

"Depuis quelques ann?es, le nom de Nicolas Pavillon est, par construction intellectuelle et sans la moindre preuve circonstanci?e ? l'appui, associ? ? des marchandages sordides, des chantages royaux, de suppos?s tr?sors passant de main en main sous Notre-Dame de Marceille. Ces affabulations sont relay?es par une multitude de sites sur Intenet qui ne semblent pas avoir pris la peine de la moindre v?rification. ?

Tout le monde a bien compris que j??tais vis?,
et pour cause : qui avant moi dans cette affaire avait associ? au 17?me si?cle Nicolas Pavillon, N-D de Marceille et un tr?sor ? Personne ! Les Mensior, Issac ben Jacob et autres charognards ne s?y sont pas tromp? : il n?y a qu?? voir ? quelle vitesse ils ont accouru pour f?liciter M. Attard.

? ? construction intellectuelle ?, ? ? sans la moindre preuve circonstanci?e ? ? ? suppos?s tr?sors ? ... ? affabulations ? ? etc.

Il est heureux que,
comme vous le dites, M. Attard respecte mes travaux, sinon ?.

Quant ? mes ? coups de gueule syst?matiques ?,
profitez-en Williams, car celui-ci sera le dernier.
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williams quenoy



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MessagePosté le: Dim Sep 14, 2008 1:25 am    Sujet du message: RE Répondre en citant

MR DAFFOS .

Merci de cette pr?cision , je n'avais pas vue ni lut cette article sur le site de Mr ATTARD . Il aurais put , effectivement ce passer de ce sous entendus ?! .

La , je ne comprend pas la manoeuvre , mr attard si vous me lisez , ce n'est pas bien de dire ?a ! .

Il y ? assez d'attaques personnels sur les sites pour en rajouter . Et puis , mr attard vous connaissez mr Daffos , il n'allait pas rester les bras croiser .

A moins que cette attaque ne cache autre chose , dans ce cas , il aurais fallut le faire dans ce cadre ou ?tre plus pr?cis dans cette critique , car nous savons tous ici , quelle ne peut viser que les travaux de Mr Daffos .

Je le r?p?te ici , ne pas ?tre d'accord sur certaines th?orie est une choses , mais il est inutile de faire des attaques personnels . Et ? ce jeux , tout le monde ne finie que d??us et d?sabuser .

D?soler pour mon manque d'objectivit? de l'information .

Par contre mr attard , vous pouvez vous expliquer sur ces sous entendues , dans lequelle vous tenez des propos limite .

Williams Quenoy .
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Christian Attard



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MessagePosté le: Dim Sep 14, 2008 4:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il me fallait r?pondre, m?me si de multiples ennuis ne me permettent pas d'?tre aussi "r?actif" et disert que Franck.
Tout d'abord ? propos de cette phrase qui froisse sa susceptibilit? mais qui n?exprime pourtant aucun m?pris.

"Depuis quelques ann?es, le nom de Nicolas Pavillon est, par construction intellectuelle et sans la moindre preuve circonstanci?e ? l'appui, associ? ? des marchandages sordides, des chantages royaux, de suppos?s tr?sors passant de main en main sous Notre-Dame de Marceille. Ces affabulations sont relay?es par une multitude de sites sur Internet qui ne semblent pas avoir pris la peine de la moindre v?rification. ?

J'ai donc tent? cette v?rification...

Franck a-t-il sur le plan historique apport? la moindre preuve de collusion entre Nicolas Pavillon et Nicolas ou Fran?ois Fouquet ?
? Ma ? r?ponse est : non !
Je dis bien ? MA r?ponse ? et non pas ? LA r?ponse ?.

Un certain nombre d'observations comme effectivement les mauvais vers de Loret qui ne fut jamais qu'un ?chotier (avec tout ce que le mot a de p?joratif, n'a-t-il pas plusieurs fois fait mourir avant l'heure de hauts personnages ce qui lui a valu quelques d?boires) portent le trouble et le questionnement. C?est exact.
Et c?est tout ce qui nous permet d?associer Nicolas Pavillon a un suppos? tr?sor. Aux yeux de l?histoire, ce n?est malheureusement pas suffisant.
On ne peut sur cet ?crit ?trange que b?tir des suppositions (je retire le mot affabulation et m?en excuse). Nous pourrons y revenir.
Car si Loret parle de pluie d?or, il est en effet clair et s?rement trop clair et on peut alors s?interroger sur ses motivations ? se moquer ainsi de N. Pavillon.
Nous pourrons y revenir lorsque l?orage passera.

Peut-on sur un faisceau d??v?nements que l?on consid?re comme probants toucher ? la m?moire d?un homme qui a eu le courage de s?opposer ? toutes les injustices de son temps dans la plus grande abn?gation, sans la moindre compromission et qui n?est plus l? aujourd?hui pour ?crire ? ses d?fenses ? ? JE pense que non.
Si charge, il y a, et Franck emploie souvent ce terme d??crit ? charge, la charge est sur Pavillon et elle me para?t injuste au stade actuel de nos raisonnements et ? l?analyse de ceux avanc?s par Franck.
Tout au long de sa vie, N. Pavillon eut d?ailleurs ? subir le mensonge et l?agressivit? de certains de ses contemporains qui le plus souvent s?en sont excus?s avec d?infinie regrets au seuil de leur mort.

Pour ce qui est de Vaux, tous ceux, qui comme moi, travaillent avec des commanditaires savent ce que veut dire ? votre devis, monsieur, est accept? ?.
Il n?est pas besoin d?en dire plus, vous savez que le travail vous est acquis. Le bon de commande n?est que formalit?, il vient bien souvent r?gulariser l?ensemble de la d?marche commerciale apr?s m?me que les travaux aient ?t? effectu?s.
L?ensemble des devis fut accept? le 2 AVRIL 1656 et bien qu?ayant fort mauvaise vue, je sais encore distinguer mes mois sur un calendrier.
Cette date d?acceptation des devis ?tant sans appel et certifi?e par Michel le Mo?l, conservateur en chef des Archives nationales, je me permets de lui faire confiance.

