Ou l'histoire d'un grand Secret...

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Le Cercle des églises - Rennes-le-Château Archive

Le Cercle des églises         
Une géométrie divine...

Rennes‑Le‑Château ou l'histoire d'un grand secret

 

 

 

     Il est toujours surprenant de constater que les grands mystères historiques et archéologiques les plus démonstratifs sont souvent les plus ignorés et les plus rejetés par les incrédules, les historiens et la communauté scientifique. Voici un bel exemple.

 

   Considéré comme une curiosité dans l'énigme des deux Rennes, adulé par certains, ignoré par d'autres, le Cercle des églises est à la fois source d'incompréhension et de fascination. Il faut dire que l'anomalie topographique installée autour de Rennes‑le‑Château dérange tout particulièrement les détracteurs et partage les chercheurs et les passionnés. S'agit‑il d'une simple coïncidence ? Ou sommes‑nous face à une construction monumentale édifiée par nos ancêtres ? D'autant que d'autres configurations circulaires existent dans le même secteur.

 

   Comment en effet peut‑on imaginer que plusieurs églises du Haut‑Razès soient traversées par un cercle parfait ? J'aime présenter cette topographie de Rennes en introduction de l'énigme, car s'il est possible de fermer les yeux sur un demi‑siècle de recherches et de curiosités castel rennaises, il est autrement plus difficile de renier le tracé d'un compas sur une carte officielle de l'IGN.

 

   Soyez sûr néanmoins que ce cercle n'est pas une simple anecdote. Il est tout simplement le support du Secret, une pièce fondamentale sur laquelle repose le gigantesque puzzle des deux Rennes, un indice qu'il faut correctement associer à d'autres comme celui du Triangle d'Or présenté dans le fond montagneux des Bergers d'Arcadie par Nicolas Poussin.

 

 

Découvrons le Cercle des églises

Le Cercle des églises autour de Rennes‑le‑Château

 

   Avant de détailler cette circonférence extraordinaire et ses implications, il faut rendre hommage à son découvreur, Henry Lincoln, l'inventeur du Pentacle des montagnes, ainsi qu'à son mentor David Ronald Wood. Auteur et chercheur britannique, ce dernier fut remarqué pour ses travaux topographiques et la mise en lumière d'alignements rendus publics dans les années 1980. Comme beaucoup de découvertes déroutantes et avant‑gardistes, ces révélations impressionnèrent à l'époque qu'un petit monde de passionnés. Le public n'était pas encore préparé à considérer l'énigme des deux Rennes en dehors du Domaine de Bérenger Saunière. La graine semée dans le Haut‑Razès germa malgré tout, et il faudra attendre une vingtaine d'années pour que le sujet pèse enfin de tout son poids. Il est vrai que les thèmes autour du méridien de Paris et les constructions "mitterrandiennes" comme l'Axe Majeur vinrent renforcer un domaine particulièrement obscur, celui des alignements topographiques que l'on appelle aussi "les tracés du passé".

 

Avant propos indispensable

 

   Il existe parmi les chercheurs de Rennes deux écoles, deux manières de raisonner, deux pensées que la géométrie topographique divise. L'une veut ignorer tout rapport de l'énigme avec la Géométrie sacrée et ses déclinaisons, s'attachant plutôt à travailler sur les aspects historiques et symboliques. L'autre ne raisonne que par les alignements et la topographie ("les tireurs de traits" comme certains s'amusent à les décrire). Quelle est la bonne démarche ? Mon expérience et les travaux actuels montrent aujourd'hui que les deux analyses sont indispensables, fondamentales et surtout complémentaires. Elles sont indissociables pour permettre d'avancer et de comprendre les différents codages qui ont été mis en place. Plus encore, ignorer la géométrie cartographique empêche de raisonner correctement avec l'Histoire, et inversement.

 

   Il est d'ailleurs paradoxal de vouloir ignorer l'aspect topographique de l'affaire et ses implications sur le terrain. Car il suffit de lire le Serpent Rouge pour admettre que certains aspects du codage ont été élaborés sur la base d'une mathématique euclidienne qu'il faut appliquer à une carte. La recommandation essentielle de l'opuscule est de jouer avec l'équerre et le compas en utilisant un repère immuable : le méridien de Paris.

 

   Rassembler les pierres éparses, œuvrer de l'équerre et du compas pour les remettre en ordre régulier, chercher la ligne du méridien en allant de l'Orient à l'Occident, puis regardant du Midi au Nord, enfin en tous sens pour obtenir la solution cherchée...

 

   Et cette démarche mathématique doit être accompagnée d'une très grande précision... Nous voici prévenus...

 

A ceci, Ami Lecteur, garde‑toi d'ajouter ou de retrancher un iota ...

