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Ou l'histoire d'un grand secret ...
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Avertissement : Ce
forum est dédié à tous les curieux, les passionnés et les chercheurs.
Sont donc exclus les sujets d'ordre privé, incohérents, diffamatoires,
provocateurs, politiques ou grossiers, n'ayant pour but que d'agresser ou de semer
la discorde. Les membres qui ne respecteront pas ces règles
minimum de courtoisie seront avertis puis immédiatement exclus sur
récidive, leurs messages seront supprimés. |
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J'ai
conçu cet ouvrage comme j'aurais souhaité le trouver sur une étagère, il y a de nombreuses années, à
une époque où l'affaire m'était encore inconnue. Son élaboration résulte de plusieurs années
d'investigation et son écriture s'imposa comme la fin d'une étape. J'espère ainsi ravir ceux qui
découvrent, ceux qui veulent connaître le vertige, mais aussi les pointus en leur montrant du doigt
quelques preuves inédites en image d'une réalité que l'on ne peut plus nier. Nul besoin après ceci de
s'acharner à convaincre sur l'existence d'un secret historique essentiel. Le fait est là et il faut
dorénavant faire avec...
L'objectif n'est pas seulement de proposer une fresque sur 2000 ans d'Histoire et 50 ans de recherches, mais c'est aussi l'occasion de présenter une superbe découverte qui fut l'étincelle de ce projet. Je remercie à ce propos, Jean Brunelin, qui sut préserver le suspens jusqu'à la sortie du livre en mai 2008.
J'ai aussi voulu un livre abordable pour tous ceux qui souhaitent comprendre et partager ma passion. Car, si depuis l'année 2005 l'affaire a su reprendre une assise historique solide grâce à Franck Daffos, sa complexité a rendu l'histoire de plus en plus hermétique. La découverte exceptionnelle méritait d'être couchée sur papier couleur. Il fallait imprimer cet héritage pour éviter toute dérive d'interprétation et remettre dans son vrai contexte le message. Surtout, cette surprise permet au public de prendre conscience de ce patrimoine que nous devons maintenant protéger...
Je souhaite enfin que ces quelques pages, prolongation du site RLC Archive, aident à la poursuite du rêve et qu'elles participent à cet immense projet qui est la mise à jour de notre passé souterrain et de ses secrets...
Jean-Pierre Garcia
"Le Secret
dans l'Art ou l'Art du Secret" est de nouveau
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Ce livre de 424 pages couleurs
est composé de nombreuses illustrations,
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l'aventure... L'ouvrage comblera les initiés
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découvrir l'affaire simplement
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de ces dernières années. Pour commander,
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choix d’ouvrages en tirage limité réservé aux amateurs d’art,
aux chercheurs éclairés, aux curieux impénitents. Ces ouvrages
exploreront des Terrae incognitae jusqu’aux confins de la
Poésie, de l’Écriture et de la Tradition, …
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Nouveautés à lire ...
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Pour participer à la souscription vous pouvez retournez le bon ci-dessous :
BON DE SOUSCRIPTION
Les 1000 premiers exemplaires seront numérotés et signés par l’auteur.
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TEMPLIERS - Recherches d’authenticité
par George H. Kiess
1099. Les croisés prennent Jérusalem. Un épouvantable massacre, à la fois inutile
et à jamais impardonnable. Deux à trois décennies plus tard, un groupe d’hommes prononce le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils
deviendront Guerriers ou Moines. On les appellera les pauvres frères de la Milice du Temple de Salomon.
Les Guerriers : Le champenois, Hugo Pagani, charismatique et décideur. Il sera
ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats pour maintenir
ses conquêtes.
Les Moines : des « chercheurs », savants, polyglottes, érudits ; des scientifiques
tournés vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres.
Les Katholikos de Rome ; religion ou parti politique ? Pertinente question. L’origine de leurs
croyances depuis les Romains qui persécutaient les Christiques, les apôtres d’un Dieu dont le « Christ », Jésus, était leur prophète.
Ces persécuteurs romains toujours présents, leur vrai visage. Le secret des hommes
du Temple qui découvrent ces vérités, et qui doivent se taire au risque de leur vie.
Les Maîtres successifs de l’Ordre du Temple. Étaient-ils dix ou onze pour arriver jusqu’à
Gérard de Ridefort, le Grand-Maître qui a trahi ? Et le troisième Maître des Templiers qui un jour donna sa démission et ne fut plus
à la tête de l’Ordre, ce « Grand-Maître » qui revint en Europe pour entrer dans un monastère.
Cet autre Maître de l’Ordre qui donna également sa démission, mais resta au service du roi de
Jérusalem. Le Grand Maître Bertrand de Blancaforti, capturé ; puis, libéré sur négociation, en payant rançon. Fini l’ésotérisme farfelu
des 9 chevaliers… pendant neuf ans… 1118, création de l’Ordre… La vérité sur le Maître félon Gérard de Ridefort…
Les secrets des « frères initiés ». Les raisons véritables de ces croisades.
Les aspects réalistes et historiques de l’existence des Templiers sur un peu moins de deux siècles.… Savions-nous tout cela ?
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10 ans déjà...