MA PITOYABLE DEMONSTRATION SEMBLE DONC SURNAGER ENCORE UN PEU !

? NDM fut en effet sous la responsabilit? temporelle de Pavillon jusqu?au jugement des Etats du Languedoc la lui enlevant en 1660, suite au proc?s que lui fit Mgr Fran?ois Fouquet d?s qu?il fut promu archev?que de Narbonne (sources : ? Loix municipales et ?conomiques du Languedoc ? Jean Albisson (Montpellier 1786) page 369 du tome 4. ?

Je me demande comment Franck ? partir de cette source peut en d?duire que Nicolas Pavillon avait la responsabilit? temporelle de NDM ? ?

Alet et Limoux ?taient regroup?s depuis fort longtemps sous une m?me ? municipalit? dioc?saine ?. Et Jean d?Albisson, explique d?ailleurs tr?s bien en tout d?but de son ouvrage en quoi consiste une telle municipalit?, sp?cifique aux Etats du Languedoc. Nous parlons l? d?administration temporelle et civile en effet, et essentiellement d?un vieux d?coupage injuste qui tenait sous la m?me charge d?imposition Alet et Limoux.
Nicolas Pavillon fit tout son possible, non pas pour rester associer ? Limoux (et NDM), ce qui aurait ?t? logique si il avait cr?? une crypte au tr?sor, mais bien au contraire pour s?en s?parer et c?est ce qui se produisit avec l?aide de Nicolas Fouquet !
Evoquer donc une administration civile : la municipalit? dioc?saine (contrairement ? ce que semble signifier son nom) et en d?duire que NDM ?tait sous la responsabilit? de Nicolas Pavillon parce que Alet faisait partie de ce d?coupage administratif avec Limoux n?a pas de r?alit? historique. D?ailleurs Nicolas Pavillon ne se rendit ? NDM, hors donc de son dioc?se, que pour participer au p?lerinage et y pr?cher ? cette occasion.

Enfin ? propos de Fran?ois Fouquet, Franck n??voque pas les ?changes de courriers entre lui et Nicolas Pavillon o? il est ?vident qu?apr?s la chute de son fr?re et son exil, Fran?ois comprit ses erreurs, son ambition d?plac?e et s?en excusa aupr?s du saint ?v?que. On ne peut concevoir une double correspondance, ces lettres n??tant pas destin?es ? ?tre publi?es.

Fran?ois Fouquet comme beaucoup ? son ?poque, m?langeait ambition et religion et il fit en compagnie de son fr?re tout ce qui ?tait en leur pouvoir pour d?crocher la charge d?Archev?que de Narbonne, oh combien importante en Languedoc, mais aussi politiquement.
Echanges de b?n?fices, pressions, tout fut bon pour arriver ? leurs fins.
Ainsi, un certain Dupuis, homme puissant et affairistes vivait dans la r?gion des deux Rennes et d?Alet. Cet homme connaissait les de Reb? qui avaient des terres ? Couiza et Arques. L?archev?que de Narbonne ?tait membre de cette famille et Nicolas Fouquet n?h?sita pas ? demander ? ce Dupuis qu'il connaissait de peser sur l?Archev?que pour qu?il prenne comme coadjuteur son fr?re.
Ce m?me Dupuis qui quelques temps apr?s entrait en guerre contre Nicolas Pavillon pour une affaire de chapelle priv?e ? Cournanel.
Certes les Fouquet furent pr?sents autour de Pavillon, mais cet exemple montre bien que leur ambition consistait ? s?emparer d?un archev?ch? puissant ce que Fran?ois Fouquet reconnaissait avec regret lors de son exil et de sa demande de soutien spirituel ? Nicolas Pavilon.

Encore une fois, je fais ce que je peux avec mes faibles moyens, Franck est en effet le seul ? avoir impliqu? Nicolas Pavillon dans ces myst?res. J?ai donc voulu chercher ? comprendre si cette implication pouvait se r?v?ler exacte.
A ce jour, j?en doute et exprime mes doutes.

Je ne cherche pas ? faire ? le beau ?, encore moins ? ? fabriquer ? quoi que ce soit.
Je crois qu?informer c?est pr?senter la totalit? des faits et laisser ses lecteurs juger en toute connaissance de causes.

Ainsi, pour cette histoire du diamant de Toulouse. Dire qu?il donne un diamant en ne mentionnant pas que les historiens disent ce diamant issu d?un ostensoir et fruit d?un leg familial n?est pas informer en toute objectivit? ses lecteurs.
La famille maternelle de Nicolas Pavillon se nommait de La Bistrade, cette famille ?tait alli?e au Cambout de Coislin, je vous laisse rechercher si ces gens l? ?taient des pauvres. Nicolas Pavillon re?ut en dehors de ce diamant quelques 47 000 livres d?h?ritage maternel, c?est exactement la somme qu?il transmit ? sa mort.
Dire que Gilles Semenou est un pi?tre historien et le citer en r?f?rence ? de multiples reprises dans ses livres et un proc?d? bien surprenant.

Je ne suis pas non plus responsable de certaines r?cup?rations malheureuses qui sont le fait d?Internet ce que je d?plore, tout comme je d?plore agressivit? et insultes que je me refuse ? pratiquer ici ou ailleurs.
Seule la v?rit? m?importe et nous devons pouvoir en discuter sans agressivit?. Si certains termes de mon site ont pu blesser Franck, je m?en excuse.
Mais je ne baisserai jamais pour autant ? Pavillon ?

Bien amicalement, quand m?me,
Christian
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Franck DAFFOS



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MessagePosté le: Lun Sep 15, 2008 1:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Christian

Je vois que tu es toujours aussi born?
et que, plus grave, tu n?arrives toujours pas ? analyser le peu de sources que tu lis ?


