Rennes-Le-Ch?teau Archive Index du Forum


    Ou l'histoire d'un grand secret ... 

 

 

Avertissement : Ce forum est dédié à tous les curieux, les passionnés et les chercheurs. Sont donc exclus les sujets d'ordre privé, incohérents, diffamatoires, provocateurs, politiques ou grossiers, n'ayant pour but que d'agresser ou de semer la discorde.  Les membres qui ne respecteront pas ces règles minimum de courtoisie seront avertis puis immédiatement exclus sur récidive, leurs messages seront supprimés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Messages du Web master

 

   J'ai conçu cet ouvrage comme j'aurais souhaité le trouver sur une étagère, il y a de nombreuses années, à une époque où l'affaire m'était encore inconnue. Son élaboration résulte de plusieurs années d'investigation et son écriture s'imposa comme la fin d'une étape. J'espère ainsi ravir ceux qui découvrent, ceux qui veulent connaître le vertige, mais aussi les pointus en leur montrant du doigt quelques preuves inédites en image d'une réalité que l'on ne peut plus nier. Nul besoin après ceci de s'acharner à convaincre sur l'existence d'un secret historique essentiel. Le fait est là et il faut dorénavant faire avec...

 

   L'objectif n'est pas seulement de proposer une fresque sur 2000 ans d'Histoire et 50 ans de recherches, mais c'est aussi l'occasion de présenter une superbe découverte qui fut l'étincelle de ce projet. Je remercie à ce propos, Jean Brunelin, qui sut préserver le suspens jusqu'à la sortie du livre en mai 2008.

      J'ai aussi voulu un livre abordable pour tous ceux qui souhaitent comprendre et partager ma passion. Car, si depuis l'année 2005 l'affaire a su reprendre une assise historique solide grâce à Franck Daffos, sa complexité a rendu l'histoire de plus en plus hermétique. La découverte exceptionnelle méritait d'être couchée sur papier couleur. Il fallait imprimer cet héritage pour éviter toute dérive d'interprétation et remettre dans son vrai contexte le message. Surtout, cette surprise permet au public de prendre conscience de ce patrimoine que nous devons maintenant protéger...

 

       Je souhaite enfin que ces quelques pages, prolongation du site RLC Archive, aident à la poursuite du rêve et qu'elles participent à cet immense projet qui est la mise à jour de notre passé souterrain et de ses secrets...  

Jean-Pierre Garcia               

 

        "Le Secret dans l'Art ou l'Art du Secret"   est de nouveau disponible

Commandez-le ...

   Ce livre de 424 pages couleurs est composé de nombreuses illustrations, photos et synoptiques qui accompagnent l'aventure... L'ouvrage comblera les initiés mais aussi ceux qui souhaitent découvrir l'affaire simplement en découvrant les plus belles surprises de ces dernières années. Pour commander, rien de plus simple. Remplissez le bon et envoyez-le à l'adresse indiquée. Paiement possible par Paypal ou par chèque français...   L'ouvrage est également disponible à la boutique  Aux Portes de Rennes

  Patrick Pourtal, Webmaster du site  "Rennes-Le-Château - Le dossier" me proposa en juillet 2008 de répondre à ses questions suite à la sortie du livre "Le Secret dans l'Art". C'est avec un grand plaisir que je me suis mis à ma plume. Vous trouverez mes réponses ici : http://www.rennes-le-chateau.org/rlctoday/int-jpg.asp

Je remercie également André Douzet pour avoir publier une page critique sur "Le Secret dans l'Art"
Vous pouvez la découvrir ici :
http://www.societe-perillos.com/som_garcia.html

 

Site partenaire

   Les Editions ARQA éditions d’art et de bibliophilie, vous invitent à acquérir un choix d’ouvrages en tirage limité réservé aux amateurs d’art, aux chercheurs éclairés, aux curieux impénitents. Ces ouvrages exploreront des Terrae incognitae jusqu’aux confins de la Poésie, de l’Écriture et de la Tradition, …

 
Nouveautés à lire ...          

Pour voir le clip d'annonce :  http://www.youtube.com/watch?v=qItG4rZc8KQ

 

 

Pour participer à la souscription vous pouvez retournez le bon ci-dessous :

BON DE SOUSCRIPTION

 

Les 1000 premiers exemplaires seront numérotés et signés par l’auteur.

TEMPLIERS - Recherches d’authenticité

par George H. Kiess

 

    1099. Les croisés prennent Jérusalem. Un épouvantable massacre, à la fois inutile et à jamais impardonnable. Deux à trois décennies plus tard, un groupe d’hommes prononce le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils deviendront Guerriers ou Moines. On les appellera les pauvres frères de la Milice du Temple de Salomon.  Les Guerriers : Le champenois, Hugo Pagani, charismatique et décideur. Il sera ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats pour maintenir ses conquêtes. Les Moines : des « chercheurs », savants, polyglottes, érudits ; des scientifiques tournés vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres. Les Katholikos de Rome ; religion ou parti politique ? Pertinente question. L’origine de leurs croyances depuis les Romains qui persécutaient les Christiques, les apôtres d’un Dieu dont le « Christ », Jésus, était leur prophète.

