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[Alain Doumont]

Bonjour ? tous,

Luiggi, notre webmaster pr?f?r?, vient d?ouvrir une nouvelle page sur son site,

Mgr Ars?ne Billard Gentleman cambrioleur ?

Voici donc ? titre de documentation?
Une autre plaque comm?morative qui se trouve ? la Cath?drale St-Nazaire de la Cit? de Carcassonne et qui le cite :



Il y a un certain P. Gasc qui est ?galement pr?sent sur la plaque? Un parent de celui de NDM ?



Une tr?s belle Sainte Anne, toujours au m?me endroit.



Amicalement,
Alain

[babast]

Bonjour ? tous.

Merci pour ces photos Alain... Interressante cette plaque sur Gasq...

Bien ? vous tous.
_________________
Credendo Vides

[Al Sufi]

Bonsoir,

Normalement d'ici peu sur vos ?crans devrait paraitre un reportage sur mes visites carcassonnaises de cet ?t? ! (sur le site de Johan, avec, je l'esp?re quelques scoops !)

J'enfonce peut-?tre des portes ouvertes ou signale des choses qui ont d?j? ?t? montr?es ! (merci de me le signaler pour rendre ? C?sar ce qui est ? C?sar !)
A bient?t

[philemon]

Bonjour,

A la suite du nouveau sujet de Luiggi, voici "De l'Am?rique au Raz?s, avec comme guide les livres de Maurice Leblanc?"

J'ai, dans la mesure de mes moyens, essay? de donner une id?e des livres de Leblanc dont je parle, pour ceux qui ne les auraient pas lus... En fin de post, je donne les liens o? on peut les d?couvrir gratuitement.

Un peu d'histoire :

Le 23 f?vrier 1512, Charles Quint donne ? Ponce de L?on une autorisation publique pour d?couvrir et peupler l'Ile de Bimini. Selon le Conquistador, des Indiens lui ont signal? une "Fuente de la Juventud" (source de jeunesse) dans cette r?gion?

En 1876, dans le troisi?me et dernier Parnasse contemporain. Jos? Maria de Heredia donne "La Jouvence" consacr? au destin du vieux Juan Ponce de Leon, qui d?couvrit incidemment, alors qu?il cherchait la fontaine de Jouvence, la Floride?:

Juan Ponce de Leon, par le Diable tent?,
D?j? tr?s vieux et plein des antiques ?tudes,
Voyant l??ge blanchir ses cheveux courts et rudes,
Prit la mer pour chercher la Source de Sant?.

Le 14 ao?t 1926, Edgar Cayce dans une d?claration faite sous hypnose, et sans qu'on lui ait demand? (r?f?renc?e sous le num?ro 996-1) r?v?lait que sur le plateau de Bimini avait exist? jadis une formidable civilisation. Plus tard en 1933, il r?v?lera que des vestiges de Poseida, portion engloutie de l'Atlantide allaient ressurgir de la vase des fonds marins de Bimini en 1968 - 69?

Cent jours apr?s cette d?claration du m?dium am?ricain, le 8 d?cembre 1926 d?butait dans "Le Journal", un feuilleton sign? Maurice Leblanc titr? "La Demoiselle aux yeux verts"? cette demoiselle, Aur?lie d'Asteux connaissait "un des grands secrets que Lupin laisse ? la France" (derniers mots du livre) et qui ?tait "La Source de Jouvence"?

Ce livre, "La demoiselle aux yeux verts" commence d'une mani?re troublante, en effet Lupin, qui pour cette aventure a endoss? le pseudonyme de Raoul de Lim?zy, s'attache ? la filature d'une anglaise aux yeux bleus ! Cette anglaise se r?v?le ?tre un chef de bande redoutable (une esp?ce de Lupin... anglaise et femme !), et l'on pense dans les premi?res pages de la lecture que Leblanc racontera la lutte entre ces deux ma?tres de la cambriole? on d?chante vite, puisque l'anglaise aux yeux bleus meurt rapidement, et que le livre n'a plus aucun rapport avec cette ravissante britannique? Raoul s'attachant d?sormais ? la filature de la (fameuse) demoiselle aux yeux verts !

Leblanc a donn? cette aventure sous forme de feuilleton? a-t-il chang? d'id?e au cours de la r?daction ? Voulait-il ? l'origine nous mener ? la source de Jouvence par l'interm?diaire de Constance Bakefield, nom de cette anglaise aux yeux bleus ?

Peut-on imaginer que cette Constance Bakefield soit la m?me Constance Bakefield que celle que Leblanc fait intervenir dans le "Formidable ?v?nement", ?crit six ans plus t?t (1921) et qui d?crit la d?couverte d'une nouvelle terre ?

Un autre ?l?ment sur cette pr?cipitation de Leblanc : On sait que Leblanc et Conan Doyle (celui de Sherlock Holmes) ne s'appr?ciaient gu?re, Doyle ?tait un passionn? d'occultisme et d'exp?riences m?diumniques et il avait donn? quelques temps avant les "exp?riences de Cayce" (1925) une suite ? son Monde Perdu (au titre significatif? et qu'il situait aussi en Am?rique) sous forme de film? Le livre de Doyle, "La vall?e des brumes", justification scientifique du spiritisme vient ?galement de sortir, Leblanc veut-il doubler l'anglais sur le fil en d?marrant son aventure ? la recherche de la "source de Jouvence" parce qu'il croit que Cayce et Doyle vont le faire ? Question ouverte?

Sans d?cryptages alambiqu?s, sans donner le moindre cr?dit aux "pr?dictions" de Cayce, sans th?ories fumeuses de soci?t?s secr?tes, sans documents secrets, c'est cette histoire que je voudrais raconter? comment de l'abbaye de Jumi?ges, o? Leblanc situe le "tr?sor" de la Congr?gation on arrive ? Rennes les Bains et ? son cur?, en passant par "l'Am?rique"?

Pour la partie ?sot?rique on peut lire (j'ai pas lu) : "Le fabuleux carnet de voyage herm?tique d'Ars?ne Lupin, de Gaillon ? Rennes-le-Ch?teau..." par Thierry Garnier. On ne part pas du m?me lieu, on n'utilise pas les m?mes techniques? mais on arrive au m?me endroit?


Premier chapitre (rappel) : O? l'on dit pourquoi Leblanc aurait pu avoir acc?s aux informations sur le Tr?sor du Raz?s.

Inutile d'aller chercher plus loin que les recherches de Patrick Fert? (tir? de http://www.oeildusphinx.com/patferte.html ). Suivent simplement les relations ?videntes entre Leblanc et le Raz?s? je sais qu'il existe d'autres liens plus l?ches, plus lointains mais je me contente de donner ceux qui ne sont l'objet d'aucunes discussions, on peut lire bien entendu, avec int?r?t dans les news, l'article de Luiggi :

D'abord Fert? :

"M. Leblanc dans un roman cite en effet l'Archev?que de Rouen Mgr de Bonnechose comme d?tenteur d'un fabuleux secret "tr?soraire". Je m'acharne ? y voir un indice qui me renverrait vers l'Aude. Bonnechose avant de devenir pr?lat ? Rouen (et d'ailleurs d'y confirmer le jeune rouennais Maurice Leblanc!) fut ?v?que de Carcassonne et a prospect? la r?gion de Rennes-le-Ch?teau !