 

6 églises sur un cercle parfait

 

   Le Cercle des églises est décrit par 6 points remarquables situés dans les communes de Rennes‑le‑Château, Coustaussa, Cassaignes, Serres, Bugarach, et St‑Just‑et‑le‑Bézu. Or, non seulement la circonférence traverse ces 6 communes, mais elle coupe également les 6 églises. Et pour montrer la dimension irrationnelle du problème, le diamètre du cercle fait très exactement 9,3 km.

 

Les 6 églises posées sur un cercle sont :

L'église de Rennes‑le‑Château

L'église de Coustaussa

L'église de Cassaignes

L'église de Serres

L'église de Bugarach

L'église de St‑Just‑et‑le‑Bézu

 

   Nous sommes donc en présence d'une sérieuse énigme dans l'énigme. Et une fois le problème posé sur une carte, une multitude de questions surgit inévitablement : s'agit‑il d'une simple coïncidence ? Cette construction est‑elle unique ? Si elle a été élaborée consciemment, de quand date‑t‑elle ? Quel est le lien avec l'énigme des deux Rennes ? Les prêtres du Razès avaient‑ils connaissance de cette propriété topographique ? A quoi sert cet alignement circulaire ?...

 

   La liste des questions est longue, et à vrai dire il y a très peu de réponses à mettre en face... Nous ne pouvons que constater, mesurer, et établir quelques hypothèses...

 

Pourquoi le sujet est‑il dérangeant ?

   De par son côté inexplicable et improbable, le concept des alignements topographiques n'est pas simple à présenter. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le sujet est très peu médiatisé, et s'il n'existe aucune référence scientifique ou archéologique développant ces constatations. Le thème est bien trop sensible et ouvre très vite soit à une forme de rejet pur et simple, soit à un ésotérisme simpliste.

 

   J'ai encore en mémoire les critiques agressives que dût subir Henri Lincoln lorsqu'il publia ses travaux sur le Pentacle des Montagnes. Comme tous les thèmes à contre sens de l'Histoire, la caricature et le discrédit l'emportent très vite devant les faits. Ce comportement est sans doute une manière de se protéger devant une évidence que l'on ne peut expliquer par des raisonnements logiques ou intuitifs.

 

   Il existe une autre raison au déni. Cette propriété cartographique improbable est démontrable et implacable. Car contrairement aux énigmes basées sur des récits non vérifiables, des hypothèses, des légendes, des témoignages, ou des rumeurs, nous avons ici une démonstration simple, vérifiable pas tous, et utilisant un document publié par un organisme officiel : une carte IGN. La démocratisation des données cartographiques et l'accès aux outils numériques offrent en effet aujourd'hui la possibilité par tout un chacun de vérifier.

 

   Des alignements sont bien connus du public depuis fort longtemps. Il y a par exemple les célèbres alignements de Carnac, l'un des plus grands ensembles mégalithiques au monde, haut lieu de la préhistoire européenne.

Les alignements de Carnac en Bretagne

 

   Ou bien le site de Stonehenge en Angleterre, autre lieu néolithique dont les découvertes récentes montrent que 8000 ans avant notre ère, les Hommes savaient construire des ensembles complexes circulaires... les fameux Cromleck...

Le Cromleck de Stonehenge en Angleterre et ses formes en cercles

 

   Pourtant le Cercle des églises est d'une autre nature... Impalpable, discret, d'une extrême précision, impossible à contempler du regard, exempt de toute possibilité de manipulation ou de fraude, il défie notre imagination et ne laisse personne indifférent.

 

   En clair, le sujet dérange pour 4 questions essentielles qui ne trouvent aucune réponse. Car tenter quelques explications revient à modifier notre Histoire ancestrale et sa chronologie. Ces questions sont :

 

QUI ?  POURQUOI ?  COMMENT ?  QUAND ?

 

Parlons de précision

   Pour se rendre compte de la précision extrême de la construction circulaire, il faut avoir en tête quelques dimensions :

 

Diamètre du cercle :

9,47 km

Périmètre du cercle :

29,74 km

   

Distance en ligne droite des églises :

 

   Rennes‑le‑Château / Coustaussa

1,83 km

   Coustaussa / Cassaignes

1,76 km

   Cassaignes / Serres

2,14 km

   Serres / Bugarach

8,17 km

   Bugarach / St‑Just‑et‑le‑Bézu

6,93 km

   St‑Just‑et‑le‑Bézu / Rennes‑le‑Château

5,45 km

 

   Faisons maintenant un rapide calcul. Si l'on prend le diamètre du cercle, soit 9,47 km, et si l'on considère qu'une église occupe une zone circulaire de 30 m de diamètre, nous avons un rapport de 30 / 9470 =  3,16 x 10‑3

 

   Nous sommes donc en présence d'une architecture monumentale dont la précision est de l'ordre du millième. Or voilà bien l'un des sujets qui dérangent. Cette précision au millième ramenée à l'échelle d'une circonférence de presque 10 km de diamètre et passant par 6 points larges de 30 m rend inconcevable un quelconque hasard.