   Ces persécuteurs romains toujours présents, leur vrai visage. Le secret des hommes du Temple qui découvrent ces vérités, et qui doivent se taire au risque de leur vie. Les Maîtres successifs de l’Ordre du Temple. Étaient-ils dix ou onze pour arriver jusqu’à Gérard de Ridefort, le Grand-Maître qui a trahi ? Et le troisième Maître des Templiers qui un jour donna sa démission et ne fut plus à la tête de l’Ordre, ce « Grand-Maître » qui revint en Europe pour entrer dans un monastère. Cet autre Maître de l’Ordre qui donna également sa démission, mais resta au service du roi de Jérusalem. Le Grand Maître Bertrand de Blancaforti, capturé ; puis, libéré sur négociation, en payant rançon. Fini l’ésotérisme farfelu des 9 chevaliers… pendant neuf ans… 1118, création de l’Ordre… La vérité sur le Maître félon Gérard de Ridefort… Les secrets des « frères initiés ». Les raisons véritables de ces croisades. Les aspects réalistes et historiques de l’existence des Templiers sur un peu moins de deux siècles.… Savions-nous tout cela ?

 

               10 ans déjà... 

           C’est avec un immense plaisir que je souhaite longue vie à ces deux nouveaux ouvrages de Franck Daffos. Voici maintenant 10 ans que le destin nous a rapprochés suite à l’ouverture du site RLC Archive le 5 mai 2004, et depuis, le vent continue de souffler. Je m’en souviens encore… Surpris par ce site Web légèrement provocateur et par son contenu sans cesse orienté vers de nouvelles pistes, Franck avait pris son téléphone pour me recommander d’y ajouter une référence qui manquait. L’échange dura en réalité plus de trois heures… C’était le début d’une aventure et d’une amitié qui se poursuit aujourd’hui plus que jamais. Ce fut aussi la naissance du forum que je décidai d’ouvrir pour faire face à une vague de protestations, de censures, et d’attaque gratuites contre l'auteur. Où sont-ils aujourd’hui tous ces incrédules arcs boutés sur leur conviction ? Que reste-t-il de toutes ces thèses destinées à nous faire croire que l’histoire de Rennes est une ridicule affaire de trafic de messe ? Rien… car une fois de plus le temps est seul juge… Finalement parmi les innombrables ouvrages publiés, seuls certains continuent d’abreuver le long fleuve tranquille des deux Rennes. Ce fut aussi, lors d’une nouvelle rencontre à ND de Marceille en 2006, la découverte d'une signature, celle de Mathieu Frédeau sur le tableau de Saint Antoine, un indice qui allait nous replonger dans de nouvelles pistes dont les tableaux jumelés de Rennes-les-Bains. Ce fut enfin le temps d’un premier bilan et la sortie d’un livre qui synthétise : « Le Secret dans l’Art ou l’Art du Secret ». Depuis, Franck a voulu prendre du recul, sans doute pour se reposer à propos d’une malheureuse affaire qui n’aurait jamais dû voir le jour, mais on ne quitte pas Rennes comme cela… Il y a encore tant à dire et à raconter... Car nos échanges longs et savoureux démontrent une chose : notre passion reste intacte et déterminée.
      Ces deux ouvrages « Le secret dérobé » et « Le puzzle reconstitué » ne sont pas de simples rééditions. Ils sont aussi l’occasion pour l’auteur de renforcer certains messages et d’apporter des documents inédits. Ils sont aussi un magnifique tremplin pour ce qui va suivre l’année prochaine. Car même si nos recherches se sont éloignées en apparence ces dernières années, cette nouvelle étape prouve que nos chemins n’ont jamais été aussi proches et convergents…

 

La suite est ici...  10 ans déjà et plus d'1 million de visiteurs

Jean-Pierre Garcia       

 

        Il y a 45 ans naissait quasiment de rien...

   du vent des Corbières et des oubliettes de l’Histoire, un mystère échevelé de « curé aux milliards » que l’intelligentsia actuelle, bien embarrassée, considère être aujourd’hui un « mythe »…
Autrement dit après un demi-siècle de recherches biographiques et historiques, géographiques et archivistiques et plus de 450 livres publiés sur « l’Affaire de Rennes-le-Château », celle-ci se résumerait, en quelque sorte, à une escroquerie intellectuelle, un conte à dormir debout, un piège nébuleux aussi hasardeux qu’improbable dans lequel tomberaient tous les chercheurs qui, tels des papillons de nuit attirés par une lumière incandescente située au loin, dans un Razès enchanté par Gérard de Sède, et n’aurait comme seul recours que de colporter la légende de Rennes. Il suffit de le croire. Mais, pour croire le contraire, il est nécessaire surtout de se pencher, sans a priori aucun, sur les pièces incontournables du dossier pour comprendre à quel point les tenants d’un mystère sans corps, mais aussi sans queue ni tête, se retrouvent très rapidement démunis devant leurs propres contradictions. Depuis plus de dix ans, Franck Daffos avec ses ouvrages : le Secret dérobé et le Puzzle reconstitué, et ses conférences à Rennes-le-Château, démonte avec courage et abnégation tous les rouages de cette « machine infernale », comme aurait dit Cocteau, et démontre à qui veut l’entendre que l’affaire de Rennes est bien une affaire sérieuse - concernant des ecclésiastiques. Autrement dit un « secret de prêtres »… Franck Daffos démontre encore que le mystère est loin d’être inexistant - bien au contraire - et qu’il suffit de se donner la peine de reconstituer patiemment le puzzle, pour qu’apparaisse enfin l’image cohérente et parfaitement réaliste d’une énigme ancestrale qui prend principalement sa source dans le XVIIe siècle des Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin et du surintendant des finances de Louis XIV, un certain… Nicolas Fouquet....

 

Les interviews de Franck Daffos sont ici :

http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2891
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2892
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2904

 



Par Franck Daffos et Didier Héricart de Thury
Editions ARQA



Ombres et lumières sur Rennes-le-Château...
Editions ARQA



Le Prieuré de Sion
par Doumergue et Garnier
Editions ARQA

Le Secret Dévoilé
par Christian Doumergue
 

Par George H. Kiess
Editions ARQA

Le secret dérobé
Par Franck Daffos
Editions ARQA

Le puzzle reconstitué
Par Franck Daffos
Editions ARQA

 
 

Un peu de rêve...