1 / A propos de Vaux-le-Vicomte, tu dis :
Christian Attard a écrit:
Pour ce qui est de Vaux, tous ceux, qui comme moi, travaillent avec des commanditaires savent ce que veut dire ? votre devis, monsieur, est accept? ?.
Il n?est pas besoin d?en dire plus, vous savez que le travail vous est acquis. Le bon de commande n?est que formalit?, il vient bien souvent r?gulariser l?ensemble de la d?marche commerciale apr?s m?me que les travaux aient ?t? effectu?s.
L?ensemble des devis fut accept? le 2 AVRIL 1656 et bien qu?ayant fort mauvaise vue, je sais encore distinguer mes mois sur un calendrier.
Cette date d?acceptation des devis ?tant sans appel et certifi?e par Michel le Mo?l, conservateur en chef des Archives nationales, je me permets de lui faire confiance.

Je ne sais pas o? tu as vu cela,
surtout au 17?me si?cle ! Je crois que tu inventes au fur et ? mesure et que tu n?arrives pas ? te p?n?trer des mani?res de l??poque ? Sinc?rement, tu crois que la notion de devis pouvait exister face ? un Nicolas Fouquet au fa?te de sa gloire ? Tu divagues ou quoi ? Les plans de Vaux-le-Vicomte ont chang? plusieurs fois, avant et pendant les travaux ? La formule ? paraph? ne varietur ? signifie tout simplement que les 2 parties sont tomb? d?accord pour un projet et l?estimation de son co?t et qu?elles s?engagent ? aller jusqu?au bout, ? savoir pour Le Vau de construire le ch?teau et pour Fouquet de payer ce qu?il co?tera ? au fur ? mesure des r?alisations et des modifications qu?il d?cidera d?apporter, ce qu?il n?a pas manqu? de faire : lis pour en avoir confirmation un des plus ?minents historiens de Vaux-le-Vicomte , Ed. Bonnaff? ? Les amateurs de l?ancienne France. Le surintendant Foucquet ? Librairie de l?art, 1882.

Ce ? paraph? ne varietur ? signifie tout simplement,
et c?est aussi confirm? par l?historien du ch?teau Jean Cordey ? la page 126 de son livre, que Le Vau et Fouquet ont ainsi bloqu? le projet DEFINITIF, ce qui balaye d?finitivement toute id?e de ? devis ? au pr?alable, ce qui est d?ailleurs un concept beaucoup plus tardif. Les travaux peuvent donc commencer, et ils vont commencer imm?diatement, ? peine quelques jours apr?s.

Je constate que je publie le document authentique
du contrat entre Fouquet, Le Vau et Villedo dat? du 02 ao?t 1656 et toi, tu n?en tiens pas compte : tu nous sors un Michel le Mo?l, que tu places conservateur en chef des Archives Nationales, alors que je ne le trouve que conservateur g?n?ral honoraire du patrimoine, et encore uniquement sur un dossier de presse relatif ? un ouvrage sur le cheval dans Paris :
http://www.invalides.org/pages/dp/pressecheval.pdf

Voir ? la page 3 dans la liste des chercheurs?

Je te rappelle quand m?me que le document en question
que j?ai publi? est conserv? en archives priv?es, celles justement du ch?teau de Vaux-le-Vicomte, et non aux Archives de France, donc ton Michel Le Mo?l ?

Mais peut-?tre peux-tu publier ton devis en question qui daterait du 02 avril 1656 ?

Je crois surtout que tu t?es laiss? embarquer,
parce que cela t?arrangeait bien et que tu ne demandais que cela, par les d?finitions fantaisistes d?un pseudo dictionnaire historique ? deux balles et que tu ne veux surtout pas reconna?tre tes erreurs. A moins que tu n?aies menti et intentionnellement transform? le mois d?ao?t en avril pour tenter de m?enfoncer? Dommage pour toi, j?avais la copie du document authentique. Je reconnais que tu ne pouvais pas t?en douter.


2 / A propos de Pavillon, merci d?aller dans mon sens. Tu ne r?alises m?me pas ce que tu ?cris :
Citation:
Ainsi, pour cette histoire du diamant de Toulouse. Dire qu?il donne un diamant en ne mentionnant pas que les historiens disent ce diamant issu d?un ostensoir et fruit d?un leg familial n?est pas informer en toute objectivit? ses lecteurs.
La famille maternelle de Nicolas Pavillon se nommait de La Bistrade, cette famille ?tait alli?e au Cambout de Coislin, je vous laisse rechercher si ces gens l? ?taient des pauvres. Nicolas Pavillon re?ut en dehors de ce diamant quelques 47 000 livres d?h?ritage maternel, c?est exactement la somme qu?il transmit ? sa mort.

Alors une seule question : comment avec les 16 000 livres de rente de l?Ev?ch? le plus pauvre de France et sa mis?rable ? fortune ? personnelle qu?il ne d?pensa donc pas d?apr?s toi, comment Pavillon a-t-il pu financer les grands travaux dans son dioc?se ? partir milieu des ann?es 1640 ? A peine quelques babioles : il termina la cath?drale St-Andr?, fit percer une partie de la route de Limoux ? Quillan ( ? la main, ce qui demanda des centaines d?ouvriers), construisit le palais ?piscopal d?Alet, construisit des canaux, des ponts, une ?cole latine, des ?coles pour les enfants, et un s?minaire (le 1er du royaume en province) ? Alet, plus les maisons pour ses ? r?gentes ? qu?il entretenait ? ses frais dans tout le dioc?se..

Inutile bien entendu de me pr?texter des dons
de la famille de Conti dont il ne fit la connaissance qu?en 1655 (il avait d?j? r?alis? la majorit? de ce que je viens de citer) et dont nous n?avons trace d?AUCUN don ensuite ? Pavillon? Alors tu pr?f?res inventer au sujet de Jean Loret ? Je comprends qu?il t?ennuies, rassures-toi, tu n?es pas le seul !