 

   Autre exercice pour permettre de mieux s'en rendre compte. Prenons Google Earth et repérons la région du Haut‑Razès concernée. Pointons ensuite très précisément les 6 églises. En traçant à l'aide d'un outil numérique la fameuse circonférence, la magie opère.

Les flèches rouges indiquent l'emplacement exact des églises

Le cercle a été tracé avec un outil de géométrie numérique

 

   Fabuleux hasard ou architecture de l'extrême ? Nous ne pouvons que constater notre ignorance et notre incapacité à répondre devant une telle structure mathématique...

 

   Le tracé du cercle nécessite une très grande précision dans le repérage des églises. Ci‑dessous le pointage de l'église Marie‑Madeleine à Rennes‑le‑Château.

Le cercle est posé sur chaque église correctement repérée...
Ici l'église Marie‑Madeleine de Rennes‑le‑Château

 

Théorème et probabilité

Un théorème de géométrie euclidienne facile à admettre dit ceci :

 

Par 3 points non alignés et distincts passe un cercle et un seul.

 

Autrement dit, la position et la taille d'un cercle sont entièrement déterminées par 3 points distincts.

 

Il est donc tout à fait naturel que 3 églises définissent un cercle.

   Le doute commence à apparaître à partir d'un 4ème point situé sur ce même cercle. Bien sûr, à ce stade, il est normal d'invoquer la loi du hasard.

 

   Mais qu'en est‑il si un 5ème et un 6ème point se trouvent aussi très précisément sur le cercle ? Peut‑on encore parler de hasard ?

 

   Par définition, le hasard exprime l'incapacité de prévoir avec certitude un fait quelconque. Il est en effet impossible de prévoir que 4 points ou plus soient disposés sur un cercle.

   En résumé, si l'on ne considère que 4 églises, l'observation d'une quatrième paroisse sur un cercle défini par les trois autres peut être identifiée comme une belle coïncidence. Pourtant, le fait est indéniable : une cinquième et une sixième église sont posées sur ce même cercle, réduisant à néant toute idée de hasard. Car il faut aussi se rappeler des ordres de grandeur. À ces échelles cartographiques et avec une précision du millième, la probabilité de trouver sur une circonférence parfaite 6 occurrences de même nature devient infime.

 

   Une remarque avancée par les détracteurs est souvent celle‑ci : tracer un cercle sur une carte et vous verrez obligatoirement des lieux remarquables croiser le compas. S'il est évident qu'un trait sur une carte traverse des points topographiques, le fait que le compas coupe avec une précision extrême 6 édifices du culte relève de l'impossible. N'oublions pas que la région du Haut‑Razès possède un nombre très limité d'églises.

 

Où est le centre du cercle ?

   Une question souvent posée concerne le centre du Cercle des églises. Est‑il situé sur un lieu remarquable ? A‑t‑on cherché à creuser à cet endroit ?

 

   Le premier problème consiste donc à trouver le centre du cercle sur la carte, et pour cela il faut se rappeler quelques notions de géométrie. Le principe est de tracer deux médiatrices, chacune appartenant à une corde du cercle. Le croisement des médiatrices donne le centre.

 

   Par définition, la médiatrice d'un segment AB est la perpendiculaire qui coupe le segment en son milieu. La médiatrice peut être tracée à l'aide du compas en traçant deux arcs de cercle de centre A (puis B) et passant par B (puis A)

Tracé d'une médiatrice au segment AB à l'aide du compas

Le croisement de deux médiatrices
donne le centre du cercle

 

   L'exercice est relativement simple. Il suffit de choisir deux cordes, soit 4 églises, et de tracer les médiatrices. Leur croisement permet de pointer rapidement un site dont le nom est mythique dans l'affaire. Le centre est en effet situé sur le ruisseau Coume Sourde, non loin d'un lieu dit de même nom, et au sud de Rennes‑les‑Bains, en plein Cromlech de Boudet.

Le centre du Cercle des églises est posé sur le ruisseau de Coume Sourde

 

   Coume Sourde rappelle évidemment une pierre célèbre de l'énigme : la Pierre de Coume Sourde. Cette dalle mystérieusement gravée n'a cessé d'interpeller les chercheurs à propos de son dessin ressemblant à une carte.

 

   La pierre aurait été découverte par hasard en 1928 par un ingénieur et archéologue local, Ernest Cros, dans une crevasse rocheuse au flanc du mont Coume Sourde.