    Par ces temps de fond de crise, alors que nous entrons dans l’hiver, il ne faut pas hésiter à se laisser emporter par quelques rêves… Pour qui la respecte, Rennes sait offrir cette magie qui lui est propre… Au détour d’un chemin, à un endroit très particulier, sous un épais lit de feuilles et de débris, un soupirail fait de deux énormes dalles jointives et placées horizontalement, nous prouvent que Boudet était très bien informé… Mais est-il encore besoin de le prouver ?

 
La Sainte Baume... Un reliquaire bien gênant...
 
   Nous ne verrons malheureusement plus la face cachée du reliquaire de la Sainte Baume qui permit de rebondir sur l'affaire de Rennes. Objet certainement de nombreuses interrogations des pèlerins et surtout de quelques chercheurs un peu trop curieux, la précieuse orfèvrerie a été définitivement retournée. Elle ne présente dorénavant que son côté conforme aux Evangiles... On y découvre Marie-Madeleine portée par les anges et priant aux pieds de Jésus. Tout est rentré dans l'ordre... Preuve aussi que le reliquaire dérange...

   Les moines dominicains, gardiens de la grotte sacrée, seraient-ils tombés sur une description du sulfureux reliquaire ? C'est bien possible... Le fait est que depuis 2013, les visiteurs de la Sainte Baume ne peuvent plus admirer le merveilleux message laissé par Thomas Joseph Armand Caillat en 1889. L'orfèvre lyonnais très apprécié et spécialisé dans l’art religieux, obtint d’ailleurs le Grand Prix d’Orfèvrerie le 22 juin 1890 et figura à l'Exposition Universelle de Paris de 1889.

   Heureusement il nous reste les photos qui attestent de cette gravure plutôt décalée avec la version biblique officielle... 


Le reliquaire de la Sainte Baume, retourné à partir de 2013

Détail du reliquaire visible depuis 2013... et conforme aux Evangiles...

 

Détail du reliquaire - Cette face a été occultée à partir de l'année 2013
On y découvrait un corps embaumé et auprès de lui, la Vierge Marie en prière, accompagnée
du petit groupe dont Marie-Madeleine, dans la barque qui s'échoua selon la légende,
à Saintes-Maries-de-la-Mer... non loin du Razès...

 
Dernières parutions sur le site...
 

 
Couiza. La Croix de La Roque.
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Rennes-Le-Ch?teau Archive Index du Forum -> Le village de Rennes-Le-Ch?teau et ses environs
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
brunelin



Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC

MessagePosté le: Ven Mar 12, 2010 11:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant



ceci est rigoureusement exact
Passant arr?te toi ici
regarde le pr?cipice o? mon pied
d'un faux pas a gliss? ? travers le rocher
je te souhaite comme moi
que le ciel te soit propice
et que sans aucun mal
tu te tires de ce lieu


ceci est rigoureusement faux
La Parque s'inqui?te peut-?tre
Du fait que je sois pass? ? c?t? ( entre ses mailles )
Et qu'aujourd'hui, sans protection ni aide,
Ses ciseaux ne feraient pas de quartier .


si il est vrai que ce texte est ?cris en occitan, il y a des mots en "patagon" qu'il faut interpr?ter
attention ?galement aux points entre les mots et aux tirets

PASSAN ARRESTA ICHI.
REGARDO LPRECIPICI
OUNMOUN.PE.DUN.FAL.PAS-
GLISSEC.CAMBAL.LE.ROC
TE.SOITI.COUMAHIEOU.QUEL-
-CEL.TESIO.PROUPICI
E.QUE.SANS.CAP DE MAL.TE-
-TIRES.DAQUEL.LOC
BELEU LA.PARQUO.SEDEGARO-
DE.CEQUE.ME.PAS???CO ?ST
EQUE REY.SAN.F?RO.NIGARO
?OUSC??ENX.FAP?? .CARTIER

ce texte est interessant car comme sur la st?le de la marquise il y a des c?sures de mots

il m?rite d'?tre ?tudi? plus en d?tail, c'est le conseil que je donnerais aux amateurs
_________________
"l'abb? BOUDET connait un secret qui pourrait engendrer de grands bouleversements"
courrier du r?v?rend p?re VANNIER


Dernière édition par brunelin le Ven Mar 12, 2010 11:44 pm; édité 1 fois
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
brunelin



Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC

MessagePosté le: Ven Mar 12, 2010 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir michel,

Citation:
En guise de r?ponse a votre tres intelligible traduction, une remarque s'impose, et cel? n'est pas une le?on, loin s'en faut, on parlait ? cette ?poque, d'un patois languedocien, et pas d'occittan,

pour parler occitan je dirais que tu "d?bouronnes",
et c'est quoi le patois languedocien ?????? confus8
si il n'y a jamais eu de patois languedocien, il a toujours eu la langue occitane, si tu pr?f?re "la lengua nostra" qui est la langue de l'occitanie par rapport au francais qui nous a ?t? apport? par nos envahisseurs
Il est vrai qu?il n?y a pas de standard oral unifi?. Mais plusieurs dialectes r?gionaux proches qui sont avec le catalan, l?auvergnat, le gascon, le languedocien, le limousin, le proven?al et le vivaro-alpin, tous issus de la langue romane d?origine qu?est l?occitan
toute les calandrettes de notre pays apprennent aux anfants l'occitan qui est la m?me chose que je parlais ? table avec les vieux lorsque j'?tais enfant , toutes les chaires de facult?s consacr?es ? l'occitan parlent ?galement de la m?me langue
Citation:
il est vrai, que cette langue a ?volu?e, a travers des d?formations .