3 / A propos de Gilles Semenou :
Citation:
Dire que Gilles Semenou est un pi?tre historien et le citer en r?f?rence ? de multiples reprises dans ses livres et un proc?d? bien surprenant.

l?abb? Gilles Semenou (encore une source que j?ai fait conna?tre !), je l?ai cit? dans mon 1er livre ? Le secret d?rob? ? qui fut ?crit ? l?automne 2003, je l?ai rencontr? ensuite, je peux donc en parler, m?me en sa pr?sence ? Mais j?ai boss? depuis et j?ai fait beaucoup de recherches, j?ai donc pu juger sur pi?ce. A son sujet, je puis te retourner le compliment, tu le v?n?res, mais par contre quand cela t?arrange tu tournes ses affirmations qui te d?rangent en plaisanterie, il n?y a qu?? voir l?anecdote du diamant offert ? Toulouse : c?est lui qui annonce qu?il ?tait comme ? un ?uf de pigeon ? ? Et il a raison puisque c?est cette mention qui est port?e aux archives de Toulouse. Par contre, ne sachant d?o? il pouvait provenir, il en fait un cadeau de sa m?re? Bien !
Il faut dire que l?abb? Semenou est fort comp?tent en ce qui concerne les choses de prix. Il y a quelques ann?es , alors qu?il officiait ? Limoux, il devait dire une messe dans une ?glise de la r?gion amoureusement entretenue et sauvegard?e par de charmantes personnes, qui, souvent avec leur propre deniers, avaient restaur? la plupart des objets du culte. Voyant un magnifique et antique lutrin fra?chement restaur? sur l?autel o? il devait officier, il s?en saisit et le jeta ? terre devant une assistance m?dus?e, arguant qu?on n??tait plus au Moyen Age ?


3 / A propos du statut de N-D de Marceille au 17?me si?cle, tu dis :
Citation:
Nicolas Pavillon fit tout son possible, non pas pour rester associer ? Limoux (et NDM), ce qui aurait ?t? logique si il avait cr?? une crypte au tr?sor, mais bien au contraire pour s?en s?parer et c?est ce qui se produisit avec l?aide de Nicolas Fouquet !

D?cid?ment, autant d'?crits, autant d?imb?cillit?s,
l? je vais faire court, Pavillon et Fouquet ?taient tellement potes ? ce sujet qu?il a fallu un jugement des Etats du Languedoc pour les d?partager, c?est pas commun quand m?me non ? Ce proc?s fut intent? par Mgr Fran?ois Fouquet ? Mgr Nicolas Pavillon le 24 d?cembre 1659 (c?est ? dire d?s qu?il fut nomm? archev?que de Narbonne, ce fut une de ses premi?res d?cisions !) pour obtenir l?enti?re territorialit? temporelle de Limoux et de ses d?pendances, y compris NDM. C?est donc que jusqu?alors elle d?pendait de Pavillon non (CQFD !)? Mgr Fouquet eut gain de cause le 5 mai 1660.
Ce proc?s fut relat? dans l?ouvrage de Jean Albisson : ? Loix municipales et ?conomiques du Languedoc ? ( Montpellier 1786) page 369 du tome 4 (encore un ouvrage que j?ai fait conna?tre !).
Ce livre est num?ris? par la BNF, donc si tu ne l?as pas, adresses toi ? ton ? contact ? Michel le Mo?l, nul doute qu?il te le trouvera !

Au fait, cites-moi un seul autre exemple au 17?me si?cle
o? le nouvel archev?que d?un des dioc?ses les plus importants et les plus riches de France (je te cite) fasse, d?s sa nomination, un proc?s ? un de ses coll?gues voisins, titulaire de l?Ev?ch? le plus pauvre de France, pour lui piquer la juridiction temporelle d?une toute petite ville ne valant pas tripette (Limoux) et quelques fiefs autours (NDM, Pieusse etc?) . il fallait que dans le lot il y eut quelque chose de prodigieusement attractif non ?

Tes propos ? ce sujet sont d?ailleurs atterrants
en ce qui concerne l?organisation r?gissant un sanctuaire ? cette ?poque. Un sanctuaire ?tant un p?lerinage g?n?rant beaucoup de profits, pour ?viter tout abus, l?organisation en ?tait scind?e en 2 principes : le spirituel et le temporel (je r?sume car je sais que tu nages dans tout ce qui est eccl?siastique). Par une de ces bizarreries dont l?Ancien R?gime avait le secret, N-D de Marceille d?pendait pour le spirituel (choix des chapelains et organisation spirituelle du p?lerinage) de l?Archev?ch? de Narbonne, et pour le temporel (gestion des recettes et entretien des immeubles) de l?Ev?ch? d?Alet donc de Mgr Pavillon. Il est bien ?vident que lorsqu?il y avait une goutti?re sur le toit, ce n?est pas Mgr Pavillon qui lui-m?me montait sur l??chelle, donc il avait d?l?gu? aux consuls de Limoux (?diles locaux reconnus) qui eux nommaient les marguilliers, c?est ? dire les la?cs charg?s de la gestion temporelle et financi?re de NDM. C?est la raison pour laquelle les consuls virent d?un tr?s mauvais ?il la prise de pouvoir de Mgr Fouquet sur le temporel du sanctuaire puisque les recettes du sanctuaire leur ?chappaient, d?autant que sans attendre sa victoire aux Etats du Languedoc, Fouquet avait purement et simplement vir? les marguilliers, ? parenth?se unique dans l?histoire du sanctuaire ? (le propos est du RP Migault : dans sa monographie Historique de 1962). On comprend donc que les consuls de Limoux aient tent? de faire quelque r?sistance, bien illusoire, puisque contrairement ? ce que tu annonces par ailleurs, ils avaient d?pos? les armes et abandonn? leurs droits ? l?Archev?ch? de Narbonne le 19 avril 1660, soit 3 semaines avant la publication du jugement des Etats du Languedoc?


3 / Dernier point enfin Christian, mais ce coup-ci ? titre personnel au sujet cette d?claration :
Citation:
Je ne suis pas non plus responsable de certaines r?cup?rations malheureuses qui sont le fait d?Internet ce que je d?plore, tout comme je d?plore agressivit? et insultes que je me refuse ? pratiquer ici ou ailleurs.

Franchement, es-tu un sale gosse irresponsable
au point de te mettre derri?re ton ordinateur, de publier une rafale d?articles b?cl?s ? charge contre moi, et ne pas te douter un seul instant que cela ferait des vagues et que cela pr?terait ? commentaires, ? r?cup?ration, et ? r?ponse ?

Je te repose la question : cela t?arrive de r?fl?chir parfois ?