"Quand il est arrach? ? son corps d?fendant de Carcassonne pour monter sur le si?ge de Rouen, il prend pour vicaire g?n?ral, bras droit et confident, l'abb? Billard que plus tard il fera nommer ? sa place sur le si?ge de Carcassonne et ce sera Mgr Billard le prot?g? de Bonnechose... Il me fallait en savoir plus sur le pass? de ce " carcassonnais " ARSENE Billard, confident du h?ros tr?soraire de Maurice Leblanc et protecteur du cur? de Rennes-le-Ch?teau, d'autant plus que, sit?t sacr? ? Carcassonne, il vint se recueillir devant saint Herm?s dans l'?glise m?me o? je d?couvre les reliques de saint LUPIN... j'enqu?te donc minutieusement (toujours dans les biblioth?ques m?ridionales et ? la Biblioth?que Nationale, jamais en Normandie) et je reconstitue son pass? : il fut cur? de Caudebec-les-Elbeuf dont il a enti?rement remani? et d?cor? l'?glise inaugur?e par son patron Mg de Bonnechose, comme lui-m?me inaugurera la c?l?bre ?glise de Rennes-le-Ch?teau !"

Patrick Fert? ne dit pas qu'il y a un tr?sor et que Mgr de Bonnechose a demand? ? Leblanc d'en parler dans son ?uvre, il se dit par contre certain que Leblanc pensait qu'il y avait un tr?sor et qu'il en a parl?? et que s'il en a parl?, c'est sans doute parce que Mgr lui en a touch? un mot...

C'est toujours la m?me question : Tr?sor ou rien ? Quelque chose ou rien ? Mais si l'on accepte qu'il y a quelque chose, qu'il y a un tr?sor, il faut reconnaitre que la piste de Leblanc, et par l? de Lupin est attrayante et sans doute pertinente.

Deuxi?me chapitre : Ou l'on voit o? Leblanc situe son "tr?sor".

R?sum? du livre la comtesse de Cagliostro (Wikip?dia):

"Ars?ne Lupin, jeune amant de Clarisse d'?tigues, sauve une certaine Jos?phine Balsamo que le p?re et le cousin de Clarisse ont tent? de tuer sur ordre de leur ma?tre-chanteur, Beaumagnan. Beaumagnan et ses amis ?taient des fanatiques catholiques royalistes. Josine, la fille de Jos?phine de Beauharnais serait une espionne, traitresse, voleuse, meurtri?re, et aurait profit? du secret de longue vie et de jeunesse de Cagliostro. Lupin va osciller entre son amour pour Clarisse et son amour-passion pour Josine, qui lui inspire de la haine. De plus, il est sur la piste d'un secret d?j? recherch? par Josine et Beaumagnan, et leurs amis.
Voici le texte que l'on trouve en ?pigraphe du roman et qui r?sume parfaitement l'intrigue?:

C'est ici la premi?re aventure d'Ars?ne Lupin, et sans doute e?t-elle ?t? publi?e avant les autres s'il ne s'y ?tait maintes fois et r?solument oppos?.

? Non, disait-il. Entre la comtesse de Cagliostro et moi, tout n'est pas r?gl?. Attendons.
L'attente dura plus qu'il ne le pr?voyait. Un quart de si?cle se passa avant LE R?GLEMENT D?FINITIF. Et c'est aujourd'hui seulement qu'il est permis de raconter ce que fut l'effroyable duel d'amour qui mit aux prises un enfant de vingt ans et LA FILLE DE CAGLIOSTRO.

Ce roman a pour cadre l'abbaye de Jumi?ges."

Il n'est pas question pour moi de prendre la place des lupinologues avertis, je laisse cela ? Al Sufi et ? ses amis, mais je pense que je n'exag?re pas en disant, que Jumi?ges est un des points cruciaux dans l'?uvre de Leblanc? exemple :

"Lupin remarque que, sur une carte, les sept abbayes* en question : Saint-Georges,? Jumi?ges,? Saint-Wandrille, Gruchet le Valasse,? Valmont, F?camp? et Montivilliers - forment une figure, qui ressemble ? la constellation de? la Grande Ourse .

En prenant les premi?res lettres des mots du message, il obtient Alcor, nom de la deuxi?me ?toile (double) de la constellation de la Grande Ourse, ce qui correspond ? l' Abbaye de Jumi?ges. Lieu o? doit se trouver le Tr?sor."

* Le myst?re du chandelier ? sept branches est en fait ?troitement li? ? un autre secret :
?celui de l'emplacement du? tr?sor des Sept Abbayes...

D'ailleurs ne trouve-t-on dans "La Comtesse?" cette phrase lumineuse : "Si le fr?re Nicolas (le dernier gardien du tr?sor) a dit vrai, et tout l'atteste, si les dix milles pierres pr?cieuses ont ?t? gliss?es dans l'?trange tirelire, c'est ? quelque chose comme un milliard de francs qu'il faudrait ?valuer ces biens de mainmorte l?gu?s par le Moyen ?ge?". Et ici, contre toute attente dans un roman, Leblanc met une note de bas de page :

"Il est hors de doute que la fameuse l?gende du Milliard des Congr?gations trouve ici son origine."

Ironie de Leblanc ? Remise en cause de l'origine de la l?gende, et non de sa r?alit? ? Question encore une fois ouverte? et qui peut-?tre ce Fr?re Nicolas? le dernier gardien du tr?sor ?

Chapitre trois : O? Maurice Leblanc fait d?couvrir un nouveau continent ? Ars?ne Lup? non, ? Simon Dubosc....

Le Formidable ?v?nement - Maurice Leblanc

R?sum? bref du livre :

Pour conqu?rir le c?ur d'une belle (Isabel Bakefield), un jeune roturier (Simon Dubosc) s'engage aupr?s du p?re de sa dulcin?e (Lord Bakefield, pair d'Angleterre) "? l'?gal de Guillaume le Conqu?rant, d'Hercule, de don Quichotte" ? conqu?rir un royaume, accomplir des actions surhumaines, touchant au bonheur de l'humanit?? dans un d?lai de 20 jours !

Heureusement pour lui, un formidable ?v?nement se produit, puisqu'entre la France et l'Angleterre, ? la suite d'un tremblement de terre un nouveau pays apparait ! C'est l'histoire de la conqu?te de cette nouvelle terre que raconte le livre..

Nouvelle Terre o? l'on d?couvrira une pluie d'or? mais n'allons pas trop vite ! Signalons simplement que ces Nouvelles Terres sont pratiques, pour qui veut relier RLC, Leblanc et l'Am?rique...


Les personnages :

Point d'Ars?ne dans ce roman de Leblanc, le h?ros s'appelle Simon Dubosc? pourtant en grattant un peu son nom, on peut sous Dubosc, deviner Lupin !