les variations ne sont que des variations r?gionales
le provencal est une variation r?gionale de la langue m?re occitane
le catalan est une variation r?gionale de la langue m?re occitane

bravo pour votre site................si vous ?tes sages, j'ai plein de choses pour vous bisou
_________________
"l'abb? BOUDET connait un secret qui pourrait engendrer de grands bouleversements"
courrier du r?v?rend p?re VANNIER
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Renaud



Inscrit le: 26 Aoû 2008
Messages: 339

MessagePosté le: Sam Mar 13, 2010 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"le catalan est une variation r?gionale de la langue m?re occitane " euh, je dirai que je ne suis pas d'accord, mais on va pas pol?miquer entre catalans et occitans. Wink
Le premier texte en langue catalane remonte au 9? si?cle, les premiers textes occitans sont un peu plus tardifs. Mais la confusion vient sans doute du fait que, au temps des troubadours, bcp de troubadours catalans pr?f?raient s'exprimer dans leurs chansons de geste en langue occitane.
La France se divise certes en langue d'oil et langue d'oc mais le Roussillon n'en fait pas r?ellement partie. Le Roussillon n'est pas ? mettre dans la zone linguistique fran?aise puisqu'il n'est fran?ais que depuis 350 ans ! Le trait? des Pyr?n?es, qui rattacha le Roussillon ? la France fut sign? en 1659. Les nord catalans sont donc fran?ais depuis peu de temps...
Il est vrai cependant que ces deux langues sont tr?s proches et nombreux sont ceux encore qui se disputent la "maternit? originelle". Dans mon cas, je ne suis ni pour dire que le catalan vient de l'occitan, ni que l'occitan vient du catalan. Pour moi ils s'agit de 2 langues qui ont bcp de similitudes mais qui sont distinctes. Very Happy
Et je me joins aux propos de l'amiral,
Bravo pour le site Very Happy
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lamed



Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 27

MessagePosté le: Sam Mar 13, 2010 6:38 pm    Sujet du message: la croix de la roque ? couiza Répondre en citant

Bonjour,

Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur deux points ayant trait ? cette croix, mais plut?t au tombeau qui se trouve en-dessous, ainsi que la photo le montre.

C'est assez simple comme demande, merci d'avance.

1 ) Ce tombeau a ?t? dress? pour quelle famille ? Y-a-t-il quelque chose d'inscrit sur ce tombeau ?
Nom - autres ?l?ments ?

2 ) De quand date-t-il ? J'ai lu d?but du 20 ?me si?cle, ce qui est assez impr?cis.

merci encore
_________________
La hache tournoie dans l'air qui fr?mit, mais l'aile s'ouvre et l'on va jusqu'? D.ieu
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
brunelin



Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC

MessagePosté le: Sam Mar 13, 2010 7:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

salut renaud

Voci deux textes, un en occitan, l?autre en catalan???? toi de voir si ce ne sont pas deux langues s?urs de m?me racine romane

en occitan

Ieu soi de Perpinhan i te puc dire que lo catalan del dialecte rossellones a estat influenciat per l'occitan languedocian i donques es per aquo que se sembla molt a lo languedocian.

En catalan :

Jo soc de Perpiny? i te puc dir que el catal? del dialecte rossellon?s va ser influen?at per l'occit? llenguadoci? i doncs ?s per aixo que se sembla molt al llenguadoci?.


En fran?ais.

Moi je suis de Perpignan et je peux te dire que le catalan du dialecte roussillonais a ?t? influenc? par l'occitan languedocien et donc c'est pour ?a qu'il ressemble beaucoup au languedocien.

n'oublie pas ?galement que cela sont des textes ?crits donc transcrits et transpos?s de l'oral..........? l'?poque c'?tait essentiellement oral car peu de gens savaient ?crire...........

Adissatz !
_________________
"l'abb? BOUDET connait un secret qui pourrait engendrer de grands bouleversements"
courrier du r?v?rend p?re VANNIER
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lenimois



Inscrit le: 26 Oct 2006
Messages: 344

MessagePosté le: Sam Mar 13, 2010 8:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Juste pour info a ndm au fond il y a des plaques de marbres avec le meme style de couleurs , il se peut que ca ne soit pas un code mais une mode .

Faudrait voir si on en trouve ailleurs que dans l'aude..

Amitie on a bien fait de ne pas faire le weekend on se serait geler.. Mr. Green
_________________
Foutez moi la paix je vous e.......
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Andr? P



Inscrit le: 25 Aoû 2009
Messages: 22

MessagePosté le: Sam Mar 13, 2010 9:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

"Ieu soi de Perpinhan i te puc dire que lo catalan del dialecte rossellones a estat influenciat per l'occitan languedocian i donques es per aquo que se sembla molt a lo languedocian"

une autre l?g?re variante

Ieu son de Perpinha e te podi dire quel catala del dialecte del rossellou a estat influenciat per l'occita languedocian e donques es per aquo que se sembla pla a lo languedocian"

Il est vrai que je comprends peu ou prou le catalan d'un vieux Capcinois, mais alors dans la plaine les nombreux immigr?s de 1936, c'est du chinois.

De la poule et de l'oeuf... qui a commenc?...

Petite anectode, c'est sur un forum relatif ? RLC que j'ai appris que patarin en occitan signifiait cathare et m'est revenu en m?moire une lointaine conversation entre mon p?re et un oncle, o? mon oncle parlant de quelqu'un disait "e qu'un patarin" (avec la diftonguaison sur le i) dans le sens je suppose : qu'un triste individu. Ma grand m?re disait aussi "qu'un patarina?r?".

Mais l'on a du h?riter un peu des invasions.