 

Un cercle... Qui ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

   Ces questions sont essentielles et ne possèdent aujourd'hui aucune réponse. Il faut l'admettre. Toute affirmation concernant la présence de cette formation circulaire ne peut être qu'une hypothèse. Une chose est sûre : le vide abyssal que procure ce cercle bouscule notre modèle historique et perturbe notre connaissance des civilisations antérieures, ainsi que leur chronologie.

 

Qui ?

 

   Ou plutôt, de quelle civilisation parle‑t‑on ? La question est fondamentale, car si l'on peut proposer une signature culturelle, on peut aussi envisager une période et une explication.

 

   Il est évidemment tentant de se rapprocher des Celtes. Car n'oublions pas qu'avant d'être des églises chrétiennes, les édifices religieux étaient probablement païens et naquirent peut‑être même sous la période du néolithique. Les Celtes vouaient un véritable culte pour les pierres, et leur configuration en cercle était sans doute un message adressé aux divinités. Présents sur une grande partie du continent européen et en Asie Mineure, l'apogée de l'expansion celtique se situe entre le VIIIe av. J.‑C. et le IIIe av. J.‑C. Il faut pourtant reconnaître qu'il n'existe aucun indice permettant de confirmer cette piste. Faut‑il remonter bien avant dans le temps ?

 

Quand ?

 

   La géométrie classique issue de celle d'Euclide est basée sur des droites et des cercles élaborés à l'aide de la règle et du compas. Si les Grecs sont considérés comme les fondateurs de cette géométrie en tant que science et discipline mathématiques, de nombreuses connaissances en géométrie nécessaires à la topographie, l'architecture, l'astronomie et l'agriculture, ont précédé la civilisation grecque. Il est aussi admis que les premières notions de géométrie remontent à l'an 3000 av. J.‑C., du temps de l'Égypte ancienne et des Babyloniens, une date qui correspond à l'apparition de l'écriture. Il est en effet commode de relier les premières traces d'écrit au début des sciences et des mathématiques.

  

   Comment alors expliquer la présence d'un cercle dans une structure telle que Stonehenge, 8000 ans avant notre ère ? Et que dire des recherches menées dans le domaine de l'archéologie dite "interdite" qui ne cessent d'apporter des contradictions et de relever des anomalies remettant en cause notre modèle historique et chronologique ?

   Le problème est donc posé. Avec ce cercle d'église, c'est tout un modèle préhistorique et néolithique qui est à reconsidérer... Un défi pour les archéologues et les historiens...

 

Comment ?

 

   La question du comment est de loin la plus dérangeante. S'il est très facile d'imaginer la mise en place d'un alignement rectiligne sur plusieurs kilomètres, en allumant par exemple de simples feux la nuit, tracer un cercle parfait relève de l'impossible. Car pour réussir cette construction invisible dans son ensemble et avec une précision extrême, il est indispensable d'utiliser des notions topographiques, géométriques et trigonométriques supposées inexistantes avant l'Antiquité. Le mystère est donc entier.

 

Pourquoi ?

 

   C'est la question la plus délicate. Il est très tentant d'interpréter la présence de ce cercle comme une expression religieuse, un message extrême destiné aux dieux. N'oublions pas que le cercle est une notion élémentaire et divine de la Géométrie sacrée...

 

Le centre est vu comme l'origine, la création de toute chose, le départ vers le multiple, l'endroit d'où l'esprit va rayonner. Le centre est Dieu

 

Le cercle est le monde spirituel créé à partir du centre, le ciel, la transcendance, l'éternité, l'Aura de Dieu. Les ronds dans l'eau bougent dans le temps. Le cercle c'est aussi le temps qui passe ou l'éternel recommencement. Les feuilles ne s'éloignent pas, mais bougent sur place. Le monde spirituel enveloppe toute chose sans la perturber...

 

   Pourtant, ce n'est pas si simple, car comme nous le verrons, l'un des codages des deux Rennes utilise entre autres ce cercle. 

 

   La question n'est donc probablement pas : pourquoi le secret des deux Rennes a‑t‑il nécessité la création d'un cercle d'église ? Mais plutôt : comment les codeurs savaient‑ils qu'il existe dans le Haut‑Razès un ensemble de paroisses disposées sur un cercle monumental parfait  ?

 

   Le Secret a été construit sur un empilement de codage établi sur plusieurs siècles et l'un des principes a consisté à utiliser toutes les ressources de terrain possible. Certes, les codages topographiques sont devenus de plus en plus sophistiqués à travers les siècles, mais ils reposent tous sur une base indéniable et immuable. Les codeurs n'ont fait qu'utiliser des propriétés topographiques hors du commun et des observations que les anciens avaient notées il y a bien longtemps. Ce cercle des églises en fait partie.