C’est avec un immense plaisir que je souhaite
longue vie à ces deux nouveaux ouvrages de Franck Daffos. Voici maintenant 10 ans que le destin nous a rapprochés suite à l’ouverture du
site RLC Archive le 5 mai 2004, et depuis, le vent continue de souffler. Je m’en souviens encore… Surpris par ce site Web légèrement
provocateur et par son contenu sans cesse orienté vers de nouvelles pistes, Franck avait pris son téléphone pour me recommander d’y ajouter
une référence qui manquait. L’échange dura en réalité plus de trois heures… C’était le début d’une aventure et d’une amitié qui se
poursuit aujourd’hui plus que jamais. Ce fut aussi la naissance du forum que je décidai d’ouvrir pour faire face à une vague de
protestations, de censures, et d’attaque gratuites contre l'auteur. Où sont-ils aujourd’hui tous ces incrédules arcs boutés sur leur conviction ? Que
reste-t-il de toutes ces thèses destinées à nous faire croire que l’histoire de Rennes est une ridicule affaire de trafic de messe ? Rien…
car une fois de plus le temps est seul juge… Finalement parmi les innombrables ouvrages publiés, seuls certains continuent d’abreuver le
long fleuve tranquille des deux Rennes. Ce fut aussi, lors d’une nouvelle rencontre à ND de Marceille en 2006, la découverte d'une
signature, celle de Mathieu Frédeau sur le tableau de Saint Antoine, un indice qui allait nous replonger dans de nouvelles pistes dont les
tableaux jumelés de Rennes-les-Bains. Ce fut enfin le temps d’un premier bilan et la sortie d’un livre qui synthétise : « Le Secret dans
l’Art ou l’Art du Secret ». Depuis, Franck a voulu prendre du recul, sans doute pour se reposer à propos d’une malheureuse affaire qui
n’aurait jamais dû voir le jour, mais on ne quitte pas Rennes comme cela… Il y a encore tant à dire et à raconter... Car nos échanges
longs et savoureux démontrent une chose : notre passion reste intacte et déterminée.
Ces deux ouvrages « Le secret dérobé » et « Le puzzle reconstitué » ne sont pas de simples rééditions. Ils sont aussi
l’occasion pour l’auteur de renforcer certains messages et d’apporter des documents inédits. Ils sont aussi un magnifique tremplin pour ce
qui va suivre l’année prochaine. Car même si nos recherches se sont éloignées en apparence ces dernières années, cette nouvelle étape prouve que nos
chemins n’ont jamais été aussi proches et convergents…
La
suite est ici... 10 ans déjà et plus d'1 million de
visiteurs
Jean-Pierre Garcia |
Il y a 45 ans naissait quasiment de rien...
du vent des Corbières et des oubliettes de l’Histoire, un mystère
échevelé de « curé aux milliards » que l’intelligentsia actuelle, bien embarrassée, considère être aujourd’hui un « mythe »…
Autrement dit après un demi-siècle de recherches biographiques et historiques, géographiques et archivistiques et plus de 450 livres
publiés sur « l’Affaire de Rennes-le-Château », celle-ci se résumerait, en quelque sorte, à une escroquerie intellectuelle, un conte à
dormir debout, un piège nébuleux aussi hasardeux qu’improbable dans lequel tomberaient tous les chercheurs qui, tels des papillons de nuit
attirés par une lumière incandescente située au loin, dans un Razès enchanté par Gérard de Sède, et n’aurait comme seul recours que de
colporter la légende de Rennes. Il suffit de le croire. Mais, pour croire le contraire, il est nécessaire surtout de se pencher, sans a
priori aucun, sur les pièces incontournables du dossier pour comprendre à quel point les tenants d’un mystère sans corps, mais aussi sans
queue ni tête, se retrouvent très rapidement démunis devant leurs propres contradictions. Depuis plus de dix ans, Franck Daffos avec ses
ouvrages : le Secret dérobé et le Puzzle reconstitué, et ses conférences à Rennes-le-Château, démonte avec courage et abnégation tous les
rouages de cette « machine infernale », comme aurait dit Cocteau, et démontre à qui veut l’entendre que l’affaire de Rennes est bien une
affaire sérieuse - concernant des ecclésiastiques. Autrement dit un « secret de prêtres »… Franck Daffos démontre encore que le mystère
est loin d’être inexistant - bien au contraire - et qu’il suffit de se donner la peine de reconstituer patiemment le puzzle, pour
qu’apparaisse enfin l’image cohérente et parfaitement réaliste d’une énigme ancestrale qui prend principalement sa source dans le XVIIe
siècle des Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin et du surintendant des finances de Louis XIV, un certain… Nicolas Fouquet....
Les interviews de Franck Daffos sont ici :
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2891
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2892
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2904 |
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Par Franck Daffos et Didier Héricart de Thury
Editions ARQA |
Ombres et lumières sur Rennes-le-Château...
Editions ARQA |
Le Prieuré de Sion
par Doumergue et Garnier
Editions ARQA |
Le Secret Dévoilé
par Christian Doumergue
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Par George H. Kiess
Editions ARQA |
Le secret dérobé
Par Franck Daffos
Editions ARQA |
Le puzzle reconstitué
Par Franck Daffos
Editions ARQA |
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Un peu de rêve...
Par
ces temps de fond de crise, alors que nous entrons dans l’hiver, il ne faut pas hésiter à se laisser emporter par quelques rêves… Pour qui
la respecte, Rennes sait offrir cette magie qui lui est propre… Au détour d’un chemin, à un endroit très particulier, sous un épais lit de
feuilles et de débris, un soupirail fait de deux énormes dalles jointives et placées horizontalement, nous prouvent que Boudet était très
bien informé… Mais est-il encore besoin de le prouver ? |
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La Sainte Baume...
Un reliquaire bien gênant...
| Nous
ne verrons malheureusement plus la face cachée du reliquaire de la Sainte Baume qui permit de rebondir sur l'affaire de Rennes. Objet
certainement de nombreuses interrogations des pèlerins et surtout de quelques chercheurs un peu trop curieux, la précieuse orfèvrerie a
été définitivement retournée. Elle ne présente dorénavant que son côté conforme aux Evangiles... On y découvre Marie-Madeleine portée par
les anges et priant aux pieds de Jésus. Tout est rentré dans l'ordre... Preuve aussi que le reliquaire dérange...
Les moines dominicains, gardiens de la grotte sacrée, seraient-ils
tombés sur une description du sulfureux reliquaire ? C'est bien possible... Le fait est que depuis 2013, les visiteurs de la Sainte Baume
ne peuvent plus admirer le merveilleux message laissé par
Thomas Joseph Armand Caillat en 1889. L'orfèvre lyonnais très apprécié et spécialisé dans l’art religieux, obtint d’ailleurs le
Grand Prix d’Orfèvrerie le 22 juin 1890 et figura à l'Exposition Universelle de Paris de 1889.