Les invasions au Moyen ?ge
Les Sarrasins

Au Moyen ?ge, on d?signait sous le nom de Sarrasins les peuples musulmans des bords de la M?diterran?e, compos?s principalement d'Arabes et de Berb?res, et ? l'orgine pendant pr?s de trois si?cles d'incursions, qui, avec celles des Vikings et des Magyars, constituent ce qu'on appelle ordinairement invasions du Moyen ?ge.
Lorsque les Arabes eurent conquis l'Espagne sur les Wisigoths (711), ils pass?rent les Pyr?n?es et envahirent la Septimanie ( Languedoc), qui appartenait aux vaincus. Moussa s'empara de Narbonne, de Carcassonne; mais il n'osa pas p?n?trer plus avant dans la Grande terre. En 718, les Arabes envahirent le Languedoc, prirent N?mes, et emmen?rent en Espagne un nombre immense de captifs. Le Midi de la France e?t ?t? conquis en entier par les musulmans, sans la r?sistance qui leur fut oppos?e. Les Francs poss?daient seulement le nord et l'est des Gaules; l'Aquitaine ?tait libre; la Septimanie et la Provence, jadis aux rois goths, ?taient abandonn?es ? elles-m?mes. Mais les Arabes ?taient divis?s et usaient leurs forces dans leurs luttes intestines. De leur c?t?, les chr?tiens des Asturies et de la Cantabrie commen?aient une lutte terrible contre les musulmans (La Reconquista), et, occupant toute leur activit?, sauvaient ainsi le midi de la Gaule d'une conqu?te trop facile. Mais en 721, Alsamah, habile politique, apr?s avoir r?tabli l'ordre en Espagne, vint assi?ger Narbonne, la prit et en tua les habitants; puis des hordes d'Arabes vinrent, suivies de leurs femmes et de leurs enfants, s'?tablir dans le Languedoc, avec l'intention d'occuper le pays.

Narbonne devint d?s lors la place d'armes des musulmans en France. Son port assurait leurs communications avec la mer, et sa forte position pouvait les rendre ma?tres du pays. Alsamah se porta sur Toulouse; mais Eudes, duc d'Aquitaine, sauva sa capitale par une victoire o? Alsamah fut tu?. En vain les habitants du Languedoc essay?rent de reprendre Narbonne; une guerre ? mort s'engagea, et elle durait encore, sans avoir amen? de r?sultat, lorsque Ambissa, successeur d'AIsamah, franchit les Pyr?n?es en 724. Carcassonne, N?mes, tomb?rent en son pouvoir, et

? le vent de l'islam, dit un auteur arabe, commen?a d?s lors ? souffler de tous les c?t?s contre les chr?tiens. ?
Toute la Septimanie, l'Albigeois, le Rouergue, le G?vaudan, le Velay, l'Auvergne m?ridionale, furent d?vast?s, incendi?s, d?peupl?s; puis de l? les Sarrasins fondirent sur Lyon, qu'ils pill?rent en 732. M?con, Ch?lons, Beaune, Autun, la Franche-Comt?, le Dauphin?, furent ravag?s ? leur tour, sans que Eudes, accabl?, ou Charles Martel, en guerre avec la Germanie, opposassent la moindre r?sistance. Il fallait l'arriv?e d'Abd?rame (Abd-er-Rahman) au gouvernement de l'Espagne, et son projet de conqu?rir la Gaule tout enti?re, pour que la situation change.
Abd?rame avait rassembl? une arm?e (732); il prit sa route ? travers l'Aragon et la Navarre, entra en France par les vall?es de Bigorre et de B?arn, br?lant Oloron, Aire, Bazas, Bordeaux, Libourne, Poitiers. Il s'avan?ait sur Tours, attir? par les richesses de l'abbaye de Saint-Martin, lorsqu'il apprit l'arriv?e de Charles Martel, accouru pour s'opposer

? ? cette temp?te qui renversait tout, ? ce glaive pour qui rien n'?tait sacr?. ?
C'est entre Tours et Poitiers que se livra la bataille que l'historiographie officielle monta en ?pingle. Les Francs remport?rent la victoire et firent de cette victoire, qui n'avait rien de d?cisif - la poursuite des incursions sarrasines dans le Midi de la france pendant encore des si?cle suffit ? le prouver amplement -, un outil de propagande pour la monarchie franque. Quoi qu'il en soit, Abd?rame avait ?t? tu?, et les Arabes s'?taient sauv?s vers le Sud. Charles, satisfait de les avoir emp?ch?s de traverser la Loire, rentra dans ses ?tats, et joignit ? son nom cette terrible ?pith?te de Marteau, parce que
? comme li martiaus d?brise et froisse le fer et l'acier, et tous les autres m?taux, aussi froissoit-il et brisoit-il par la bataille tous ses ennemis et toutes autres nations. ?
Mais en fuyant, les Sarrasins d?vast?rent la Marche, le Limousin, et revinrent ? Narbonne. Abdel-Malek, successeur d'Abd?rame, r?solut de reprendre l'offensive :
? Tel qui fut vaincu hier, disait-il aux Arabes constern?s, triomphe aujourd'hui. ?
Il attaqua les chr?tiens du nord de l'Espagne, puis il r?tablit la domination des Arabes dans la Septimanie et la Provence; second? par quelques comtes goths avides de pouvoir, il prit Arles, Avignon; et, s'il n'e?t ?prouv? une d?faite dans la Cantabrie, les Sarrasins seraient redevenus aussi redoutables qu'avant leur d?sastre de 732. Cependant ils prirent Valence, Vienne, Lyon, et attaqu?rent la Bourgogne et le Pi?mont. Enfin, en 735, Charles Martel, alli? avec Luitprand, roi des Lombards, envoya une arm?e contre eux. Childebrand son fr?re, qui la commandait, battit les Arabes, les chassa devant lui, et prit Avignon. Luitprand et Charles Martel s'avanc?rent chacun ? la t?te, d'une arm?e. Charles marcha contre Narbonne, battit les Arabes sur les bords de la Berre; mais ne pouvant prendre Narbonne, il r?solut de d?truire les fortifications de toutes les villes de la Septimanie, afin de ne laisser aux Sarrasins d'autre place que Narbonne. Ce fut alors qu'on br?la les ar?nes de N?mes.
En 739, Charles Martel revint encore en Languedoc, fit occuper Marseille, et les Sarrasins de Narbonne n'os?rent plus s'avancer au del? du Rh?ne. De plus, les guerres civiles qui eurent lieu ? cette ?poque entre les Arabes d'Espagne et d'Afrique, donn?rent aux chr?tiens d'Espagne et de la Septimanie de nouvelles forces; et lorsque, en 752, Pepin le Bref vint attaquer Narbonne, une arm?e assez faible la bloqua et la for?a de se rendre, en 759.