D?s les premi?res pages du livre (p 17), Leblanc donne une br?ve g?n?alogie de Simon? pour une raison futile il nous donne une date : 1352, qu'il situe au XV? si?cle ! Ce mill?sime est donn? sur l'?dition num?rique cit?e. Selon l'auteur, en 1352 un anc?tre de Simon, un nomm? Matthieu du Bosc aurait re?u des coups de b?tons du Seigneur du lieu? qui n'?tait autre que le vassal de l'anc?tre d'Isabel Bakefield?

L'Histoire normande connait, outre celui de Leblanc, un autre Simon Dubosc n? selon ?HISTOIRE DE L'ABBAYE ROYALE DE SAINT-PIERRE DE JUMI?GES? vers le milieu du XIV? (1352 en est donc proche?) si?cle? et fils de Matthieu Dubosc et de Guillemette de Vauricher? sans ?tre un pervers et un maniaque des rapprochements ? tout prix, on peut simplement constater que le Simon du Moyen-?ge poss?de des ressemblances avec le h?ros du livre?

Ce Simon Dubosc, le Vieux devint en 1391, Abb? de l'abbaye de Jumi?ges, et c'est dans cette abbaye, on ne le r?p?tera jamais assez, que se d?roule "La comtesse de Cagliostro"?

Simplement constatons que Leblanc a choisi un nom, Simon Dubosc, pour le h?ros de son roman d'anticipation qui permet des rapprochements. Et ce n'est pas fortuit, alors savoir si comme l'envisage Fert?, Leblanc se trompe sur la pr?sence d'un tr?sor, est une autre histoire, le fait est que Maurice Leblanc en ?crivant son sc?nario, choisira un nom qui fera r?f?rence ? ses grandes ?nigmes? et cela nous ne pouvons l'ignorer, ou le contester !

Voil? notre Simon bien plant?, voyons sa promise?

Isabel Bakefield, Bakefield qui vient selon son papa de Bacqueville, en Normandie, leur anc?tre fut compagnon de Guillaume le Conqu?rant !

Elle est fille de Constance (on ignore le nom de jeune fille de sa maman), qui elle-m?me est arri?re petite fille de Georges III ! Georges III qui f?t le souverain anglais qui donnera (contre son gr?, toutefois) l'ind?pendance aux Etats-Unis d'Am?rique?

Il est dit dans le roman que Constance, la m?re de notre h?ro?ne Isabel, est morte depuis "une demi-douzaine" d'ann?es? or dans un autre livre de Leblanc, avec Lupin cette fois-ci "La Demoiselle aux yeux verts" il y a aussi une Constance Bakefield? fille bien ?videmment d'un Lord anglais, Lord Bakefield, qui joue au golf, comme le p?re d'Isabel? cette Constance aura l'ind?licatesse de mourir tr?s vite dans le roman en n'y jouant aucun r?le? mais pourrait-il se faire que Leblanc en, encore une fois, jouant sur l'homonymie des patronymes veuille nous mettre sur la voie?

Leblanc, pour situer son principal personnage f?minin, Isabel, dit que sa m?re est morte six ans avant, cela n'intervient pas dans le livre, savoir le nom de Constance n'a pas d'int?r?t, on n'en reparle d'ailleurs plus du tout.

Six ans plus tard, il ?crit "la Demoiselle" et fait intervenir cette Constance Bakefield, qui meurt rapidement dans l'histoire (elle ne sert que de pr?texte ? introduire une autre femme). N'y-a-t-il pas, encore une fois chez Maurice, la volont? de rattacher les deux romans? Lupin et Dubosc !

On l'a dit, le livre "la Demoiselle?" est donn? en feuilleton et son sc?nario peut faire penser ? un changement dans "l'histoire" envisag?e par Leblanc, mais on peut imaginer qu'au d?part Leblanc voulait nous emmener sur les traces de la Source de Jouvence gr?ce ? la m?re de celle qui nous m?ne vers un nouveau continent !

Il faut savoir que certains lupinologues ont r?ussi ? "dater" les aventures d'Ars?ne, ainsi on pense que "La Demoiselle?" se passe en 1905, ?crit dans la vraie vie en 1926 - 27, par contre on ne peut dater indubitablement le formidable ?v?nement, ?crit en 1921, puisque Lupin n'intervient pas et que c'est un roman de science fiction (Le tunnel sous la Manche existe?). Si l'on donne du cr?dit ? l'affirmation de Leblanc, la m?re d'Isabel est "morte une demie douzaine d'ann?es avant" donc, si c'est de la m?me Constance Bakefield dont on parle, le formidable ?v?nement se passe en 1911? un commentaire de Leblanc, en fin de livre nous laisse effectivement penser qu'on se trouve un peu avant la guerre de 14...

Malgr? tout, et bien que Leblanc ne donne pas l'?ge de Constance, ces six ans paraissent courts? Constance dans "la demoiselle" semble ?tre une jeune femme (certes, Lupin donne du "Madame") qui n'a pas encore d'enfants et surtout qui ne parait pas ?tre mari?e... avec le p?re d'Isabel !

Mais que cet imbroglio sur les dates et sur les ?ges suppos?es des filles Bakefield ne nous emp?che pas de continuer puisqu'encore une fois la Comtesse de Cagliostro nous permet d'envisager les choses comme possible, au moins dans l'univers de Leblanc :

Extrait de la Comtesse (?crit en 1924, apr?s le formidable ?v?nement, et avant la demoiselle, donc Leblanc se permet toutes les licences) :

"Il y eut, parmi les assistants, une exclamation de stupeur, et Raoul, du haut de son poste,
d'o? il apercevait la captive en pleine lumi?re, eut la m?me commotion de surprise
en voyant appara?tre une femme dans toute la splendeur de la jeunesse et de la beaut?.
Mais un cri domina les murmures. Le prince d'Arcole s'?tait avanc? au premier rang, et le visage contract?, les yeux agrandis, il balbutiait :

?- "C'est elle.... c'est elle... Je la reconnais? ... Ah! quelle chose terrifiante !

- Qu'y a-t-il ? demanda le baron. Qu'y a-t-il de terrifiant ? Expliquez-vous ? "

Et le prince d'Arcole pronon?a cette phrase incompr?hensible : "Elle a le m?me ?ge qu'il y a vingt-quatre ans!"

La Comtesse chez Leblanc ne vieillit pas? on va le suivre pour Constance Bakefield, puisque Simon Dubosc, l'amoureux de sa fille, ?tait aussi, dans une autre vie (?) l'abb? de Jumi?ges.

Et alors, le tr?sor que recherchera Simon Dubosc sur les nouvelles terres d?couvertes ne serait-il le tr?sor "que Lupin laisse ? la France" et dont le secret se trouve ? Jumi?ges ?