Heureusement il nous reste les photos qui attestent de cette
gravure plutôt décalée avec la version biblique officielle... |
Le reliquaire de la Sainte Baume, retourné à partir de 2013 |
Détail du reliquaire visible depuis 2013... et conforme aux Evangiles... |
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Détail du reliquaire - Cette face a été occultée à partir de
l'année 2013
On y découvrait un corps embaumé et auprès de lui, la Vierge Marie en prière, accompagnée
du petit groupe dont Marie-Madeleine, dans la barque qui s'échoua selon la légende,
à Saintes-Maries-de-la-Mer... non loin du Razès... |
Dernières parutions sur le site...
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| Auteur |
Message |
olivier
Inscrit le: 24 Oct 2006
Messages: 307
Localisation: entre Aix et Marseille, toujours pr?s d'un arbre
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 Posté le: Sam Nov 11, 2006 8:44 pm Sujet du message: |
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| brunelin a écrit: |
quand ? edmond boudet "mont du d?", ou boudet "debout"on peut faire cet exercice avec la plupart des mots et on leur fait dire ce que l'on veut
non croyez moi le codage est plus technique que cela
mais enfin encore une fois cela n'engage que moi |
100 % d'accord avec vous, mais pourquoi ne pas ranger alors le decodage "E.POE" de la l?gende de la carte de la VLC dans la m?me cat?gorie ?
humblement.
_________________
La diff?rence entre le g?nie et la b?tise, c'est que le g?nie a ses limites. |
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brunelin
Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC
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| Posté le: Sam Nov 11, 2006 10:51 pm Sujet du message: |
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| en ce qui me concerne edgar POE ne me semble pas tr?s convaincant |
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Luiggi
Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 14 Oct 2006
Messages: 256
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| Posté le: Mer Nov 22, 2006 1:55 am Sujet du message: |
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A propos d'un ?change sur le fameux cochon de Saint Antoine d?guis? en sanglier, j'ai mis en ligne une photo de cet animal plein de myst?res, pris en gros plan cet ?t? 2006. On y voit effectivement des d?fenses, mais ce qui est interressant c'est que ces d?fenses semblent avoir ?t? ajout?es lors du modelage et non apr?s coup. Pour preuve, l'inscision faite au couteau par l'artiste sur le c?t? pour placer correctement l'attribut du sanglier. Cette r?flexion me fait dire que s'il y a eu codage il a du ?tre pens? ? la commande et non sur place dans l'?glise, en tout cas pour ce d?tail ... 
La photo est visible sous le th?me "Sites remarquables/Rennes-Le-Ch?teau/Les cr?ations de Sauni?re/L'?glise/Le statuaire" |
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Beno?t Gilibert
Inscrit le: 07 Nov 2006
Messages: 5
Localisation: Rh?ne-Alpes
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| Posté le: Mer Nov 22, 2006 11:23 am Sujet du message: |
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Bonjour ? tous,
Je constate que mes remarques sur le cochon ou sanglier de saint Antoine ont ?t? ? l'origine d'un bel ?change...
Alors je soumets ? votre sagacit? et ? votre m?ditation un autre ?l?ment de cette statue qui me para?t curieux. La robe monacale d'Antoine est serr?e ? la ceinture par une corde orn?e de trois noeuds, qui rappellent les trois voeux que prononcent les moines : chastet?, pauvret?, ob?issance. Sauf que... Cette corde est l'embl?me typique des moines franciscains, que l'on nomme justement pour cette raison ?galement "les cordeliers". Et saint Antoine l'Ermite a v?cu pr?s de 9 si?cles avant saint Fran?ois d'Assise... La cordeli?re franciscaine me para?t donc bien d?plac?e sur une statue d'Antoine Ermite. Sauf si le p?re Chiron ?tait franciscain ?
Il faut rapeller au passage que la cordeli?re qui orne aussi la robe monacale de l'autre Antoine (de Padoue) est quant ? elle parfaitement logique, Antoine de Padoue ?tant moine franciscain.
J'ai h?te de lire vos conclusions... |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Jeu Nov 23, 2006 11:48 am Sujet du message: |
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Bonjour M. Gilibert,
votre remarque est tout ? fait fond?e
en ce qui concerne les 3 noeuds de la corde de ceinture de St-Antoine de Padoue, mais pas toute ? fait exacte pour celle du St-Antoine Ermite qui en compte 6 en fait !
On peut donc penser que si le statuaire Giscard a strictement respect? l'iconographie
de St-Antoine de Padoue, qui ?tait effectivement un Franciscain et qui avait prononc? les 3 voeux qui le faisaient appartenir ? ceux que l'on a surnomm?s les Cordeliers (=cordes li?es), mais qui n'?taient en fait qu'un sous-ordre de la famille des Franciscains, il y avait une raison ? ce qu'il ait dot? la ceinture de St-Antoine Ermite de 6 noeuds.
Il faut savoir que les noeuds ? la ceinture se pratiquaient ailleurs que chez les Franciscains et notamment chez certains moines et ermites o? les 6 noeuds ? leur ceinture leur servaient de chapelet pour la r?citation du Rosaire...
Le Rosaire est un ensemble de pri?re extr?mement compliqu? et contraignant d?di? au culte de la Vierge Marie.
Complet, il est compos? de vingt dizaines. On le divise en quatre parties distinctes, que l'on doit r?citer s?par?ment ? differents moments de la journ?e: les 5 Myst?res Joyeux, les 5 Myst?res Lumineux, les 5 Myst?res Douloureux, les 5 Myst?res Glorieux. Le chapelet est l'instrument qui permet, par le comptage de ces pri?res, de savoir o? on en est lors de sa r?citation.
Il m'apparait donc ? la r?flexion tout ? fait pertinent de faire figurer 6 noeuds
? la ceinture du St-Antoine Ermite de l'?glise de Sauni?re, puisque repr?sentant le Rosaire, et donc le culte ? Marie, ils sont tout ? fait ? leur place ? la ceinture de Joseph Chiron, fondateur de la Congr?gation Ste Marie de L'Assomption, plac?e bien ?videmment sous le haut patronnage de la Vierge. C'est un d?tail iconographique suppl?mentaire qui va dans le sens de la repr?sentation (qui ne fait aucun doute gr?ce ? son visage particulier) de Joseph Chiron sous les traits du St-Antoine Ermite de l'?glise de RLC. Mais j'avoue que sans votre tr?s pertinente remarque je ne m'en serai jamais aper?u.