Ainsi la France ?tait provisoirement d?livr?e de la pr?sence des Sarrasins. Ce ne fut qu'en 792 que le calife de Cordoue, Hescham, r?solut de reprendre la Septimanie, et leva une arm?e pour p?n?trer en France. En 793, Charlemagne ?tant occup? ? faire la guerre aux Avars, les Sarrasins pass?rent les Pyr?n?es et se dirig?rent sur Narbonne, impatients de reconqu?rir un boulevard o? ils s'?taient maintenus si longtemps. Guillaume, comte de Toulouse, marcha ? leur rencontre; mais les Francs furent vaincus ? Villedaigne, entre Narbonne et Carcassonne. Cependant les Arabes ne purent s'emparer de Narbonne. Cette invasion d?termina Charlemagne ? les attaquer; et, dans ces guerres dont nous ne parlerons pas ici , les provinces entre l'?bre et les Pyr?n?es tomb?rent au pouvoir des Francs. Charlemagne assura ainsi ses limites au midi. Toutefois les pirates arabes d'Afrique, qui depuis longtemps infestaient la M?diterran?e, commenc?rent ? ravager les c?tes de l'empire de Charlemagne. D?j?, entre 728 et 739, ils avaient pill? le monast?re de L?rins; mais, ? partir de cette ?poque, leurs invasions en France devinrent plus redoutables. La Corse, la Sardaigne, les ?les Bal?ares, furent d?vast?es, en 806, 808, 809, 813. Charlemagne fit ?tablir des forts au lieux de d?barquement, et des flottes pour repousser les ennemis. Tant qu'il v?cut, ces moyens et la terreur de son nom suffirent pour pr?server les c?tes de ses ?tats.

Apr?s sa mort les Sarrasins recommenc?rent leurs courses. En 820, la Sardaigne fut ravag?e; vers 838, Marseille fut livr?e au pillage. La mort de Louis le D?bonnaire, et les guerres qui eurent lieu entre ses enfants, laiss?rent aux Sarrasins le champ libre; aussi les em bouchures du Rh?ne, puis Marseille en 848, furent-elles d?vast?es; une arm?e partit d'Espagne s'avan?a en France, et ne se retira que combl?e de pr?sents par Charles le Chauve. En 869, les pirates sarrasins firent une nouvelle invasion dans la Camargue. En 889, ils s'?tablirent sur les c?tes de Provence, ? Fraxi.et, dans le golfe de Saint-Tropez, et de ce point, leurs ravages s'?tendirent dans toute la vall?e du Rh?ne, et jusqu'aux fronti?res de l'Allemagne.

En 906, les Sarrasins sortirent de ce repaire, et ravag?rent le Dauphin? et la vall?e de Suse. En 908, des pirates africains saccag?rent les environs d'Aigues-Mortes. En 920, les Arabes d'Espagne pass?rent les Pyr?n?es, et pouss?rent jusqu'aux portes de Toulouse. Pendant ce temps, les environs de Fraxinet se trouvaient enti?rement d?vast?s; Marseille, Aix, Sisteron, Gap, Embrun, furent successivement pill?es; la Savoie, le Pi?mont et la Suisse n'?taient pas, malgr? les Alpes, ? l'abri des attaques des Sarrasins.

En 940, Fr?jus et Toulon furent prises : toute la contr?e fut d?peupl?e. Le mal devint tel, que Hugues, comte de Provence, fit alliance avec l'empereur grec pour prendre Fraxinet. En 942, Hugues et les Grecs s'empar?rent, en effet, de ce port si important; mais Hugues, apprenant que l'Italie, qu'il convoitait, allait passer ? son rival B?renger, fit alliance avec les Arabes et leur rendit Fraxinet pour pouvoir disposer de ses forces contre son adversaire. Depuis lors, la puissance des Sarrasins alla toujours croissant. Il n'entre pas dans notre sujet de parler ici de leurs invasions en Italie; contentons-nous de dire qu'ils vinrent cent jusque sous les murs de Grenoble, dont ils se rendirent ma?tres. Une victoire de Conrad, en 952, fit chanceler leur puissance. En 960, on leur enleva le mont Saint-Bernard, et les communications entre l'Italie, l'Allemagne et la France, furent r?tablies. En 965, ils furent chass?s du dioc?se de Grenoble, puis, post?rieurement ? 972, de Sisteron et de Gap. De toutes parts, les seigneurs f?odaux, second?s par le peuple et excit?s par le clerg?, se soulevaient contre les envahisseurs.