En tout cas, je vais me permettre un conseil,
si tu veux ?tre cr?dible, commences par assumer tes responsabilit?s et tes ?crits au lieu de taper imm?diatement en touche et de sortir le parapluie. Car en ce moment, ? te lire, tu es aussi cr?dible qu?un pompier pyromane.

En tout cas, en ce qui me concerne,
je clos le chapitre et je ne r?pondrai plus. En voyant ce que tu as fait avec ton site, je me f?licite de n?avoir jamais c?d? aux sir?nes de ceux qui voulaient ? une ?poque cr?er un site uniquement sur mon nom. J?ai pr?f?r? venir sur des forums, o? il y avait possible discussion, plut?t que de m?enfermer dans une de ces tours d?ivoire pr?tentieuses et d?connect?es de la r?alit? comme tu viens de nous en faire la d?monstration.

Salut ? tous,
Franck Daffos.

________________

PS : au fait Christian, merci d?avoir signal? que Nicolas Fouquet avait fait des pieds et des mains pour que son fr?re Fran?ois soit nomm? coadjuteur de l?Archev?ch? de Narbonne, ce qui va tout ? fait dans mon sens !? Au fait, tu as v?rifi? la date exacte de cette nomination ? 1656, ha ? Mais quand au juste ?

Re-PS: Je ne vais quand m?me pas reprendre une ? une tes affirmations fallacieuses ? mon ?gard car tu me fatiques et je je sais que c'est comme parler ? un mur, mais de l? ? te laiser dire que je n'ai jamais fait la preuve de conexions entre Nicolas Pavillon et Nicolas Fouquet ...

C'est tout simplement par le biais d'un autre Nicolas: Poussin !
Pavillon pouvait joindre Poussin par 2 biais: d'abord par Ambroise Fr?deau qui fut l'ami du peintre et dont j'ai prouv? que Pavillon l'avait employ? (?glise d'Alet), donc qu'il le connaissait; ensuite par son neveu, Jean Pavillon, peintre, et ?l?ve de Renaud Levieux, lui-m?me de l'atelier de Poussin.

Ensuite, la conexion entre Poussin et Nicolas Fouquet ? Une certaine lettre de son fr?re Louis du 17 avril 1656...

C'est aussi simple que cela... Mais comme l? aussi tu vas dire qu'il n'y a rien d'historique, nous en resterons l? !
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Christian Attard



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MessagePosté le: Mar Sep 16, 2008 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Passons sur les incessantes provocations et le rappel continuel de ma flagrante stupidit? aux internautes qui ne l'auraient pas remarqu?e ! Laughing

Alet ne se trouvait avec Limoux que dans une m?me circonscription fiscale.

Limoux (et NDM), ville comprise dans l?archev?ch? de Narbonne ?tait donc sous l?autorit? spirituelle directe de Mgr Reb? puis de Mgr Fran?ois Fouquet.
Mais ce ne fut jamais le cas sur le plan fiscal o? les deux villes de Limoux et d?Alet (et leur dioc?se derri?re) ?tait associ?es pour une m?me contribution fiscale et ce malgr? les revendications des ?v?ques d?Alet de s?parer Limoux d?Alet, le bas du haut Raz?s.
Ceci est parfaitement expliqu? par (entre autres) l?abb? Lasserre dans son ouvrage : ? Recherches historiques sur la ville d?Alet et son ancien dioc?se ? page 136 et suivantes, dans un chapitre consacr? ? l?administration financi?re d?Alet et de son dioc?se.
Ceci est confirm? par Gilles Semenou, avec qui, moi aussi j?ai pu m?entretenir longuement, et qui rigole bien lorsqu'on lui raconte que Nicolas Pavillon avait un quelconque pouvoir sur Notre Dame de Marceille. Lui qui a r?dig? un ouvrage sur l'un et l'autre.
Pour le reste des affirmations concernant le p?re Semenou, je trouve encore une fois assez triste de porter sur Internet certains ?venements (le lutrin) qui ? mon avis ne devraient pas ?tre divulgu?s en dehors de sa pr?sence afin qu'il en ait connaissance et puisse se d?fendre.

... Une fois l?imp?t global ?tabli au cours des ?tats du Languedoc, se r?unissait l?assembl?e de l?assiette qui r?partissait cet imp?t. Unique pour Limoux et Alet, il l?sait Alet plus pauvre ?conomiquement et avantageait Limoux qui voyait ainsi se diluer son imposition - Imaginez que l?on vous oblige vous et votre voisin de palier ? payer ensemble une somme globale d?imp?t sans tenir compte de vos revenus respectifs ! - L?explication en remonte tr?s certainement ? l??l?vation tardive en ?v?ch? de la ville d?Alet alors que cet ancien d?coupage fiscal remontant ? Charlemagne ne connaissait encore qu?un seul et m?me ?v?ch?.

D?s 1640, Pavillon avait tent? de lutter contre cela. Il s??tait aussi rendu compte que deux fr?res, les Aosth?ne avait corrompu fermiers de l?imp?t et consuls des villes pour mieux voler les uns et les autres. Ils avaient tout int?r?t ? maintenir la situation en l??tat.
N. Pavillon mettra 20 ans ? voir se r?aliser son objectif de s?paration. Il y parvint avec l?aide de N. Fouquet comme le d?montre l?extrait suivant :




De toutes mani?res, cela reste beaucoup de bruits pour rien puisque Notre Dame de Marceille a toujours ?t? sous l?autorit? spirituelle de l?Archev?que de Narbonne. Mais, celui-ci devait aussi composer sur le plan administratif avec le coll?ge de Narbonne depuis 1317 et les consuls de la ville de Limoux et non d'Alet jusqu?? leur retrait en 1662 par d?lib?ration, et avec l?accord des habitants de Limoux.
Autrement dit N. Pavillon n? a jamais rien eu ? voir et n?avait aucun pouvoir ni spirituel, ni mat?riel sur Notre-Dame de Marceille qui fut de tout temps hors de son ?vech?. Je voudrais entendre un historien s?rieux et de m?tier prouver le contraire ou voir ici ou ailleurs le moindre document l'attestant noir sur blanc !