Quelques faits (du livre) :

Voici quelques phrases tir?es du Formidable ?v?nement :

- "Un formidable ?v?nement qui changerait la face du monde" (p 19)

- "Il avait l'intuition profonde que des routes nouvelles allaient s'ouvrir devant lui" (p 48)

- "Il y a un ph?nom?ne inou?, la cr?ation d'une terre qui va changer profond?ment les conditions de l'existence de cette partie du monde" (p 66)

-"Il est impossible qu'une pareille tourmente ne soit le pr?lude ? une ?re nouvelle" (p 106)

Alors, bien s?r on me dira qu'elles sont tir?es de leur contexte, mais on m'emp?chera pas de croire qu'elles sont aussi adapt?es ? la situation qui pr?valut en 1492, juste apr?s l'exp?dition de Christophe Colomb ! Qu'on me trouve un livre pris au hasard et qui donne autant de relations entre ces deux affaires ! Je r?p?te que je ne sais pas si Leblanc a raison, mais je suis certain que Leblanc a fait ces rapprochements ? dessein !

* Le bateau dans lequel se trouve Simon et Isabel s'appelle la "Reine Marie", ils aper?oivent un autre navire qui coule, "la Bonne Vierge". Faut-il y voir une r?f?rence ? la Santa Maria, le bateau de Colomb qui coula sur la plage de la Nativit? ? Hispaniolia ?

* Leblanc fait intervenir des Indiens d'Am?rique (ils viendraient d'un studio de cin?ma !) pour aider Simon? Si la belle Dolor?s aidera notre h?ros, en ?tant mal pay?e, deux de ses comparses trahiront :Forsetta et Mazzani? ? rapprocher de Fonseca et Manzano, les deux cardinaux qui intrigu?rent lors des exp?ditions de Colomb et Vespucci. (p 104)

* Le tr?sor, la pluie d'or :

-"Ils ont entendu parler d'une source d'or" (p 150)

- "Une source qui roulait des pi?ces d'or" (p 155)

- "La pluie d'or qui m'a rendu folle" (p 173)

- "Un point au crayon rouge avec cette inscription : "Pluie d'or" (p 179)

- "une ?ruption d'or" (p 198)

* Selon l'auteur cet amoncellement d'or qui sort r?guli?rement d'un geyser serait du ? des dizaines de galions qui y auraient laiss? couler leur tr?sor :

"Mais il fallait qu'? l'endroit m?me o? se formait cette ?ruption volcanique, un prodigieux hasard e?t accumul? les tr?sors de quelques galions coul?s autrefois" (p 198) !

Y a-t-il un moyen plus clair de dire que cette "pluie d'or" a ?t? amen? en Europe par des galions qui convoyaient l'or ramass? en Am?rique du Sud !

* D'autres ?l?ments que je donne rapidement :

Il y a deux caches (!) dans lesquelles a ?t? plac? l'or vol? par un traitre ! (p 216)

* R?f?rence au Phare d'Ailly? Pierre d'Ailly fut un coll?gue de Simon Dubosc, le prieur de Jumi?ges, on sait que ce sont les livres de ce pr?lat Pierre d'Ailly qui influenc?rent Colomb lors de sa tentative.

Le roman se termine un peu comme les autres, tout est bien qui finit bien? mais si l'on suit la trace de l'h?ro?ne, Isabel Bakefield, au moins celle de sa m?re on arrive ? la Source de Jouvence? ?galement d?couverte par un des pionniers de la Conquista? Ponce de Leon !

Retour sur la terre ferme de France? vers le Raz?s !

Suite des aventures de la famille Bakefield... demain, enfin j'esp?re, il y a du base-ball ? la t?l? !

Salutations,

Philemon



http://www.wissensdrang.com/dcon7fr0.htm

http://www.ebooksgratuits.com/pdf/leblanc_comtesse_cagliostro.pdf

http://www.ebooksgratuits.com/pdf/leblanc_demoiselle_yeux_verts.pdf

[philemon]

Bonjour,

Je pr?cise bien que je ne veux pas me substituer ? notre ami Al Sufi qui fait un travail de recherche sur Leblanc tel, qu'on ne saurait trouver dans les quelques relations que je donne autre chose que des liens entre l'?uvre de Leblanc et l'Or de l'Am?rique, nullement un compl?ment ? son travail que personnellement je trouve ?poustouflant !

Dans cette "?tude" sur La demoiselle, j'ai gard? pour moi quelques infos n?cessaires? veuillez m'excuser, elles concernent principalement les relations entre les d?couvreurs du nouveau continent.


Bref rappel des v?rit?s incontournables extirp?es du livre "Le formidable ?v?nement", qui je le rappelle n'est pas une aventure de Lupin, et de celui plus classique pour Leblanc de "La Comtesse de Cagliostro"

Le nom du h?ros choisi, Simon Dubosc peut raisonnablement nous faire penser que Leblanc veut relier son roman ? la saga lupinienne. Et particuli?rement ? l'abbaye de Jumi?ges, o? se d?roule La Comtesse? clef de voute du message de Leblanc, en supposant qu'il y en ait un !

Le type d'?v?nement extraordinaire (la d?couverte d'une nouvelle terre) peut aussi nous faire envisager que Leblanc parle de l'Am?rique?

La pr?sence, totalement saugrenue, d'Indiens ?tant ?galement significative.

La seule "chose" ?tonnante (formidable ?) que l'on trouve sur cette nouvelle terre est une source d'Or (une pluie d'or), et cette source provient de dizaines de galions ?chou?s ! Egalement parlant !

L'h?ro?ne s'appelle Isabelle Bakefield, fille de Constance Bakefield que l'on retrouve dans une autre aventure lupinienne? "La demoiselle aux yeux verts". Manquant d?cid?ment de savoir vivre, cette douce anglaise aux yeux bleus (Constance) est morte depuis six ans dans le Formidable ?v?nement, et meurt tout de suite dans la demoiselle? j'y ai vu ?galement un signe encourageant pour suivre la piste que nous ouvrait Constance Bakefield, celle de...

La Demoiselle aux yeux verts - roman de Maurice Leblanc. (Ars?ne Lupin a pris le pseudonyme de Raoul de Limezy).

Nous sommes en 1905 (selon la biographie officieuse de Lupin), et notre h?ros suit, totalement par hasard un anglaise aux yeux bleus, elle-m?me suivie par un monsieur, que Leblanc appelera le "Gomin?"? nous sommes ? Paris, c'est le printemps et Raoul ? l'?me vagabonde? cette anglaise entre dans une p?tisserie, o? Lupin remarque une autre jeune fille, aux yeux verts, cette fois? int?ress? notre s?ducteur assiste ? un incident qui le prive d'Aur?lie, c'est le nom de la demoiselle aux yeux verts, qui met aux prises "le Gomin?" et le beau p?re d'Aur?lie? Raoul d?cide de recommencer sa filature sur l'anglaise?

Cela le m?nera gare de Lyon o? l'anglaise embarque dans un train pour la C?te d'azur? Raoul la suit et engage la conversation? c'est un chef de bande rus?, qui d?masque Lupin avec une d?duction Holm?sienne, et qui se fait assassiner au niveau d'Auxerre ! Par, croit-on, la demoiselle aux yeux verts ! Qui est ?galement dans le train ! Le flic charg? de l'enqu?te n'?tant autre que le Gomin? !