Enfin, vint le moment de la d?livrance Guillaume, comte de Provence, appela ? lui tous les guerriers de la Provence, du bas Dauphin? et du comt? de Nice, et r?solut de prendre Fraxinet. D'abord les Sarrasins furent vaincus ? Tourtour, pr?s de Draguignan; puis, malgr? leur r?sistance, oblig?s de fuir de Fraxinet. C'est vers 975 que la France fut enfin d?livr?e de ces terribles incursions. Ceux qui ne furent pas tu?s, devinrent serfs et se fondirent peu ? peu dans la population. Il fallut bien que les Arabes se r?signassent ? regarder la France comme ?tant ? l'abri de leurs atteintes. Ils s'en consol?rent en disant que

? les Fran?ais, ?tant exclus d'avance du paradis, Dieu avait voulu les d?dommager en ce monde par le don de pays riches et fertiles, o? le figuier, le ch?taignier et le pistachier ?talent leurs fruits savoureux. ?
Il y eut bien encore depuis cette ?poque des attaques partielles : en 1019 ,contre Narbonne, en 1047, contre L?rins, etc.; mais ces attaques tiennent moins ? l'histoire des invasions sarrasines proprement dites qu'? celle de la piraterie des Barbaresques, qui allait durer jusqu'au d?but du XIXe si?cle. (elle furent, pour la France, l'un des motifs de la prise d'Alger en 1830).
Les Sarrasins dans l'imaginaire populaire en France
Le souvenir des Sarrasins a ?t? longtemps, et est encore pr?sent dans les traditions populaires; il a m?me absorb? le souvenir des Vikings et des Magyars (Les invasions au Moyen ?ge), dans toutes les oeuvres de la litt?rature du Moyen ?ge. Les invasions normandes et hongroises se perdent g?n?ralement dans les traditions relatives aux Sarrasins, et la raison en est facile ? trouver. Les Sarrasins conqu?raient autant pour r?pandre leur foi (Islam) que pour piller; il s'agissait d'abord pour eux de soumettre le monde ? la loi de Mahomet; pendant trois cents ans, la France fut attaqu?e par eux; pendant trois si?cles, il y eut une suite de guerres acharn?es, de ravages et de meurtres; puis, quand la France eut chass? les Sarrasins de son sol, les croisades commenc?rent, et pendant deux si?cles encore, l'attention se porta sur ces exp?ditions si populaires. Lorsque la lutte fut termin?e avec les Sarrasins, elle se renouvela avec les Turcs, et ces nouveaux ennemis sembl?rent devoir les rendre ?ternelles. Aussi, dans l'esprit des peuples, tout ennemi, tout barbare, tout pillard, fut-il du Nord ou de la Hongrie, ?tait Sarrasin; et toute calamit? ?tait n?cessairement attribu?e aux Sarrasins; les romans de chevalerie (Le Cycle carolingien) sont pleins de ces exag?rations, de ces mensonges, et ils ont ?t? si longtemps les seuls livres lus par les grands, et la source unique des r?cits faits au peuple par les jongleurs, que les erreurs dont ils ?taient remplis devaient n?cessairement p?n?trer dans l'esprit des masses. Charles-Martel, Pepin le Bref, Charlemagne, Roland et tous les h?ros des chansons de geste, avaient, d'apr?s ces livres, fait la guerre aux Sarrasins; tous les peuples qu'ils avaient battus ?taient sarrasins; les Frisons, les Saxons, les Bavarois, les Avars, etc., devinrent des Arabes dans les traditions populaires.
? Il fut admis en principe que tous les exploits des paladins et des braves de l'?ge h?ro?que de notre histoire avaient eu lieu contre les Sarrasins. Il ne s'agit plus que de multiplier les occasions o? ces braves pourraient se signaler. Presque chaque ville du midi de la France fut cens?e avoir eu son ?mir et son prince sarrasin, ne f?t-ce que pour m?nager aux preux de la chr?tient? le m?rite de les d?poss?der. On fit m?me intervenir les Sarrasins dans les combats et les tournois des chr?tiens, en un mot, dans tous les lieux de la terre o? il y avait quelque laurier ? cueillir. Il y a plus afin de relever la gloire des chevaliers chr?tiens, qui naturellement finissaient par l'emporter, on rehaussa le caract?re de quelques-uns des chevaliers sarrasins; on en fit des mod?les de noblesse et de g?n?rosit?; enfin, on ne reconnut de sup?rieur ? leur courage, que le courage surhumain de Renaud et de Roland (Reynaud, Invasions des Sarrasins). ?
De fa?on plus g?n?rale, au Moyen ?ge, sarrasin, sarrasinois s'employait pour pa?en, romain; une tuile sarrasine ?tait une tuile romaine; un monument sarrasinois ?tait un tombeau antique. Castelsarrasin (Castel-Sarrazin) tirerait son nom de fortifications romaines et non arabes. (ED).

Andr? P
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
P.MERLE



Inscrit le: 19 Jan 2007
Messages: 518
Localisation: r?gion toulousaine

MessagePosté le: Dim Mar 14, 2010 3:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Lamed .

Je vous r?ponds dans la soir?e .
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Renaud



Inscrit le: 26 Aoû 2008
Messages: 339

MessagePosté le: Dim Mar 14, 2010 8:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

"? toi de voir si ce ne sont pas deux langues s?urs de m?me racine romane"
Il ne me semble pas avoir dit le contraire, mais c'est juste que, comme le dit Andr?, de la poule et de l'?uf, dur de savoir qui a commenc?...
Very Happy
Fins aviat Wink
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
P.MERLE



Inscrit le: 19 Jan 2007
Messages: 518
Localisation: r?gion toulousaine

MessagePosté le: Dim Mar 14, 2010 9:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Lamed .

Nous trouvons 2 dates sur cette croix .

Le 19 ao?t 1765, au dessus du texte en occitan . Il semble que ce soit la date de la mise en place .