Grand merci donc M. Gilibert!
Joseph Chiron (1789-1852)
fut ? la base un simple cur? de campagne (comme Boudet ou Sauni?re), qui se vit confier d?s 1823 la paroisse de St-Martin-Inf?rieur dans l'Ard?che. Il faisait donc partie du clerg? s?culier, qui vit dans son si?cle et ? ce titre ne pouvait appartenir aux Franciscains qui, ob?issant ? une R?gle, font partie du clerg? r?gulier
Derni?re remarque enfin,
il ne faut pas oublier que Mgr Billard fut surnomm? "l'Ev?que du Rosaire" en raison de l'empressement (et de la fortune !) qu'il d?pensa ? la restauration du monast?re de Prouille (pr?s de Fanjeaux) et ? la construction de sa basilique rest?e d'ailleurs inachev?e depuis sa mort en 1901. C'est en effet ? Prouille, qu'il avait fond? au 13?me si?cle, que St Dominique instaura le Rosaire.
Faut-il voir dans les 6 noeuds de la corde de ceinture de la statue de St-Antoine Ermite de RLC une discr?te allusion ? Mgr Billard via le Rosaire ? Je ne saurais le dire, mais ce pourrait ?tre possible puisque cette statue date de 1897 et que cela faisait donc 4 ans que l'?v?que avait acc?s au d?p?t sous N-D de Marceille; et cela les commanditaires de la d?coration de l'?glise de RLC le savaient fort bien, et pour cause...
Mais ce qu'il est amusant par contre de constater c'est que Joseph Chiron (par l'entremise de M?che et Gasc) et Mgr Billard se trouvent r?unis par la m?me provenance de leurs ressources occultes: N-D de Marceille !
Bien cordialement,
Franck Daffos.
Dernière édition par Franck DAFFOS le Jeu Nov 23, 2006 6:54 pm; édité 1 fois |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Jeu Nov 23, 2006 1:17 pm Sujet du message: |
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M. Gilibert,
pour pr?ciser et compl?ter ma r?ponse pr?c?dente
au sujet des Franciscains Cordeliers, je d?couvre en parcourant un livre de ma biblioth?que sur les Ordres Religieux que les Franciscains ?taient appel?s aussi bien les Fr?res Mineurs que les Cordeliers de l'observance, ou Observantins. Mais ? partir du 15?me si?cle, la d?nomination de Cordeliers ne fut plus employ?e qu'? l'?gard des Observantins qui ?taient devenus entre temps, par leur choix exclusif d'une stricte r?gle de vie uniquement bas?e sur la pauvret? et la pr?dication, une sous-famille des Franciscains.
Les Cordeliers poss?daient 248 couvents en France en 1789
qui furent ferm?s ? la R?volution Fran?aise et leut Ordre fut bien entendu dissout de fait. Ils se r?form?rent lorsque la libert? du culte fut r?tablie, mais en abandonnant toutefois le nom de Cordeliers.
Pour ces raisons, Joseph Chiron, n? en 1789
et ordonn? pr?tre bien apr?s la R?volution ne pouvait donc en aucun cas ?tre un Cordelier et donc arborer les 3 noeuds ? sa ceinture ! |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Ven Déc 01, 2006 12:19 am Sujet du message: |
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M. Gilibert,
en reprenant mes recherches sur Joseph Chiron,
je d?couvre qu'il existe une statue de lui dans l'entr?e de la "maison" de Privas (Ard?che) g?r?e par l'Association Hospitali?re Sainte-Marie qui, ayant peu ? peu pris le relais de la Congr?gation qui s'est ?tiol?e dans le temps, g?re ? pr?sent les 5 ?tablissements psychiatriques qui lui appartiennent:
- Privas (Ard?che),
- Clermond-Ferrand (Puy de D?me),
- Le Puy-en-Velay (Haute Loire),
- Nice (Alpes Maritimes),
- Rodez (Aveyron).
La statue sur pied de Joseph Chiron se situe donc ? Privas.
Elle pr?sente le P?re en robe de bure, ceint ? la ceinture d'une corde arborant sur le morceau qui pend sur sa gauche quelques noeuds qu'il parait difficile de compter puisque une manche de sa robe en cache une partie. Ce qui est amusant par contre, c'est que du c?t? droit de cette ceinture est attach? un chapelet.
Le P?re Chiron est repr?sent? avec les attributs iconographiques
qui auraient pu ?tre les siens s'il avait ?t? canonis?(*): ? sa main droite le b?ton de P?lerin puisqu'il passa une grande partie de sa vie sur les chemins pour implanter et faire survivre sa Congr?gation, et dans sa main gauche une grande Croix de bois supportant le Christ, pour rappeler la petite qu'il tenait perpetuellement dans sa main gauche. A la fin de sa vie, il ne restait d'ailleurs que le Christ en bronze, le bois de la Croix ayant disparu.
Les Ets Giscard, lorsqu'ils r?alis?rent donc en 1896/97 la statue
du St-Antoine Ermite ? l'?ffigie de Joseph Chiron pour l'?glise de RLC, eurent donc tout ? fait raison de le repr?senter ceint d'une corde ? noeuds.
Bien Cordialement,
Franck Daffos.
_______________________________
(*) Pour info, savez-vous que le proc?s en b?atification du P?re Chiron a ?t? r?ouvert ? la demande du Saint-Si?ge il y a de cela plus de 50 ans, en fait pour le centenaire de sa mort (1852). Mais curieusement, son dossier n'avance pas.
En voil? un en tout cas qui a incroyablement rat? la vague de canonisations sans pareille de Jean-Paul II qui a canonis? ? tour de bras !