Bref, c'est loin d'?tre le meilleur livre de Leblanc, qui ressemble ? un road movie des ann?es 80 ! Nous allons nous concentrer sur l'itin?raire de Raoul et sur la nature du tr?sor, parce qu'il y a bien s?r un tr?sor?

Itin?raire rapide : Paris - Cimiez - Toulouse - Luz - Paris - Royat - Cachette du tr?sor - Paris - Bruxelles?

Cimiez : Inutile d'aller plus loin, si Leblanc voulait nous mettre sur la voie de l'occultisme, il ne pouvait choisir un autre site pour son aventure? Cimiez, c'est Fulcanelli, c'est la Comtesse Prozor qui re?oit le gratin de l'?sot?risme et de l'herm?tisme parisien, c'est Gaston Leroux qui y a habit? longtemps (Le p?re de Rouletabille qui fera dans son roman "la Mansarde d'Or" r?f?rence ? l'abb? Sauni?re? ref : Richard Kaitzine ?), et Cimiez, c'est aussi Luc?ram o? Guy Tarade affirme que Sauni?re copia la Madeleine qu'il peignit ? Rennes? re bref, ce lieu est certainement choisi pour des raisons pr?cises? m?me s'il faut bien admettre aussi, que Leblanc doit faire passer ses personnages quelque part ! Quand m?me ! A Cimiez, il ne se passe rien de bien ?vident pour notre affaire, sauf un incident que je garde sous le coude?

Toulouse : Juste une ?tape pour nos h?ros, o? Raoul apprend qu'Aur?lie est chanteuse d'op?rette? il y a je crois un parall?le avec la s?ur de Maurice Leblanc, Georgette? hormis les nouvelles r?f?rences ? l'occultisme, laissons cela de c?t?? sans ?viter de rappeler qu'Aur?lie fait penser f?rocement ? Aur?lia, autre chanteuse lyrique, dont G?rard de Nerval ?tait follement amoureux? et sans oublier de citer Paul Rouelle qui voit dans El Dechidado, l'Infant de la Cerda... celui qui s'est fait voler son tr?sor par Paul de Voisin, seigneur de Rennes...

Luz : dans les Pyr?n?es, la Demoiselle aux yeux verts vient se cacher de son beau p?re dans le couvent o? elle a ?t? ?lev?e? c'est ici que Raoul connaitra enfin (!) le secret de la belle : Elle ne s'en souvient plus ! Et elle n'a m?me pas l'id?e de ce que cela pourrait ?tre? comme "idiote" on fait pas mieux qu'Aur?lie (Note du lecteur) !

Un mot de Luz, par Victor Hugo : "Trois grands rayons de jour y entrent par les trois embrasures des trois montagnes. Quand les miquelets et les contrebandiers espagnols arrivaient d'Aragon par la Br?che de Roland, ils apercevaient tout ? coup ? l'extr?mit? de la gorge obscure une grande clart?, comme est la porte d'une cave ? ceux qui sont dedans. Ils se h?taient et trouvaient un gros bourg ?clair? de soleil et vivant.

Ce bourg, ils l'ont nomm? Lumi?re, Luz"?

Je vais faire ici, en toute modestie et en beaucoup moins pr?cis une digression vers un travail d'Al Sufi? les m?ridiens qu'il calcule ? partir de la couverture de Circuit? personnellement je ne crois pas que les deux tranchants soient, dans l'esprit de Cherisey, des m?ridiens? mais je crois que Leblanc a effectivement tenu compte des m?ridiens pour faire ?voluer ses h?ros...

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/circuit.htm

Luz est exactement sur le m?ridien Z?ro, actuellement et ce depuis 1884? si comme l'affirme Al Sufi, le m?didien de Paris est exactement au milieu des deux m?ridiens rep?r?s sur la couverture de Circuit, et symbolis?s par les deux tranchants de l'?p?e? qu'il nomme m?ridien de Bassicourt et m?ridien de Crozant, hauts lieux de la saga lupinienne? le m?ridien de Luz (Z?ro) et le m?ridien de Crozant (1? 40) ont exactement en leur milieu le m?ridien de? Jumi?ges !!! (0? 50)

Et l'autre m?ridien (sym?trique ? celui de Crozant par rapport ? celui de Paris) qu'il appelle de Bassicourt, il passe exactement (Al Sufi le signale d'ailleurs) ? Royat ! Lieu o? Lupin, apr?s un bref passage ? Paris situera le tr?sor !

Paris : C'est ici, apr?s un ?pisode abracadabrantesque que Raoul apprend ce qu'est le secret, et par l? le tr?sor? il trouve une bouteille avec un message ? l'int?rieur, en fait c'est la bouteille... la carte au tr?sor? c'est une bouteille d'eau min?rale "La Source de Jouvence", en voyant l'?tiquette, Raoul ? compris !

Voici l'?tiquette telle qu'on la trouve dans le livre, casse comprise :

EAU DE JOUVENCE
Dessous, plusieurs lignes qu?il eut du mal ? d?chiffrer,
et qui constituaient ?videmment la formule m?me
de cette Eau de Jouvence:
Bicarbonate de soude 1349 grammes ? de potasse
0.435 grammes ? de chaux 1000 grammes Millicuries,

Et puis plus tard quand Raoul a d?cod? l'?tiquette, voici ce qu'il dit :

? Quelle indication en ont-ils tir?e? Aucune. Moi, je
me suis enquis, et j?ai vu que presque toute la formule
reproduit exactement, sauf une ligne, l?analyse des
eaux de Royat, une des principales stations thermales
d?Auvergne. Je consulte les cartes d?Auvergne et j?y
d?couvre le village et le lac de Juvains (Juvains,
contraction ?vidente du mot latin Juventia, qui signifie
Jouvence).

Court interm?de r?cr?atif :

Pour garder la structure du texte, j'ai copi? ci dessus le livre avec acrobat reader? je vais continuer dans l'acrobatie, c'est la seule fois, je le promet?

Je laisse ? chacun le loisir d'interpr?ter les chiffres donn?s (435, altitude de Rennes dans la communication SESA !), je me suis arr?t? pour ce texte ? la phrase de Leblanc :

"J'ai vu que la formule reproduit exactement, sauf une ligne, l'analyse des eaux de Royat?"

Je me suis demand? qu'elle pouvait ?tre cette ligne qui ne servait ? rien ! Je me suis dit que : Bicarbonate de soude 1349 grammes ? de potasse 0.435 grammes ? de chaux pouvaient ? la limite repr?senter la composition en sels min?raux? et que 1000 grammes milicuries, n'avaient rien ? voir avec la composition de l'eau, milicurie ?tant une unit? de mesure? je me suis dit qu'une milicurie ?tait un mili?me d'une curie, et donc que 1000 (grammes) milicurie pouvaient s'identifier ? 1 curie !