Quant au diamant, voici la version de Gilles Semenou, p79 de sa vie de M. d?Alet :




Et, Voici celle extraite de ? la Vie de M. Pavillon, Ev?que d'Alet ? par Charles-Hugues Lef?bvre de St Marc et Antoine de la Chassagne - 1738.




Je vous laisse juges du traitement objectif qui a ?t? fait de cette anecdote.

A propos de la r?alit? ou non d?un c?ur enflamm? entre les mains d?un st Antoine-Augustin, l? encore vous serez juges, mais dans quelques temps? car Notre-Dame de Marceille se pr?pare ? accueillir dans ses anciennes sacristies un mus?e de l?ex-voto o? je ne doute pas qu?un exemplaire (en dehors de celui retrouv? par Fran?ois Pous et moi-m?me) ne soit expos?. Tr?s certainement celui utilis? dans les diff?rentes publications que nous connaissons, il sera tr?s facile de le prouver.

Le traitement informatique de cette gravure et notamment le fait de s?en approcher exag?r?ment fausse bien des perceptions, ce ne sera plus le cas lorsque vous l?aurez eue sous les yeux comme nous !

Enfin toujours ? propos de mes pauvres r?f?rences historiques et de mes petites lectures, je ne me permets pas de douter de la valeur d'un "Dictionnaire du Grand Si?cle" qui rassemble les plus grands historiens de notre temps ou alors il nous faut douter de tout, ? l'exception de Franck Daffos Laughing

Mais si cette r?f?rence ne te suffit pas, en voil? une autre :
"Histoire de l'architecture classique en France" De Louis Hautec?ur -Editions A. Picard, 1943, tu y trouveras page 102 du tome consacr? ? Louis XIV. La m?me date du 2 avril 1656 qui marqua l'engagement de l'?quipe qui construisit Vaux-Le-Vicomte ! (cet ouvrage est une r?f?rence en la mati?re, base des ?tudes de nos chers architectes)


Bien amicalement,
Christian
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Franck DAFFOS



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Messages: 1079

MessagePosté le: Mer Sep 17, 2008 11:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Christian,

M?me en faisant des efforts,
je n?arrive vraiment pas ? te comprendre :


1 / dans un message pr?c?dent tu me reproches de n?avoir jamais fait la preuve historique que Pavillon et Nicolas Fouquet se connaissaient ; maintenant, c?est toi qui publies la preuve qu?ils se sont rencontr?s ? Dans l?extrait que tu publies, Fouquet est clairement pr?sent? comme le Surintendant des Finances : il rencontra donc Mgr Pavillon apr?s le 07 f?vrier 1653 minimum, date de sa nomination conjointe avec Abel Servien, ? la surintendance, et plus probablement apr?s le 24 d?cembre 1654, date o? Servien fut ?cart?. Nous sommes donc parfaitement ? l??poque de la d?couverte d?un tr?sor dans le dioc?se d?Alet ? Merci ? toi !

2 / A propos de certaines sources que tu tiens pour ? historiques ? quant ? la vie de Mgr Pavillon, tu privil?gies des ouvrages de compilation de sa vie, alors qu?ils ?manent de gens qui ont publi? des dizaines et des dizaines d?ann?es apr?s la mort de l?Ev?que d?Alet, qu?ils n?ont bien s?r jamais connu, et tu r?futes Jean Loret, qui ?tait d?abord son contemporain, puis un proche de la Duchesse de Longueville et de son fr?re le Prince de Conti qui sont venus s?journer ? Alet chez Pavillon d?s l??t? 1661 (il est d?ailleurs possible au vu de l?importance de la suite de courtisans qui s??taient d?plac?s avec eux, que Loret ait fait partie de ce voyage, qui sait ? ...) et dont la fiabilit? historique est reconnue par tous les historiens, ? tel point que son ?uvre qui avait pour titre d?abord ? La Gazette burlesque ? fut ensuite connue sous le nom de ? Muze historique ??

Ainsi, pour la p?riode qui nous pr?occupe,
Adolphe Cheruel, le plus grand historien reconnu de Nicolas Fouquet annonce clairement dans l?introduction de ses ? M?moires sur la vie publique et priv?e de Fouquet, Surintendant des Finances ? : ? La Muze Historique de Loret sert ? fixer les dates ? ?


3 / A propos du diamant offert par Pavillon ? la ville de Toulouse en 1651, qu?imaginais-tu trouver ? Une lettre de Pavillon expliquant qui lui ?tait impossible de dire d?o? venait ce diamant ? Toi qui te retranches syst?matiquement derri?re l?argument ? historique ?, peux-tu produire un seul document de Pavillon, de sa plume m?me, ou de l?un de ses secr?taires ou proches (Vincent Ragot, Louis du Vaucel, Fran?ois Paris, M. d?Angiers, ou M. P?lissier) attestant que ce diamant venait de sa m?re ? Il est facile en outre de comprendre que si ce legs de Mgr Pavillon ? Toulouse est rest? dans les annales, c?est peut-?tre parce que ce diamant devait ?tre un peu extraordinaire pour ? ce point enflammer les imaginations.

L?h?ritage familial est un pr?texte facile
pour qui ne veut pas (ou ne peut pas) justifier certaines choses . Je le pratique souvent moi-m?me, depuis que j?ai compris que cela coupait court ? certaines jalousies ou questions g?nantes.


4 / A propos du statut temporel de N-D de Marceille que tu n?arrives visiblement pas ? comprendre, n?y m?les pas les tribulations de Pavillon contre les fr?res Aosth?ne (que l? aussi j?ai ?t? le premier ? raconter) : cela n?a rien ? voir. Je te donne toutes les indications pour retrouver la trace d?un proc?s que fit Mgr Fran?ois Fouquet entre 1659 et 1660 devant les Etats du Languedoc ? Mgr Pavillon pour r?cup?rer la gestion temporelle du sanctuaire -preuve donc ?vidente que ce dernier l?avait !- et toi, tu maintiens bec et ongle que Pavillon ne l?avait pas ? Dans ces conditions, devant un tel mur de mauvaise foi, ? quoi bon discourir ? ?