Le 26 may 1765, ? 2 endroits . Sur une plaquette m?tallique plac?e sur la partie basse de l'axe vertical, difficile ? d?chiffrer ? cause de la corrosion, mais on y arrive . Et ? la base du pi?destal, juste au dessus de Frances Rouby . Le 26 May est quasi d?truit, mais on distingue le "L" rouge et le "M" rouge . Par contre, 1765 est parfaitement lisible . Il semble que ce soit la date de l'accident .


Vous trouverez ci-dessous une photo de la plaque fix?e sur le tombeau . Voici le texte :

ICI REPOSE
RAYNAUD C?lestin J.B.Fois
DECEDE LE 15 MAI 1910
DANS SA 92? ANNEE
IL FUT MON SECOND PERE
P.P.L.

Il existe un second tombeau Raynaud anormal, car hors cimeti?re, ? la sortie ouest de Serres, et il ne faut surtout pas oublier la st?le Elisabeth Raynaud aux caract?ristiques si particuli?res . Tout est li? !

Amicalement . P. Merle .




Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
P.MERLE



Inscrit le: 19 Jan 2007
Messages: 518
Localisation: r?gion toulousaine

MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 1:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Jean .

Dans ton message de vendredi, tu indiques que la traduction des 4 premiers vers par Andr? P est rigoureusement exacte, et je suis d'accord, la question est r?gl?e .

Pour ma proposition de traduction des 4 autres vers, tu affirmes qu'elle est rigoureusement fausse . Comment se fait-il que la personne qui m'a traduit l'ensemble ait fait tout bon pour les 4 premiers, et tout faux pour les 4 derniers . C'est un peu gros !

Es-tu bien certain ? Dans ce cas, o? sont les erreurs, et surtout quelle est ta proposition alternative ? Je te signale qu'il y a plusieurs erreurs dans ta transcription du texte, tant au niveau des lettres que des points . La seule transcription fiable est celle que j'ai propos?e au d?but, et c'est volontairement que je n'ai pas respect? la gravure, car je voulais voir les vers tels qu'ils avaient ?t? ?crits .

Amicalement . Patrick .
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
P.MERLE



Inscrit le: 19 Jan 2007
Messages: 518
Localisation: r?gion toulousaine

MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 2:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Andr? P .

Voici une photo correcte de la partie du texte qui pose probl?me .









Vous avez lu : BELEU LA PAROUO CEDEC RO

Alors que c'est : BELEU-LA-PARQUO-SE-DEGARO-
DE-CE QUE -ME-FAS**EC-CO*STIE
E QUE BEY-SAN-P*RO-NI-GARO
*OUS C*SEUX-FAR*** PAS-CARTIE


Les tirets correspondent aux points actuellement visibles . Les ?toiles sont les lettres manquantes .

Je ne sais pas si le mot "parquo" a un sens en occitan . Mais ? mon avis, et jusqu'? preuve du contraire, je suppose que c'est une r?f?rence aux Parques .

Les Parques ?taient dans la mythologie romaine 3 d?esses infernales d'origine grecque . Elles s'appelaient Clotho, Lach?sis et Atropos . Elles filaient, d?vidaient et coupaient le fil de la vie des hommes . On dit bien aujourd'hui que la vie ne tient qu'? un fil ! Voil? l'origine .

Et cela a bien ?t? le cas pour ce Monsieur Rouby . C'est en parfaite ad?quation avec le reste du texte, et cela explique la r?f?rence aux ciseaux (qui couperont le fil) dans le dernier vers .

Peut-?tre aurez vous maintenant une autre version ? proposer ?

Cordialement . P. Merle .

PS : le "E" de COUSTIE est bien pr?sent dans le recoin .
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lamed



Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 27

MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 11:26 am    Sujet du message: La croix de la Roque ? couiza Répondre en citant

Bonjour Patrick,

Merci infiniment de votre aide.

Je ne peux, h?las, vous rendre la pareille pour ce qui est de l'occitan.

Je vais ?tudier ces ?l?ments avec toute l'attention que ceux-ci requi?rent.

Amicalement
_________________
La hache tournoie dans l'air qui fr?mit, mais l'aile s'ouvre et l'on va jusqu'? D.ieu
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lamed



Inscrit le: 09 Déc 2009
Messages: 27

MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 11:27 am    Sujet du message: La croix de la Roque ? couiza Répondre en citant

Bonjour Patrick,

Merci infiniment de votre aide.

Je ne peux, h?las, vous rendre la pareille pour ce qui est de l'occitan.

Je vais ?tudier ces ?l?ments avec toute l'attention que ceux-ci requi?rent.

Amicalement
_________________
La hache tournoie dans l'air qui fr?mit, mais l'aile s'ouvre et l'on va jusqu'? D.ieu
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
brunelin



Inscrit le: 23 Oct 2006
Messages: 1658
Localisation: LANGUEDOC

MessagePosté le: Lun Mar 15, 2010 9:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

voila ou j'en suis

difficile daller plus loin

BELEU-LA-PARQUO-SE-DEGARO- peut ?tre la parque inqui?te
DE-CE QUE -ME-FAS SUEC-CONSTIE de ce qui me fais suer ****
E QUE BEY-SAN-PARO-NI-GARO et qui voit sans **********
*OUS C*SEUX-FAREMS-PAS-CARTIE * nous ne ferons pas quartier


je ne connais pas les mots PARO et GARO
_________________
"l'abb? BOUDET connait un secret qui pourrait engendrer de grands bouleversements"
courrier du r?v?rend p?re VANNIER
Revenir en haut de page Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Rennes-Le-Ch?teau Archive Index du Forum -> Le village de Rennes-Le-Ch?teau et ses environs Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
Page 2 sur 4

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com- Design Copyright © Rennes-Le-Château Archive