Beaucoup qui ont eu dans leur vie terrestre beaucoup moins de m?rites que lui se sont vu post mortem offrir l'aur?ole et certains tr?s rapidement encore si on pense ? Josemaria Escriva de Balaguer (1902-1975), fondateur de l'Opus Dei qui fut canonis? ? peine 27 ans apr?s sa disparition...
Quel secret le P?re Chiron a-t-il donc emport? dans la tombe pour ?tre ainsi toujours rest? sur le quai des oubli?s d?finitifs du Vatican ? Est-il toujours, plus de 150 ans apr?s sa mort sous le coup du v?to de Mgr de Bonnechose ? Il semblerait en tout cas que de loin en loin de bonnes ?mes se soucient de sa canonisation qui ne peut faire aucun doute, mais lorsqu'on approfondit son dossier, on d?cide embarrass? qu'il est urgent d'attendre.... |
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patrice
Invité
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| Posté le: Ven Déc 01, 2006 1:52 pm Sujet du message: |
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| Bien d'accord avec vous sur ce c.. de balaguer. pauvre vatican! |
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Beno?t Gilibert
Inscrit le: 07 Nov 2006
Messages: 5
Localisation: Rh?ne-Alpes
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| Posté le: Ven Déc 01, 2006 6:21 pm Sujet du message: |
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Merci, Franck Daffos, pour tous ces renseignements tr?s fouill?s.
Tr?s heureux si j'ai pu vous apporter quelques lumi?res par mes remarques.
Cordialement,
BG |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Ven Déc 29, 2006 1:10 am Sujet du message: |
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| Beno?t Gilibert a écrit: | Merci, Franck Daffos, pour tous ces renseignements tr?s fouill?s.
Tr?s heureux si j'ai pu vous apporter quelques lumi?res par mes remarques.
Cordialement,
BG |
Bonsoir M. Gilibert,
ma panne informatique m'a donn? l'occasion de faire des recherches fouill?es
sur le P?re Chiron. Et je ne le regrette pas puisque cela m'a donn? de d?couvrir quelques petites choses ? son sujet tr?s ?tonnantes...
Sachez simplement pour le moment
que lorsqu'il d?cida de quitter sa Congr?gation alors en plein essor le 24 f?vrier 1843, il ne pr?vint personne et s'enfuit carr?m?nt au petit matin de sa maison m?re de Privas (Ard?che), pour rejoindre juste un mois plus tard l'ermitage de St-Antoine de Galamus pr?s de St-Paul de Fenouillet (P-O) apr?s un p?riple incompr?hensible qui le mena ? Valence, Avignon, (peut-?tre Lyon ?) Nimes, Montpellier, B?ziers, Narbonne...
Il avait pour compagnon de route
le fr?re Antoine Bon, qui avait pour ambition dans la r?gion de restaurer L'ordre Franciscain(*) dissout ? La R?volution.
Joseph Chiron arriv? ? Galamus, obtint de Mgr de Saunhac-Belcastel, ?v?que de Perpignan, l'autorisation de s'y installer le 27 mai 1843 SOUS LA REGLE DE ST-FRANCOIS d'ASSISE. C'est ? cette occasion qu'il prit comme nom de religieux (donc franciscain !) celui de fr?re Marie et qu'il prit l'habitude de toujours porter contre son ?paule gauche un Crucifix de 1m de haut qui ne devait plus le quitter jusqu'? sa mort 12 ans plus tard ? N-D du Cros (Aude) dans les bras du chanoine Gaud?ric M?che, ancien aum?nier de N-D de Marceille jusqu'en 1838, et qui devait, lors des deux derni?res ann?es de sa vie (1862-1864) former un tout jeune vicaire du nom de ... Henri Boudet !
On peut donc dire au vu de ces quelques pr?cisions
que la Maison Giscard a fait, une fois de plus, preuve d'un tr?s grand discernement en parant la statue du St-Antoine Ermite de l'?glise de RLC repr?sentant l'abb? Joseph-Marie Chiron d'une robe de franciscain puisqu'il a ?mis le d?sir (m?me s'il n'en a jamais pronon?? les voeux) d'en faire partie dans les derni?res ann?es de sa vie...
C'est une fois de plus la confirmation que rien dans la d?coration de l'?glise de RLC n'a ?t? laiss? au hasard. Toutes mes excuses donc pour avoir affirm? trop rapidement dans un pr?c?dent message que Joseph Chiron ne pouvait avoir appartenu aux franciscains, puisque ce n'?tait pas (tout ? fait) exact.
Tr?s cordialement,
Franck Daffos.
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(*) Sources: "Histoire des fr?res mineurs capucins de l'ancienne province de France", par le R.P. Ir?n?e d'Aulon (Couvent St-Laurent de Brindes, Rome, 1905) h?las d'abord uniquement tir? ? 100 exemplaires hors-commerce, puis retir? ? quelques exemplaires ? Toulouse en 1936. |
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Aetius
Inscrit le: 25 Oct 2006
Messages: 47
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| Posté le: Lun Jan 01, 2007 11:55 am Sujet du message: |
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Bonne ann?e Franck!
Plein de bonnes choses(oh quel jeux de mot involontaire)!
J'esp?re une autre conf?rence ? Paris.
Cordialement
Aetius |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Lun Jan 01, 2007 11:11 pm Sujet du message: |
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Bonne ann?e 2007 ? tous !!!
En vous remerciant
de votre assiduit? et de votre pr?sence, ? vous tous plus nombreux chaque jour, je vous souhaite une ann?e remplie de sant? et de bonheur.
En esp?rant que 2007
nous verra tous faire un bout de chemin ensemble, pour le seul plaisir de la d?couverte et de la connaissance.
Tr?s fraternellement,
Franck Daffos. |
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F.POUS
Inscrit le: 24 Oct 2006
Messages: 806
Localisation: Toulouse
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| Posté le: Mar Jan 02, 2007 9:24 am Sujet du message: |
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Merci ? toutes les personnes qui ont cr?? et qui font vivre ce remarquable forum!