Cette ligne ? enlever, je me suis demand?, encore une fois, laquelle ? Dans le texte, on ne comprend pas la signification de l'expression? "sauf une ligne".

Et si c'?tait une ligne verticale, un "I", on nomme d'ailleurs en alphabet ma?onique le "I", ligne? Si l'on consid?re que 1000 milicuries font 1 curie et que l'on retire le "I" de l'expression , on obtient? 1 cur? !

On applaudit cet exercice de haute voltige !

Ceci dit, apr?s quelques incidents divers, Raoul arrive au secret d'Aur?lie? ce sont des ruines de bains romains recouvert par un lac? au lieu dit Juvains, il n'existe pas dans la r?alit?.

Pour compl?ter mon ?tude acrobatique, un fait qui m'a permis d'envisager (s?rieusement) le d?codage hasardeux :

"L'Abb? V?drine, le perspicace cur? de Royat, faisait ? chaque d?cours de l'hiver, la m?me et intrigante constatation : la neige, sur le ban de Royat, fondait d'abord au lieu dit "le Moulin des Pierres". En 1843, il fait creuser par les habitants, ses paroissiens. Ils tombent sur une source chaude. au milieu d'un ensemble de magnifiques ruines romaines, les restes d'un des plus vastes et des plus somptueux ?tablissements baln?aires jamais ?lev?s par les Romains dans les Gaules?" (Cinquante ans de Recherches cardio-vasculaires ? Royat - 1946-1996 - Professeur Georges SCHAFF, Directeur de l'Institut, sans me vanter, c'est pas de la r?f?rence de cerise !)

Alors, ce cur? ? D'autant que c'est pas fini...

Les bains romains ont ?t? d?couvert gr?ce ? la perspicacit? d'un abb?? voil?, pourquoi je me suis permis cet exercice "jauclinesque" !

Et pour Leblanc, c'est ce tr?sor, ce secret qu'a confi? le grand p?re d'Aur?lie ? sa gourde de petite fille ! Le tr?sor qu'Isabelle Bakefield cherchait sur une nouvelle terre (soudainement ?merg?e) et qui venait de galions coul?s, et que Constance Bakefield (bien involontairement) nous indique sous un lac ! Mais n'allons pas trop vite !

D'autant que Royat les Bains est limitrophe de Montferrand ! R?unis actuellement bien ?videmment ? Clermont maintenant, mais ce ne fut pas toujours le cas?

Cet abb? d?couvreur de sources pr?s de Montferrand, il ne vous fait penser ? personne ?

Et l'histoire du tr?sor de Leblanc (les eaux de Royat/Montferrand) il ne rappelle pas non plus l'histoire d'un tr?sor dont on perd la trace plusieurs fois... comme le tr?sor de rlc, comme la route de l'Am?rique...

"La splendeur des thermes romains de Royat ne surv?cut pas aux invasions des Barbares, au V?me si?cle. Ils furent d?vast?s de fond en combles. On en perdit la trace, et jusqu'? la m?moire.

Vers la fin du Moyen Age et ? l'aube de la Renaissance, les moines du prieur? Saint L?ger de Royat, dont subsiste toujours l'?glise romane fortifi?e, une fondation de l'abbaye b?n?dictine de Mozac, relev?rent les ruines des thermes romains et leur redonn?rent vie. Mais celle-ci fut de courte dur?e. A nouveau, les bains de Royat furent d?vast?s et d?truits, par les guerres du d?but des temps modernes, et retomb?rent dans l'oubli." (id)

Le tr?sor est donc sous un lac? bien ?videmment Raoul r?ussit ? vider le lac, et d?couvre le tr?sor, des ruines? et des pi?ces de monnaie ? l'effigie de Constantin, ainsi qu'un message d'un nomm? Fabius Aralla qui a condamn? les termes avant l'arriv?e des Barbares? des Scythes et des Borusses pr?cise Leblanc !!!

Bref beaucoup d'ouvertures encore dont je vous dispenserais, seulement un ?l?ment? le nomm? Fabius Aralla est inconnu dans la r?gion, par contre une vall?e d'Aralla existe en Espagne, elle aussi a ?t? recouverte par les eaux, pour la construction d'un barrage (cet ouvrage d?j? pr?vu ? l'?poque o? Leblanc ?crit ne sera construit qu'en 1960), cette vall?e s'appelait la Valle del Oro?

C'est de l? que les Romains tiraient leur Or, et c'est aussi la r?gion o? ?tait n? Ponce de L?on qui pensait trouver la source de Jouvence o? d'autres situaient l'Atlantide !

En quittant le site Raoul recouvre les ruines en ouvrant les vannes? et Leblanc termine en pr?cisant "ces merveilles accumul?es et de ces tr?sors fabuleux que la France h?ritera d'Ars?ne Lupin."

L'histoire se terminera ? Bruxelles, o? Raoul dans une derni?re tentative essayera de s?duire Aur?lie (c'est quand m?me pas un chaud lapin?), qui se d?robera pour poursuivre une carri?re de cantatrice, comme la s?ur de Leblanc, qui rompit avec Maeterlinck*, ? Bruxelles, et comme Nerval, qui ne parla qu'une fois ? l'amour de sa vie, ? Bruxelles, la femme que G?rard a aim?, aussi cantatrice, s'appelait Jenny Colon? comme un d?nomm? Christophe !

Salutations

Philemon

* Il y a plusieurs r?f?rences claires ? Maeterlinck dans le livre.

Franck Daffos :

Al Sufi :

P.S :

Luiggi :

Philemon :

[philemon]

Je viens de lire le post de Franck sur le topic Serpent Rouge :

Philemon :

[philemon]

Erratum :

Je me suis "gauffr?" sur les amoureux qui rompirent ? Bruxelles avec des cantatrices...

En fait la soeur de Maurice Leblanc se fait embaucher ? Bruxelles au Th?atre de la Monnaie (c'?tait le temps o? Bruxelles chantait...) pour approcher Maeterninck... leur amour devait durer 23 ans.

Disculpe,

Philemon

[Al Sufi]

Bonsoir Phil?mon,

merci tout d'abord de ses appr?ciations flatteuses que je ne m?rite pas ! je ne suis qu'un amateur et non un lupinologue averti, m?me si d?j? lu et relu la plupart de ses romans ! Il me manque surtout le temps pour approfondir toute les pistes mises en lumi?re par Fert? o? celles que j'ai pu entr'apercevoir, ayant une vie familiale et professionnelle qui ne me laisse, en gros, que deux heures quelques soirs par semaine !

Ceci dit ta lecture du "Formidable ?v?nement" et de la "Demoiselle" interpelle ! surtout, d'apr?s ce que j'ai compris, si tu n'a pas encore lu Fert? !