5 / Le but de toutes tes attaques ? mon encontre ?tait initialement, je le rappelle, de prouver que mes th?ses quant ? une certaine suite d??v?nements, et donc une implacable chronologie, au XVII?me si?cle ne pouvait pas tenir puisque tu annon?ais, SANS AUCUNE PREUVE, que la commande de la construction du ch?teau de Vaux-le-Vicomte entre Nicolas Fouquet, l?architecte le Vaux et l?entrepreneur des travaux date du 02 avril 1656 donc avant la fameuse lettre du 17 avril 1656 de Louis Fouquet ? son fr?re Nicolas pour lui apprendre que le peintre Poussin veut lui r?v?ler un secret qui fera de lui un homme plus puissant que les rois, moi JE PUBLIE LE VERITABLE BON DE COMMANDE, conserv? dans les archives du ch?teau de Vaux (ce que tu ignorais) qui date du 02 ao?t 1656, donc comme par hasard bien apr?s la lettre de Louis Fouquet ? C?est ce qu?on appelle un K.O. technique ! Tu peux citer (sans les montrer, je remarque) autant de r?f?rences de gens qui se sont tromp?s en recopiant les erreurs de certains de leurs pr?d?cesseurs peu regardants, il n?y a qu?un document authentique quant au contrat du ch?teau de Vaux, dat? du 02 ao?t 1656, celui que j?ai publi? ! Mais libre ? toi, toute ta vie, de faire partie des moutons de Panurge de tous ceux qui suivent sans jamais v?rifier les sources v?ritables. A ce titre tu es tout ? fait ? ta place dans les touristes de l'?nigme de Rennes ?

Force est donc de constater que ? ma ? chronologie,
ne te d?plaise, tient toujours ? Sans t?en rendre compte, tu la fortifies toi-m?me d?ailleurs en expliquant et prouvant que Nicolas Fouquet a fait des pieds et des mains pour faire nommer son fr?re Fran?ois coadjuteur de l?archev?ch? de Narbonne en 1656. La question judicieuse est plut?t de se demander pourquoi Narbonne ? Avec la position de tout premier plan de son fr?re Nicolas ? l??poque, il aurait pu pr?tendre ? un dioc?se beaucoup plus prestigieux et plus riche, m?me si l?archev?ch? de Narbonne ?tait d?j? tr?s r?mun?rateur ?


6 / je viens de lire sur ton site ton dernier article
sur ? La porte du petit peuple ? :

http://reinedumidi.com/rlc/porte.htm

qui marque certainement le summum de ton ? art ?.
Il pourrait ?tre comique s?il n??tait pas aussi path?tique. Dans ton entreprise de d?molition syst?matique ? mon encontre tu n?h?sites pas ? recourir ? tous les mensonges (et avec quel aplomb !) et ? toutes les approximations, y compris les plus impossibles ?

Ainsi, apr?s nous avoir prouv? ton inculture eccl?siastique
concernant le mode de fonctionnement d?un sanctuaire, tu r?cidives en nous prouvant que tu ignores totalement ce qu?est une ?glise ou chapelle comtale. J?ai vraiment trouv? savoureux ton sc?nario de percement d?une ? porte pour le peuple ? ? RLC alors que l??glise et le ch?teau se trouvaient exactement ? la m?me place au 17?me si?cle qu?aujourd?hui, c?est ? dire pratiquement, l?une par rapport ? l?autre, ? l?autre bout du village ! Je ne vois donc pas comment Blaise d?Hautpoul aurait pu interdire l?entr?e de l??glise du village ? certains puisque il ne fallait absolument pas passer par son ch?teau? Fallait oser !

Surtout lorsque s??tant un tant soit peu int?ress? ? l?historique
de la v?n?rable ?glise de RLC, on apprend qu?elle fut en partie d?truite vers 1575 (de m?moire) lors des guerres de religion, par les Huguenots. A cette ?poque l?entr?e de l??glise se trouvait ? la place du confessionnal actuel, sur le mur du fonds en bout de nef, et le cimeti?re l? o? se trouve le presbyt?re actuel? On sait que cette entr?e fut bouch?e, une fois le calme revenu, pour permettre la construction du presbyt?re actuel, contigu ? l??glise. Des fouilles arch?ologiques lors de la restauration du presbyt?re sous l??gide de l'association ? Terre de Rh?dae ? il y a quelques ann?es ont permis de retrouver cette ancienne porte d?entr?e dans le mur mitoyen entre l??glise et le presbyt?re. Antoine Captier et Jean-Alain Sipra, qui furent les t?moins de cette d?couverte, peuvent en t?moigner. Tout cela pour dire, mon pauvre Christian, que si on s?en tenait ? ta version abracadabrantesque d?une ? porte du petit peuple ? ouverte par Pavillon dans l??glise de RLC en 1646, cela voudrait dire que pendant pr?s de 70 ans, l??glise serait rest?e inaccessible puisque SANS AUCUNE PORTE D?ENTREE ! Laughing

Merci Christian pour cette magnifique illustration de ton incomp?tence historique !

Je l?ai d?j? dit,
ce serait ? se taper le cul par terre de rire, si ce n??tait aussi path?tique et aussi repr?sentatif de ta fa?on toute personnelle de tronquer tout ce qui te d?range. Au vu d?une telle imagination et d?un tel aplomb dans le mensonge, si je puis me permettre, ne perds pas ton temps avec l??nigme de Rennes, fais-toi attach? parlementaire et mets-toi au service d?un politicien v?reux pour ?crire ses discours : il fera ta fortune !

Il est d?autant plus savoureux de parler du percement d?une porte
permettant au peuple emp?ch? de rentrer dans l??glise par le seigneur du lieu dans le cas de RLC, que c?est en fait exactement l?inverse qui s?y produisit : d?but 1661 en effet, ce fut le cur? du lieu, l?abb? Joseph Grenier qui refusa l?entr?e de son ?glise au baron d?Hautpoul. L?affaire fit grand bruit, puisque ce dernier assigna son cur? au parlement de Toulouse. Mgr Pavillon lui-m?me s?en m?la, et fit le d?placement ? RLC le 24 ao?t 1661 pour signifier au baron son interdiction d??glise et de sacrements (y compris de confesse). Le seigneur de Rennes interjeta imm?diatement appel et obtint de Toulouse un arr?t d?absolution sur requ?te le 13 octobre 1661. Pavillon r?torqua le 12 novembre suivant par une ordonnance ?piscopale confirmant Hautpoul dans ses interdits avec de plus une menace d?excommunication. Il s?en suivit un proc?s entre Pavillon et Hautpoul (un de plus !) d?s 1662, mais que l?irascible baron finit par vite laisser tomber lorsque Pavillon r?ussit ? porter l?affaire devant le tribunal de Grenoble o? Hautpoul, ? la diff?rence de Toulouse, ne comptait aucun soutien ? J?ai bien entendu aussi toutes les minutes de ce proc?s.