BONNE ANNEE A TOUTES ET TOUS!
Bien cordialement,
F.POUS |
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Rudy
Inscrit le: 30 Déc 2006
Messages: 79
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| Posté le: Mar Jan 02, 2007 8:27 pm Sujet du message: |
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cher Franck,
tout d'abord un grand merci pour votre disponibilit? et l'ensemble de vos reponses toujours tres completes 
J'ai lu avec attention les pages de ce topic ainsi que certaines d'autres, mais je n'ai pu tout lire et tout assimil?, donc ne m'en veuillez pas trop si je pose des questions deja pos?es, vous n'aurez qu'? me renvoyer au topic en question.
Tout d'abord je constate que vos decouvertes sont encore plus nombreuses et toujours aussi passionnantes, merci de nous les faire partager et de nous donner la possibilit? d'en debatre ensemble dans la convivialit?.
Apres avoir lu votre livre, vos interventions sur le net, dans le bulletin pegase et dans l'emission de Radio ici et maintenant, je m'appercois qu'un nouveau personnage est apparu, FRERE JEAN. Quel enigmatique personnage, vous dites qu'accompagnant l'Abb? Boudet, ces derniers auraient decouvert la cache de rennes les bains et que ce FRERE aurait termin? d'ecouler le tresor jusqu'en 1930, vidant la cache definitivement? J'?spere avoir bien compris ce que j'ai pu lire precedemment. 
Mais alors si se dernier a ecoul? le tresor pourquoi alors se donner la peine d'ecrire le serpent rouge ainsi que les parchemins?
D'ailleur pourquoi cod? un edifice comme l'eglise de RLC, puis l'ensemble des documents qui nous sont parvenus aujourd'hui si au final le tresor est ?coul? pour des desseins religieux? Le plus simple aurait ?t? de transmettre le secret par des moyens oraux?  Ou comme Gasc avec Boudet?
Moins serieusement, cet ?t? lors d'un voyage dans la capitale je suis all? revisit? Saint Sulpice, en prenant des photos j'ai decouvert la date 1861 sur le tableau de Delacroix ayant comme sujet les voleurs du temple. J'ai trouv? amusant d'extrapoler sans biensur aucun fondement autre que mon imagination , Mais cela reste amusant!
-Le meridien de Paris relis Saint sulpice ? Arques en passant non loin de RLC, tout en sachant que RLC n'est point le centre du mystere, le lien etant d'abord solaire, il se trouve qu'en faisant pivoter la date 1861 (tableau saint sulppice) en retournant chaque chiffre de bas en haut on obtient 1891 (pillier RLC)!!! amusant je trouve
-Allusion a l'origine du depot qui n'est autre que le tresor du temple de salomon! oui je sais c'est, c'est plus drole qu'autre chose mais sa aurait pu faire un chapitre dans un livre lol
Tout autre chose, ma cherie, qui ne s'interesse guere ? RLC regardait le tableau de poussins, mais sa curiosit? commenca ? lui faire poser quelques questions, je lui expliquais succintement les theories propres ? cette oeuvre, en lui expliquant les couleurs des bergers, rouge pour pavillion (eglise) , blanc pour le baron d'Hautpoul (noblesse), et elle me dit, "mais le bleu, ce ne serait pas la couleur de la ville de Paris?" PARIS, le mots etait lanc?, le berger biensur!!!
si ma 1er question etait serieuse, les deux autres remarques ne sont la que pour vous faire sourire bien evidemment.
Je vous remercie
Rudy |
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Franck DAFFOS
Inscrit le: 19 Oct 2006
Messages: 1079
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| Posté le: Mer Jan 03, 2007 1:58 am Sujet du message: |
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| Rudy a écrit: |
Apres avoir lu votre livre, vos interventions sur le net, dans le bulletin pegase et dans l'emission de Radio ici et maintenant, je m'appercois qu'un nouveau personnage est apparu, FRERE JEAN. Quel enigmatique personnage, vous dites qu'accompagnant l'Abb? Boudet, ces derniers auraient decouvert la cache de rennes les bains et que ce FRERE aurait termin? d'ecouler le tresor jusqu'en 1930, vidant la cache definitivement? J'?spere avoir bien compris ce que j'ai pu lire precedemment. |
Bonsoir Rudy,
Vous avez tout ? fait bien compris,
surtout compte tenu du relatif peu d'informations que j'ai laiss?es filtrer jusqu'? pr?sent sur ce myst?rieux "Fr?re Jean". Tout ce que je puis pr?ciser pour le moment c'est que sans lui, Boudet n'aurait jamais pu trouver la cache de Rennes-les-Bains malgr? tous les ?l?ments que lui avait amen? son mentor Gasc.
Pour comprendre cela,
il faut se souvenir d'une chose: Boudet n'a jamais de sa vie franchi les limites du d?partement de l'Aude ! Il avait donc AUTOMATIQUEMENT besoin d'une aide ext?rieure.
C'est effectivement Fr?re Jean qui fit vider d?finitivement cette cache
entre 1928 et 1930 par une Congr?gation. On peut ais?ment comprendre quel fut le "deal": cette Congr?gation recevait en remerciement de son aide le reliquat du tr?sor mon?taire restant sur place, ? charge pour elle de ramener dans N-D de Marceille le "tr?sor spirituel". Ce fut chose faite avec la complicit? du sup?rieur depuis 1924 des Lazaristes du sanctuaire de l'?poque: le RP Elie Calmet qui restera en place jusqu'en 1936.
Ce fut elie Calmet qui diligenta dans NDdM certains travaux tr?s ?tonnants
dont le souvenir est rest? vivace puisque inexpliqu? dans la m?moire de beaucoup de Lazaristes jusqu'? nos jours. Ce sont ces myst?rieux travaux qui expliquent quelques "incongruit?s" de l'excellent livre du RP Gabriel Migault (paru en 1962, et r??dit? recemment gr?ce ? moi) qui, il est vrai, avait rencontr? Calmet lors de son s?minaire dans les ann?es 1933-34, puis qui connut beaucoup mieux bien entendu son succ?sseur ? NDdM, le RP Jean Meunier qui assura, toujours pour les Lazaristes, la direction du p?lerinage de 1937 ? 1957.