A son sujet, je pensais r?sumer ce qu'il dit des deux romans (car Fert? les consid?re ?galement comme indissociables), mais c'est tellement dense que cela me parait mission impossible ! il s'agit du chapitre X, joliment intitul? "Le don Quichotte de la ... Manche" ! et introduit par une citation de Nerval, tir?e de Aur?lia... ! Tout cela se concentre sur trente pages seulement, de 399 ? 429 de l'?dition Tr?daniel. Fert? y passe en revue (en vrac et sans d?veloppement) :

- le Dubosc qui est venu "chatouiller" le seigneur de Rennes au XVIII?me si?cle (Hautpoul) sur ses mines, notamment ? Rennes-les-Bains ;
- l'omnipr?sence du Sable - li? ? l'Or : arena en latin, ? Rennes en rcl?ologie ! (voir aussi Triangle d'or) - sable en h?raldique veut aussi dire "noir", N?gri ? Roc N?gre ? !;
- le sable et ses m?galithes en cromlech ;
- les Dubosc normands, notamment l'abb? de Jumi?ges, mais aussi le gouverneur de Gisors !;
- Les Bacquefield/Bacqueville, porte-oriflamme du Roi de France Charles VI ;
- L'oriflamme et le Serpent Rouge ;
- le train m?ridien de la Demoiselle au yeux verts ;
- cit?s thermales du roman et Rennes-les-Bains ;
- Cimiez et Carcassonne ;
- Leblanc, la Demoiselle et le Ruisseau de Couleurs ;
- Luz et "Terribile est Locus iste" ;
- Raoul de Limesy, Hastings et Backefield/Bacqueville ;
- Limesy/Limoux.

et j'en oublie !

Bref un vertige ?tincelles et de d?couvertes et encore, ce diable d'homme (Fert? !) n'a manifestement pas tout dit : j'en veux simplement pour preuve la citation de Nerval (Aur?lia, dont tu as relev? la connexion ? ces deux romans de Leblanc) qui ne sera ? aucun moment reprise ni explicit?e dans ces trente pages...

[philemon]

Bonjour,

Je reviens sur le nom d'Isabelle Bakefield, dans le Formidable Ev?nement?

Pour expliquer le fait que je n'ai pas "?tudi?" Patrick Fert?, je dirais que comme je pars de la d?couverte de l'Am?rique pour arriver ? RLC, en passant parfois par Leblanc, je d?sire garder de la fraicheur? et ne pas me laisser embarquer dans des p?r?grinations ?sot?riques? trop vaporeuses. Ainsi, il est certain que Leblanc parle de sable? on peut bien s?r y voir "arena", mais bon, c'est quand m?me le "fond de la mer" qui ?merge? je vois pas bien ce qu'il aurait pu voir? sinon, du sable !

Donc, je pars de ce qui est garanti, lisible par un exot?riste un peu prosa?que...

Et, j'y reviens parce que sur un autre topic j'ai parl? des Hesp?rides? des ?les Canaries donc. Ces ?les ont ?t? le point de d?part de la d?couverte, bien s?r. Connues dans l'antiquit?, on les avait oubli?es, elles servaient parfois de terrain de chasse aux trafiquants d'esclaves? c'est sans doute un Dieppois qui le premier s'y installa, et peut ?tre alla voir plus ? l'ouest s'il y avait autre chose? mais c'est une autre histoire.

Pour faire simple, parlons de la colonisation de ces ?les en 1402 par le Normand Jean de B?thencourt.

Ces ?les appel?es Fortun?es ? l'?poque.

Jean de B?thencourt est originaire de Grainville-la-Teinturi?re, il y est enterr?.

Par le livre de Leblanc, on apprend que le nom fran?ais (avant Hasting) des Bakefield ?tait Bacqueville? seigneurs d'Auppegard et de Gourel. Et que leur anc?tre faisait partie de compagnons de Guillaume le Conqu?rant. On parle aussi d'un des vassaux de Bacqueville qui se nomme le sire de Blanc Mesnil? actuellement Bacqueville a absorb? le Mesnil, et Auppegard et Gourel sont limitrophes, il n'y a aucune h?sitation sur le site.

Or les deux villages, Grainville et Bacqueville sont voisins? moins de 20 km ? vol d'oiseau?

C'est quand m?me une sacr?e co?ncidence ! Mais cela le devient encore plus quand on lit dans le livre* ?crit par les clercs de B?thencourt pendant la colonisation, en temps r?el donc, ceci :

"le dit seigneur de Bethencourt partit de l'?le d'Erbenne et se mist en mer, et singla tant que en XX jours, il arriva au port de Herfleu, l? o? il trouva mess Ector de Bacqueville..."

La l?gende signale : Bacqueville, seigneur normand voisin de B?thencourt !

Et toujours dans le m?me livre :

"En faisant d?nombrement des vainqueurs de Hastings Robert Wace dit "de Bacqueville y fut Martels"

C'est-?-dire que Leblanc pour d?finir l'anc?tre d'Isabelle bakefield, h?roine de son livre, utilise deux faits (Le livre, le Canarien qu'on trouve sur Gallica donne toutes les entr?es des noms propres, il n'y en a que deux pour Bacqueville !), deux faits, donc : voisin et ancien compagnon de Guillaume le Conqu?rant faits que l'on retrouve par hasard dans le livre qui d?crit la conqu?te des Canaries !

Et, encore une fois, Isabelle est l'h?roine d'un livre, Le Formidable ?v?nement, qui traite de la d?couverte d'un nouveau monde !

Sans circonvolution, sans se torturer l'esprit, sans chercher midi ? quatorze heures, on peut ?tre certain que Leblanc en choisissant ce nom, Bakefield, en nous donnant ces pr?cisions, voisin et compagnon de Guillaume voulait nous amener ? B?thencourt !

Colonisateurs des ?les Fortun?es, o? certains pla?aient le Jardins des Hesp?rides?


Je ne suis pas encore certain que Leblanc parle de RLC? mais, s'il en parle, alors l'Am?rique doit ?tre pour quelque chose dans notre affaire !

Salutations,

Philemon.

* La chronique et le journal de campagne de l?exp?dition normande de 1402 aux iles Canaries de Jean de B?thencourt et de Gadifer de la Salle, ?crite par les franciscains Pierre Bontier et Jean Le Verrier, chapelains des capitaines Jean de B?thencourt et Gadifer de la Salle qui ont accompagn? l?exp?dition, est connue sous le nom de Le Canarien.

[philemon]

Bonjour,

Dans une de ses pointilleuses ?tudes lupiniennes Al Sufi fait une comparaison entre les ?les de Sarek et l'Angleterre? c'est ici :

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/sarek.htm

Loin de moi l'id?e de contester ses conclusions, et surtout loin de moi l'id?e de consid?rer ce qui suit comme "paroles d'Evangile", c'est juste une co?ncidence que l'on remarque au cours de recherches et que l'on met de c?t?, au cas o??

J'y ai repens? en mettant le post ? Brunelin au sujet de la couverture de Dardentor qui repr?sente le port de S?te, et c'est le week-end...