Tout cela pour tenter de d?molir les inscriptions
? IHS ? et ? 1646 ? sur le porche d?entr?e de l??glise de RLC. C?est vraiment pitoyable, Christian ! Pour ? 1646 ?, personne ne peut dire ce que cette date veut dire, mais pour le ? IHS ? par contre, toi qui cites continuellement ? Les recherches historiques sur la ville d?Alet ? de l?abb? Lasserre (? croire que c?est le seul livre de ta biblioth?que), tu devrais relire attentivement les pages 162 et 163 (dans l??dition originale de 1877) o? tu apprendras que Mgr Pavillon ne se s?parait jamais d?une croix pectorale en argent o? tr?nait ? au centre le chiffre IHS, surmont? de la croix archi?piscopale, ce qui fait supposer qu?il l?avait re?ue comme souvenir d?un archev?que. ? Pavillon semblait y ?tre si attach? qu?il ne la quittait jamais : on peut donc penser que progressivement, il fit de ce IHS surmont? d?une croix son propre chiffre. C?est la raison pour laquelle il fut grav? sur la croix qui surplombe sa tombe anonyme au cimeti?re d?Alet, comme il le stipula dans on testament (que j?ai aussi dans son int?gralit?)?

A propos d?archev?que,
et puisque nous sommes jusqu?au cou dans les ? attardises ? (= b?tises pontifiantes) canoniques et eccl?siastiques, je voudrais bien que tu nous dises o? tu as pris que Mgr de R?b?, parce qu?il ?tait archev?que de Narbonne, ?tait le sup?rieur de Mgr Pavillon comme tu l?affirmes dans ton article ? ? ? Pour ta gouverne, saches qu?un Archev?que, qu?on appelle aussi un ? M?tropolitain ?, n?est tout simplement que l?Ev?que de la ville principale d?une province. Il n?y a donc aucune hi?rarchie entre un Ev?que et un Archev?que. La seule pr?rogative que poss?de un Archev?que, c?est de pouvoir convoquer tous les 3 ans les synodes provinciaux ? o? toutes les d?cisions sont coll?giales donc ?

Pour preuve de l?impossibilit? canonique de l?Archev?que de Narbonne
? diriger Mgr Pavillon, le successeur de Mgr Fran?ois Fouquet, nomm? rapidement par Louis XIV lui-m?me, fut Mgr de Bonzi, cardinal qui plus est, ancien Archev?que de Toulouse, qui tenta par tous les moyens de 1674 ? la mort de Pavillon en 1677, ? s?opposer ? ce dernier au sujet de la R?gale : il publia mandement sur mandement, mais ne put rien faire de plus.
Tu vois, m?me un Cardinal, qui est avant tout un titre honorifique (canoniquement on dit une ? dignit? ?) qui lui permet quand m?me de si?ger au Concile, ne peut rien contre un Ev?que, ce qui est d?ailleurs aussi le cas du Pape. Les seuls ? sup?rieurs ? possibles ? un Ev?que, et uniquement pour certaines pr?rogatives bien limit?es, furent les ? Patriarches ? ou les ? Primats ?, mais au 17?me si?cles d?j?, ces dignit?s ?taient en d?su?tude ?

Alors quand je vois avec quelle facilit? et quel aplomb
tu inventes ce qui t?arranges, alors que tu traites mes ?crits ? d?affabulations ?, je me dis que tu es en surchauffe chronique depuis un bon moment concernant l??nigme des deux Rennes. Alors pour t??viter toute rupture du joint de culasse (tu n?es pas le premier h?las, ? qui cette histoire aura fait p?ter la t?te), on va dire que tu es le plus grand, le plus fort et que tu as raison pour tout.

Oublies moi donc ,
puisque je ne vais pas passer mon temps ? rectifier une par une toutes tes ? attardises ? d?adolescent attard? qui veut ? tout prix se faire un nom et toujours, m?me contre les ?vidences, avoir raison : ce serait vraiment trop de travail tellement il y en a, et puis ta mauvaise foi av?r?e ne le m?rite s?rement pas.

Salutations d?usage
(mais non hypocrites),

Franck Daffos.
_________

PS : A propos Christian, de ta d?couverte de la statue de St-Antoine
dont tu publies une photo sur le topic de ? L??glise de RLC ? : elle n'a pas grand chose en commun avec celle de l??glise de Sauni?re : visiblement pas le m?me visage (au fait, Joseph Chiron portait les cheveux longs), tout juste une ressemblance (due ? la calvitie et ? la barbe), pas le m?me habit, et pas du tout la m?me position de sa main droite sur le bourdon (b?ton avec la cloche), ce qui prouve qu?il ne s?agit pas de la m?me statue mais d?un autre mod?le de St-Antoine. C?est peut-?tre pour cela que tu ne montres pas cette statue en pied ?

Pour te rafra?chir la m?moire,
nous recherchons ailleurs EXACTEMENT LA MEME statue que celle de St-Antoine Ermite de RLC, et pas un autre St-Antoine, fut-il de Giscard ! Mais pour ta gouverne, et pour ?viter que ta t?te n?enfles trop, saches qu?il existe encore dans la production Giscard une autre statue de St-Antoine ?Ermite qui n?a, elle non plus, aucun rapport avec celle de RLC, c?est la raison pour laquelle Michel Vallet (puisque tu le cites) n?a jamais publi? aucune photo de ces deux statues qui n?am?nent absolument rien au d?bat... Laughing
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