C'est le RP Elie Calmet qui fit (entre autre) boucher la communication entre la pi?ce secr?te sous la chaire et la "crypte Fouquet" construite au 17?me si?cle.
Pour l'anecdote, je viens de recevoir ces derniers jours la preuve que le RP Calmet s'est sp?cialement d?plac? en mai 1930 pour les obs?ques de Fr?re Jean dont il a conc?l?br? les fun?railles avec d'autres pr?tres dont les noms vont surprendre beaucoup d'incr?dules!
| Rudy a écrit: | Mais alors si se dernier a ecoul? le tresor pourquoi alors se donner la peine d'ecrire le serpent rouge ainsi que les parchemins?
D'ailleur pourquoi cod? un edifice comme l'eglise de RLC, puis l'ensemble des documents qui nous sont parvenus aujourd'hui si au final le tresor est ?coul? pour des desseins religieux? Le plus simple aurait ?t? de transmettre le secret par des moyens oraux? Ou comme Gasc avec Boudet? |
C'est la pr?sence du "tr?sor spirituel" qui bien entendu a oblig? les diff?rents codages
qui nous sont parvenus puisqu'il ?tait impossible ? l'?poque (1885 date de la d?couverte) de le remonter ? l'air libre au vu de l'?xiguit? de l'acc?s. C'est pour cette raison que "La vraie langue celtique ..." fut ?crite par Boudet en 1886, que l'?glise de RLC (qui n'est que le livre d'images de la VLC) fut ensuite r?nov?e (1887-1897), et de l'on d?cida enfin, d?s 1892, de payer un domaine par bien des points assez explicite (1900-1906) au cur? du lieu: Sauni?re ...
Pour comprendre cela,
il faut tenir compte des ?v?nements de l'?poque:
- il y a d'abord les lois de s?paration de l'Eglise et de l'Etat, consid?r?es ? l'?poque comme la fin du monde pour la plupart du Clerg?. Vous apprendrez bient?t que Fr?re Jean ne resta pas passif, il fit de la R?sistance (jusqu'? rentrer dans une sorte de clandestinit? durant 3 ans) en refusant fermement de s'y soumettre: ce fut un des rares ? l'?poque, ce qui l'aur?ola pour le restant de sa vie d'une aura immense aupr?s de beaucoup d'eccl?siastiques: j'ai constat? qu'apr?s cet ?pisode, il a toujours fait ce qu'il voulait: il m?me dict? ? de nombreuses reprises sa volont? ? l'Ev?ch? de Carcassonne: ce fut le cas par exemple lorsqu'il imposa en 1914 ? la cure de RLB un pr?tre qu'il avait form?: l'abb? Rescani?res ? la suite de Boudet ...
Les parchemins et toutes les dalles connues (Blanchefort, "Redis-Regis" etc...) datent de l'?poque de la semi-clandestinit?, c'est ? dire entre 1903 et 1906. Le domaine date de 1900 ? octobre 1906.
- ensuite il y a les al?as de la vie, dont le principal est la mort inopin?e de l'abb? Rescani?res, quelques mois ? peine apr?s avoir pris ? RLB la succ?ssion de Boudet. Bien entendu, Rescani?res avait ?t? form? par Fr?re Jean (j'en ai la preuve) qui lui avait remis "les clefs" du d?p?t de RLB: beaucoup plus jeune, il devait en fait prendre la suite et continuer ? g?rer le secret. Boudet meurt 1 mois et demi apr?s lui: tout cela oblige Fr?re Jean ? revenir sur place et ? changer tous ses plans..
Vous voyez donc M. Rudy qu'une succesion "orale" avait (d'abord) ?t? pr?vue... H?las !
Le Serpent Rouge date d'entre la mort de Boudet et celle de Sauni?re (1915-16), il a une utilit? bien particuli?re et a donc ?t? fait par Fr?re Jean dans un but bien pr?cis que je ne tiens pas ? r?v?ler encore. Mais il contient certains ?l?ments qui pourront tr?s facilement permettre, le jour voulu, de prouver (comme pour les parchemins) que ce n'est pas un faux concoct? par Plantard & Cie qui n'ont jamais rien compris ? l'affaire et qui sont pass?s ? c?t? de tout...
Pour r?sumer,
je pense que la VLC de Boudet, les parchemins, les dalles et notamment la communication de la SESA de 1906 qui "officialisait" l'existence d'une dalle de Blanchefort qui n'exista jamais sous cette version, ?taient destin?s ? ?tre r?unis par fr?re Jean dans un m?me ouvrage pretextant des ?tudes sur quelques "curiosit?s" du Raz?s qui aurait en fait constitu? le codage d?finitif et parfait de cette ?nigme jusqu'? ce que l'on trouve le moyen de sortir le "tr?sor spirituel" de la cache de Rennes. Mais comme cette opportunit? se pr?senta dans les ann?es 1928, une telle publication n'avait plus lieu d'?tre et resta ? l'?tat de brouillon dans une certaine biblioth?que o? j'ai pu avoir acc?s tout d?but avril 2006 (et o? bien entendu j'ai r?colt?, 76 ans apr?s, quelques petites choses plus qu'interessantes !). C'est dans cet endroit qu'une partie des documents de Fr?re Jean furent emport?s ? sa mort par un ?missaire d'abord de Mgr de Beaus?jour, puis de son succ?sseur ? l'Ev?ch? de Caracassonne: Mgr Lacoste...
C'est une partie de ces documents
qui, apr?s ?tre pass?s ensuite entre les mains de No?l Corbu, finiront entre les mains de Plantard, et fourniront ainsi ? G?rard de S?de la trame de "L'Or de Rennes" fin 1967. Pour expliquer cela, j'ai le t?moignage incontestable d'un t?moin de premi?re main, puisque de la tr?s proche famille de celui qui emporta les papiers de Fr?re Jean ? sa mort en 1930.