Si l'on admet que Colomb avait des informations sur la pr?sence d'une terre de l'autre c?t? de l'Oc?an, il faut aussi admettre qu'il avait la description d'un "site" ? partir duquel il pouvait se rep?rer? pour des raisons, qui seraient longues ? expliquer, je pense que c'est une ?le. Une ?le que l'on pouvait facilement identifier quand on arrivait de l'est?

L'itin?raire de Colomb quand il vient de d?couvrir la terre ferme (en 1498, je le rappelle, six ans apr?s avoir d?barqu? pour la premi?re fois), est ?tonnant (et, il pose d'ailleurs un r?el probl?me aux (vrais ?) historiens).






Sur ce trac?, on voit que Colomb, quand il sort du D?troit du Dragon apr?s avoir interrog? les Indiens sur la pr?sence de perles, part vers l'est, comme s'il rentrait en Europe? il arrive en vue de Asencion (actuellement Tobaggo), et il fait demi tour? et retourne vers la Terre ferme? il interroge de nouveau les Indiens sur cette ?le aux perles et il repart !

Arriv? en vue de Margarita, il d?cide de ne pas s'arr?ter et de rentrer ? la base (Hispaniolia), la raison : "Un manque probable de vent?"

Il baptise l'?le "Margarita", en raison "du grand nombre de perles qu'on y trouve" et ne s'arr?te pas, les questions, d?s son retour en Europe ont donc ?t? pos?es :

- Pourquoi n'?tre pas all? jusqu'? Asencion pour v?rifier que ce n'?tait pas l'?les aux perles?

- Comment sait-il qu'il y a des perles (Margarita signifie perle en grec) puisqu'il ne s'est pas arr?t? ? Plus largement, comment sait-il qu'il y a des perles dans la r?gion ?

- Pourquoi expliquer les raisons pour lesquelles il ne s'arr?te pas, il rencontrera des milliers d'?les sans s'arr?ter? et sans expliquer pourquoi, il continue.

- Pourquoi avoir donn? une mauvaise description de l'?le? on le voit sur la carte, cette ?le est "double", deux ilets r?unis par un banc de sable, Colomb ne le signale pas !

Questions auxquelles Christophe donnera des r?ponses diverses? et totalement farfelues, "inspir? par Dieu" rapport? par Las Casas ?tant la plus r?aliste.

Mais si l'on admet que cette ?le double ?tait le rep?re de Colomb, donn? par les sources anciennes, son p?riple prend tout son sens... Il interroge les Indiens sur une ?le o? l'on trouverait des perles? ceux-ci parlent d'une ?le au Nord de Trinidad? il va voir, arriv? en vue des c?tes, il s'aper?oit que ce n'est pas l'?le double? il fait demi tour, et retourne demander ? d'autres Indiens des pr?cisions? on lui donne d'autres indications, il repart et voit l'?le : deux ilots montagneux r?unis par un banc de sable !

Pas besoin de s'arr?ter, il pr?texte un manque de vent et s'en va, en donnant une mauvaise description? son p?riple superbement reconstitu? par Stevenson ne laisse place au doute, il aurait du "voir" que cette ?le ?tait double?

Et bien ?videmment ses sources anciennes lui ont dit que cette ?le ?tait riche en perles !

Dans un de ses pr?c?dents voyages Colomb avait d?j? baptis? une ?le double, la Guadeloupe... ce nom de bapt?me avait fait jas?... Guadalupe (venant d'une Vierge Noire espagnole) vient de l'arabe "oued al lubbens", qui signifie "la rivi?re qui disparait.".. un peu comme l'Alph?e... voulait-il signifier que le secret "disparu" r?apparaissait ?

Voici les deux ?les (Sarek et Margarita) mises c?te ? c?te? ?tonnant, non ?



L'endroit o? Leblanc place le village de Sarek serait, si l'on donne cr?dit ? cette ressemblance ? Margarita? Juan Griego ! Jean l'Evang?liste !

O? l'on trouve aussi comme ? Sarek, deux baies jumelles?






Peut-on imaginer que Colomb et Leblanc aient eus acc?s aux m?mes infos ? Une ?le double et une double baie !

L'histoire de Juan Griego est, ? combien myst?rieuse, et c'est ici que le grand explorateur Humbolt, au dix huiti?me si?cle indiqua que les Indiens de l'?le lui avait dit que cette baie ?tait celle qui avait vu arriver pour la premi?re fois Christophe Colomb (la baie s'appelle d'ailleurs en souvenir "de la galera")?

Or, on sait que Colomb n'est jamais venu ? Margarita, ces Indiens parlaient-ils de ceux qui ?taient venus avant Colomb, et qui sans doute avaient eux-aussi des croix patt?es sur leurs voiles !

D'ailleurs moins d'un an apr?s (1499) deux bateaux arrivaient d'Europe? celui d'Amerigo Vespucci et celui de Cristobal Guerra, mais c'est une autre histoire !

Salutations

Philemon.

[Christian Attard]

Peut-on me confirmer la date de la mort de Mgr de Baus?jour ?
Je ne la trouve pas mentionn?e sue le site.

[F.POUS]

Il faudrait une bonne photo de la dalle qui recouvre sa s?pulture dans l'?glise St-Michel de Carcassonne.
Mes photos ne sont pas assez bonnes.
Jette un oeil au DVD "Rennes le Ch?teau, du tr?sor au vertige", dans le dernier chapitre peut-?tre que l'inscription de la date y figure (en latin).

FP

[babast]

Bonjour ? tous.

Tout ce que l'on sait sur le site, c'est qu'il fut ?v?que de Carcassonne jusqu'en 1930...

N? ? Vesoul le 16 d?cembre 1839. Nomm? ?v?que de Carcassonne le 13 mai 1902, pr?connis? le 9 juin suivant, sacr? ? l'?glise paroissiale de Vesoul de 20 mars 1904 et intronis? le 7 avril 1904. Pr?cedemment vicaire g?n?ral de Besan?on. Il restera 26 ans ?v?que de Carcassonne.

Donc, on ne doit pas ?tre bien loin de la date de son d?c?s...

Bien ? vous tous.
_________________
Credendo Vides

[Alain Doumont]

Bonjour ? tous,

comment va Babast

Dans la chronologie des ?v?nements, Franck Daffos signale dans son nouvel ouvrage page 187
que Mgr de Bonnechose, ?v?que de Carcassonne doit quitter son dioc?se pour celui d'Evreux en 1855 et si vous allez sur la liste des ?v?ques d'Evreux vous avez :
Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose (1854-1858)

Amicalement,
Alain

[babast]

Salut Alain, Anette...tout va bien, et j'?sp?re que pour vous ?galement..

Sinon, j'ai trouv? ceci sur un site parlant de Carcassonne :

"Afin d'essayer de rem?dier ? la crise des vocations, Mgr de Beaus?jour cr??, en 1913, le petit s?minaire de Castelnaudary ; et, en 1928, aid? par son coadjuteur, Mgr Coste, il tient le premier synode dioc?sain promulguant des statuts synodaux. Mgr Jean Joseph Pays, nomm? ?v?que de Carcassonne en 1932,...."


Amiti?s.
_________________
Credendo Vides