Il est bien ?vident que ces documents n'auraient donc d? jamais ?tre publi?s puisque l'affaire ?tait close depuis 1930. Mais cel?, Plantard et ses amis ne pouvaient le savoir...
| Rudy a écrit: | Moins serieusement, cet ?t? lors d'un voyage dans la capitale je suis all? revisit? Saint Sulpice, en prenant des photos j'ai decouvert la date 1861 sur le tableau de Delacroix ayant comme sujet les voleurs du temple. J'ai trouv? amusant d'extrapoler sans biensur aucun fondement autre que mon imagination , Mais cela reste amusant!
-Le meridien de Paris relis Saint sulpice ? Arques en passant non loin de RLC, tout en sachant que RLC n'est point le centre du mystere, le lien etant d'abord solaire, il se trouve qu'en faisant pivoter la date 1861 (tableau saint sulppice) en retournant chaque chiffre de bas en haut on obtient 1891 (pillier RLC)!!! amusant je trouve
-Allusion a l'origine du depot qui n'est autre que le tresor du temple de salomon! oui je sais c'est, c'est plus drole qu'autre chose mais sa aurait pu faire un chapitre dans un livre lol |
Fr?re Jean fut ?l?ve au S?minaire de St-Sulpice,
donc ? l'angle de l'?glise du m?me nom ? Paris, du 14 ao?t 1874 au 22 mai 1880, c'est ? dire durant 6 ans.
Dans l'?glise m?me de St-Sulpice, il re?ut son sous-diaconat le 21 d?cembre 1878 et son diaconat le 7 juin de l'ann?e suivante. Il y pronon?a certains voeux dont je ne tiens pas encore ? parler le 25 d?cembre 1876, mais qui nous ?clairent fort bien sur sa personnalit?. Il y fut bien entendu ordonn? pr?tre le 22 mai 1880. A peine quelques jours plus tard il d?barquait dans l'Aude (qu'il ne connaissait pas) o? un certain correspondant dont j'aurais ? reparler lui pr?sentait un pr?tre du pays ? la retraite qui se chargerait de le "driver"dans le dioc?se de Carcassonne et qui avait pour nom ... Henri Gasc !
La suite se devine ais?ment....
A St-Sulpice, Fr?re Jean suivit pendant 6 ans les Cours Sp?ciaux d'Ecriture Sainte de Fulcran Vigouroux
qui composait alors avec certains de ses ?l?ves "Le Dictionnaire de la Bible" dont l'?dition de 1899 allait r?v?ler pour la premi?re fois dans sa pr?sentation originale le Codex Bezae que Fr?re Jean connaissait donc si bien (et pour cause !) qu'il s'en inspira ensuite pour composer le fameux Petit Parchemin.
Fr?re Jean eut, entre autres, comme condisciples ? St-Sulpice
des pointures comme le Dominicain Joseph-Marie Lagrange (1855-1938), fondateur en 1890 ? J?rusalem de l'Ecole Pratique d'Etudes Bibliques et de la "Revue Biblique" en 1892, ou bien l'extraordinaire abb? Jacques Thomas (1853-1893) qui bien que mort jeune devait marquer l'histoire eccl?siastique de son temps avant que de l?guer une partie de sa fabuleuse biblioth?que ? l'Institut Catholique de Toulouse. Le hasard (mais est-ce vraiment lui ?) a voulu que je sois pendant des ann?es propri?taire du ch?teau de famille o? s'est ?teint Jacques Thomas: il va donc ?tre tr?s difficile ? certains de mes contradicteurs attitr?s de contester certains ?l?ments de cette ?poque "sulpicienne" de Fr?re Jean en ma possession ...
Tout cela pour dire que Fr?re Jean connaissait tr?s bien l'?glise de St-Sulpice
et sa d?coration et qu'il s'en est servi, notamment dans "Le Serpent Rouge" pour faire passer son message en la calquant fort intelligemment sur la r?gion des deux Rennes.
Mais cela ne veut absolument pas dire que l'?glise St-Sulpice soit elle-m?me cod?e, tout comme le Codex Bezae tel que nous l'a r?v?l? Fulcran Vigouroux ne l'est absolument pas non plus.
| Rudy a écrit: | | Tout autre chose, ma cherie, qui ne s'interesse guere ? RLC regardait le tableau de poussins, mais sa curiosit? commenca ? lui faire poser quelques questions, je lui expliquais succintement les theories propres ? cette oeuvre, en lui expliquant les couleurs des bergers, rouge pour pavillion (eglise) , blanc pour le baron d'Hautpoul (noblesse), et elle me dit, "mais le bleu, ce ne serait pas la couleur de la ville de Paris?" PARIS, le mots etait lanc?, le berger biensur!!! |
Je me suis amus? ? cette reflexion quant ? la couleur des habits
des personnages du tableau de Poussin "Les Bergers d'Arcadie" dans mon livre, mais je peux reconnaitre sans peine ? pr?sent que ce n'est absolument pas la clef de lecture de cette oeuvre. Tout ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas du tout par hasard que le tombeau des Pontils fut ?rig? ? cet endroit, sur un emplacement d'abord choisi par Boudet au d?but des ann?es 1900, qu'il mat?rialisa ? l'aide d'une p?le construction pay?e au ma?on Bourrel de Rennes-les-Bains, qui fut ensuite reconstruite ? l'identique du tombeau du tableau de Poussin par l'ing?nieur Lawrence dans les ann?es 1920, c'est ? dire apr?s la mort de Boudet.
Tout cela ne serait gu?re explicable s'il n'existait aucun lien avec un certain... Fr?re Jean.
Tant que nous y sommes,
nous pourrions aussi parler d'une certaine dalle de Coumesourde qui passe pour avoir ?t? d?couverte en ... 1928: 1928, c'est justement l'ann?e o? Fr?re Jean tomba gravement malade. Et comme par hasard, apr?s cette date, plus rien ne sortira comme nouvel indice dans l'?nigme dite de RLC: ? m?diter...
Tr?s cordialement,
Franck Daffos. |
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C'est avec un grand plaisir que
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